Suisse
63,1% de oui pour la norme anti-homophobie
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La Suisse pourra sanctionner ceux qui discriminent des personnes en raison de leur orientation sexuelle. Les Suisses ont soutenu à 63,1% dimanche un élargissement de la norme antiraciste.
Les cantons romands ont massivement soutenu le texte. Les Vaudois ont été les plus fervents défenseurs, votant à 80,2% pour la norme anti-homophobie. Environ 86% des Lausannois ont déposé un "oui" dans l'urne.
Le canton de Genève les talonne avec 76,3%. Jurassiens (73,8%) et Neuchâtelois (73,7%) ont plébiscité la réforme. Fribourg suit avec 68,4% des votes.
Les Valaisans ont été les moins prompts à soutenir la nouvelle norme, avec 62,7% de votes en faveur de son extension. Mais de nombreuses communes du Haut-Valais s'y sont opposées.
Trois cantons opposés
Outre Sarine, le canton de Bâle-Ville arrive en tête, avec 71,9% de votes favorables. Suivit de Zurich avec 63,5%. Le canton de Berne (59,5%) s'est montré moins enthousiaste.
Trois cantons ont rejeté le texte. Les habitants d'Appenzell Rhodes-Intérieures ont été les plus rebelles avec 54,1% de "non". Uri et Schwyz suivent avec 51,1%, respectivement 51,7%.
Au total, quelque 1,413 million d'électeurs ont glissé un bulletin favorable. Le camp du "non" a réuni environ 827'300 votes.
Censure et stigmatisation
La révision de la loi est partie d'une initiative parlementaire déposée en 2013 par le conseiller national Mathias Reynard (PS/VS). Elle vise à protéger la communauté des gays, lesbiennes et bisexuels contre les déclarations homophobes et les appels à la haine ou à la violence dans l'espace public.
L'UDF et les jeunes UDC ont lancé le référendum contre cette loi. Selon eux, la communauté homosexuelle et bisexuelle n'a pas besoin d'être réduite à une minorité qu'il faut protéger.
Une loi spécifique stigmatiserait ces personnes, alors qu'elles veulent être reconnues comme des personnes normales. Les dispositions pénales actuelles protègent déjà suffisamment contre la violence ou la diffamation envers les homosexuels.
Par ailleurs, ils ont dénoncé une loi de censure qui menace la liberté d'opinion et de conscience et la liberté de commerce. Sous le couvert de la tolérance, elle bannit certaines opinions du discours démocratique, selon eux.
Dignité humaine
Le camp rose-vert a martelé tout au long de la campagne que le texte n'interdit pas les discussions entre amis, les débats publics ou l'expression de points de vue pour autant qu'ils ne portent pas atteinte à la dignité humaine ou dénient des droits à une personne.
La discrimination n'a rien à faire dans une société libre. On ne peut pas invoquer un autre droit pour bafouer la liberté sexuelle. La liberté d'expression n'est pas un laissez-passer pour l'appel à la haine et au harcèlement, ont plaidé les partis et les associations LGBT+.
Ils ont aussi souligné l'impact des déclarations haineuses ou des violences contre les jeunes qui cherchent leur identité sexuelle. Le taux de suicide chez les adolescents homosexuels est cinq fois plus élevé que chez les hétérosexuels.
Protéger un groupe
La discrimination fondée sur l'orientation sexuelle n'est aujourd'hui protégée qu'en cas de délits contre l'honneur ou de lésions corporelles. Cette protection ne vaut que pour des individus, mais ne permet pas de punir des attaques contre la communauté homosexuelle ou bisexuelle. Le Parlement a refusé d'inscrire l'identité du genre (transgenres et intersexes) dans la norme.
Culture
Lancement d'une pétition en soutien à l'artiste licenciée par l'OSR
Une lettre ouverte, signée par plusieurs personnalités et institutions genevoises, a été lancée jeudi en soutien à une artiste licenciée par l'Orchestre de la Suisse romande (OSR) après avoir porté un keffieh à la fin d'une représentation. Adressée à l'OSR, à la Ville et au canton de Genève, la pétition rassemblait lundi plus de 1600 signatures.
Publiée sur internet, la lettre demande l'annulation du licenciement avec des excuses publiques de la part de l'OSR, comme l'a rapporté lundi la Tribune de Genève. Après être apparue avec un keffieh sur les épaules "en soutien moral à la population civile de Gaza", à la fin d'une représentation le 8 novembre, une artiste engagée ponctuellement par l'OSR avait été licenciée avec effet immédiat, explique la pétition.
Ses auteurs relèvent que l'OSR a envoyé une lettre aux spectateurs, "dont le contenu ne laisse aucun doute sur le motif de licenciement". Le groupe de soutien dénonce "une différence de traitement dans la reconnaissance de la souffrance, affaiblissant la crédibilité de la neutralité invoquée", en référence au fait que l'OSR avait notamment exprimé son soutien à la population ukrainienne.
"Sanctionner un tel geste, c'est confondre solidarité et idéologie", dénonce la pétition. Avant de soutenir que "le caractère apolitique d’une institution ne saurait impliquer la neutralisation des convictions personnelles de celles et ceux qui y travaillent."
Parmi les premiers signataires se trouvent entre autres le directeur du Théâtre du Loup, les co-directrices du Festival international du film sur les droits humains, et le directeur du théâtre de Vidy. La pétition demande aussi que l'artiste soit rémunérée comme le prévoyait son contrat. Son licenciement l'aurait privée des revenus de deux représentations à venir. Et que les instances publiques chargées du financement de l'OSR condamnent cette décision.
Sollicité par Keystone-ATS, l'OSR n'avait pas pu être joint lundi en fin de journée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le fossé entre ville et campagne continue de se creuser en Suisse
La population suisse ressent une accentuation du fossé entre ville et campagne, selon un sondage. Les sondés sont en revanche pour la plupart satisfaits de la qualité de vie dans leur commune.
Environ un tiers de la population suisse considère les différences entre ville et campagne comme pesantes pour le pays, révèle le troisième baromètre ville-campagne de la coopérative agricole Fenaco et de l'institut de recherche Sotomo. Il y a quatre ans, seul un quart des personnes interrogées considéraient ce fossé comme un fardeau.
Selon le sondage, de plus en plus de personnes s'identifient politiquement au pôle rural et ce, malgré une urbanisation croissante. Cette proportion est passée de 25% à 33% depuis 2021. Seulement environ un cinquième des sondés se définit encore comme citadin. Globalement, les deux groupes se sentent de moins en moins considérés par l'autre partie.
Une grande majorité de la population (86%) évalue positivement la qualité de vie dans sa commune. C'est dans les communes dont la croissance démographique est supérieure à la moyenne que l'évaluation est la plus positive, même si cette hausse est généralement vue d'un oeil critique. C'est la première fois que le baromètre pointe cette contradiction.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le patron de Breitling se réjouit de l'accord douanier avec les USA
Georges Kern, patron de la marque horlogère Breitling, a assuré être "très heureux de l'abaissement des droits de douane de 39% à 15%", auprès de l'agence AWP. Le directeur général prévoit une forte croissance aux Etats-Unis, principalement grâce à la fin du shutdown.
M. Kern s'est toutefois ému que l'horlogerie ne soit pas exemptée de surtaxes dans le cadre de l'accord entre les deux pays présenté vendredi dernier. Il a aussi regretté que le taux d'environ 2% qui s'appliquait auparavant sur les biens suisses entrant sur le territoire américain ne soit plus que de l'histoire ancienne.
"Nos produits ne suppriment aucun emploi aux USA", a-t-il insisté dans sa prise de position. "Nous sommes exclusivement Swiss Made et c'est aussi la raison pour laquelle nos produits sont achetés aux USA."
Le chef de l'entreprise de Granges, dans le canton de Soleure, assure que le marché américain reste "très solide" avec une croissance "robuste". "Nous somme confiants quant à notre évolution future grâce à notre large présence" sur place. "La retenue temporaire des consommateurs observée cet automne était principalement liée au shutdown (paralysie budgétaire), et non aux nouveaux droits de douane."
En septembre, les exportations de garde-temps vers les Etats-Unis, premier marché des montres suisses, ont plongé de plus de 55,6% sur un an, selon les données de la Fédération horlogère suisse (FH).
Alors que les employés fédéraux ont repris le travail outre-Atlantique, M. Kern table sur une "reprise rapide", avec un retour à des taux de croissance à deux chiffres. Le partenariat avec la National Football League (NFL), l'association des équipes professionnelles de football américain, devrait également y contribuer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Lausanne
Ensemble à Gauche présente 6 candidats à la municipalité
Ensemble à Gauche lance six candidats dans la course à la municipalité de Lausanne, le 8 mars prochain. Franziska Meinherz, Johann Dupuis, Léonie Kovaliv, Julien Nagel, Agathe Raboud Sidorenko et Guillaume Matthey forment "un ticket combatif" pour plus d'égalité, de justice et de dignité.
La formation de la gauche radicale veut faire de Lausanne "une ville réellement écologique et solidaire" et "accessible à tous". Elle estime que l'alliance rose-verte à la tête de la municipalité depuis bientôt 40 ans n'offre aucune réponse à la hauteur des défis climatiques et sociaux, écrit-elle lundi dans un communiqué.
Le ticket est composé de membres de Solidarités et d'indépendants de gauche, issus des syndicats et des mouvements sociaux. Il défend une politique de 100% de loyers abordables, des transports publics efficaces et gratuits ainsi des offres culturelles et sportives gratuites pour les personnes à faibles revenus.
Les candidats veulent lutter contre la précarité et les addictions en investissant dans le travail social, l'animation socioculturelle et les dispositifs de réduction des risques. Ils réclament également une profonde transformation de la police lausannoise "pour éliminer le racisme systémique et les violences policières".
Candidats désignés
La plupart des partis ont désormais désigné leurs candidats pour les prochaines élections communales. Les socialistes partent à trois avec les sortants Emilie Moeschler et Grégoire Junod, associés au nouveau venu Julien Eggenberger. Les Vert-e-s lancent leurs élus sortants Natacha Litzistorf et Xavier Company. Le Parti ouvrier et populaire (POP) présente un nouveau candidat, Xavier Roth.
Le PLR mise sur un trio avec Pierre-Antoine Hildbrand (sortant), Marlène Bérard et Mathilde Maillard. L'UDC propose trois candidats, Valentin Christe, Fabrice Moscheni et Patrizia Mori.
Depuis plusieurs années, l'exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR). Florence Germond (PS) et David Payot (POP) ne se représentent pas en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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