Suisse
Succession Leuthard : Viola Amherd candidate
La conseillère nationale valaisanne Viola Amherd (PDC) sera candidate à la succession de Doris Leuthard au Conseil fédéral. Le PDC du Haut-Valais a annoncé officiellement mercredi sa candidature.
Viola Amherd se déclare par un communiqué de presse en raison d'une hospitalisation suite à des calculs rénaux. Présidente du PDC haut-valaisan, Franziska Biner précise que Mme Amherd n'est actuellement pas en mesure de s'exprimer en public. Elle se présentera devant les médias en novembre.
Agée de 56 ans, Viola Amherd est considérée comme une candidate sérieuse pour succéder à Doris Leuthard au Conseil fédéral. Avocate de formation, elle a commencé sa carrière politique en 1992 avec une élection à l'exécutif communal de Brigue (VS). Elle accède à la vice-présidence de la ville en 1996, puis à la présidence en 2000, poste qu'elle occupe jusqu'en 2012.
Elle est élue au Conseil national en 2005, en remplacement de Jean-Michel Cina élu au Conseil d'Etat valaisan. Malgré une certaine discrétion, elle apparaît en 18e place des parlementaires les plus influents, selon un classement établi en 2017 par la Sonntagszeitung.
Déjà visée
Mais la conseillère nationale a essuyé une première salve il y a deux semaines. Le Walliser Bote a dévoilé une condamnation par un tribunal civil de l'hoirie du père de la conseillère nationale composée d'elle-même et de sa soeur. L'hoirie aurait encaissé des loyers trop élevés durant plusieurs années au détriment d'une ancienne filiale du groupe Alpiq. L'hoirie a été condamnée à rembourser, jugement contre lequel elle a fait appel.
Quatre candidats du PDC sont désormais en lice pour briguer la succession de Doris Leuthard. A la conseillère nationale valaisanne s'ajoutent le conseiller aux Etats zougois Peter Hegglin, nommé mercredi dernier par son parti cantonal, la conseillère nationale bâloise Elisabeth Schneider-Schneiter, intronisée jeudi tout comme la conseillère d'Etat uranaise Heidi Z'graggen.
Sept autres noms de prétendants possibles ont circulé ces dernières semaines. Tous ont renoncé à se porter candidat, le dernier en date a été le président du PDC suisse et conseiller national Gerhard Pfister (PDC/ZG). La semaine dernière, le conseiller aux Etats Pirmin Bischof (PDC/SO) avait annoncé son refus. Stefan Engler (PDC/GR), Martin Candinas (PDC/GR), Andrea Gmür (PDC/LU), Ruth Humbel (PDC/AG) et Daniel Fässler (PDC/AI) ont auparavant tous renoncé à se porter candidats.
Les Chambres fédérales doivent élire le ou la successeur de Doris Leuthard le 5 décembre prochain. Les sections cantonales du PDC ont jusqu'au 25 octobre pour présenter des candidates et des candidats. Une commission d'évaluation du groupe PDC aux Chambres évaluera les candidatures les 16 et 17 novembre et décidera du ticket qui sera présenté pour l'élection.
(ATS)
Suisse
Süssli veut des exercices entre les troupes au sol et l'OTAN
Le chef de l'armée suisse Thomas Süssli a demandé une intensification de la collaboration avec l'OTAN, a-t-il indiqué jeudi. Il souhaite notamment que les troupes au sol puissent s'entraîner avec l'alliance militaire comme les forces aériennes et les forces spéciales.
M. Süssli s'exprimait au téléjournal de SRF. Il n'a pas exclu de participer à des exercices de l'article 5 du traité de l'OTAN, celui dit "d'assistance", qui stipule que si un pays de l'alliance est attaqué, les autres membres promettent de lui prêter assistance. Il est important de comprendre les procédures d'engagement, les structures et les processus, a expliqué le chef de l'armée suisse.
La ministre suisse de la défense Viola Amherd a rencontré mercredi à Bruxelles le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg. Elle lui a notamment présenté ses souhaits de renforcer la collaboration entre la Suisse et l'alliance atlantique.
Bémol de l'OTAN
Concrètement, la Suisse souhaite participer davantage aux exercices de l'OTAN, développer l'interopérabilité entre l'armée suisse et l'alliance, renforcer sa participation aux centres de compétences certifiés par l'alliance atlantique, ainsi que collaborer plus étroitement dans les domaines de l'informatique, de la résilience et de l'innovation.
La conseillère fédérale avait laissé ouverte la question de savoir si elle pouvait aussi imaginer une participation de la Suisse aux exercices de l'article 5.
Le secrétaire général de l'OTAN a cependant exprimé son scepticisme quant aux souhaits de la Suisse de participer à davantage d'exercices communs. "Plusieurs alliés ont des réserves parce que la Suisse ne leur a pas permis de transmettre des munitions à l'Ukraine", a-t-il déclaré mercredi aux journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Grand Conseil vote un crédit de 9 millions pour s'équiper
Le Grand Conseil genevois a voté jeudi un crédit d'investissement de 9 millions de francs pour équiper les écoles avec les outils nécessaires à l'éducation numérique. Il s'agit notamment de répondre aux exigences du plan d'études romand.
Ce crédit doit permettre d'acquérir les tablettes et les ordinateurs pour les établissements de l'enseignement obligatoire et de l'enseignement du secondaire II afin de donner des cours de science informatique, d'usages des outils numériques et de réflexions sur les technologies de l'information.
Le projet du DIP qui visait initialement à équiper toutes les classes a été revu à la baisse depuis son lancement en 2019. Suite à un compromis obtenu en commission, les élèves les plus jeunes (1P-4P) ne sont pas concernés. Le crédit permet aussi d'inclure un lot de 300 ordinateurs destinés aux élèves dans le besoin.
Les programmes d’éducation numérique doivent être déployés d'ici 2025. "Genève doit se mettre à la page et suivre les autres cantons romands", a souligné Youniss Mussa, député socialiste. A titre de comparaison, le Conseil d'Etat vaudois a sollicité 48 millions de francs pour poursuivre le chantier de l'éducation numérique.
"Au numérique"
Les députés ont longtemps été divisés sur ce sujet. Les craintes portent sur l'accompagnement pédagogique adéquat pour cet enseignement "au numérique" et non pas "par le numérique".
La cheffe du Département de l'instruction publique (DIP) Anne Emery-Torracinta se réjouit du compromis dégagé en commission. "L'éducation au numérique est indispensable pour la formation des jeunes", a ajouté la magistrate. Elle a insisté sur l'importance de la "citoyenneté numérique". Le projet de loi a été accepté par 75 voix contre 10 et 4 abstentions.
Réforme informatique
Le Grand Conseil a voté dans la foulée un crédit d'investissement de près de 21 millions de francs pour rénover le système informatique du DIP. Il s'agit d'améliorer la gestion opérationnelle des établissements scolaires et de la formation professionnelle, ainsi que l’activité des quatre directions générales, du service de l’enseignement privé et du service de la recherche en éducation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève étoffe son arsenal législatif contre les discriminations
Genève se dote d'un nouvel arsenal législatif pour lutter contre les discriminations, revendiquant dans la foulée son rôle de pionnier en Suisse dans ce domaine. Deux lois, l'une générale et l'autre liée au sexe et au genre, ont été votées jeudi par le Grand Conseil.
"Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa situation sociale, de son orientation sexuelle, de ses convictions ou d’une déficience", a rappelé Céline Zuber-Roy, députée PLR en citant la Constitution cantonale. Ce principe général de non-discrimination doit être réaffirmé plus concrètement dans l'ordre juridique afin d’en assurer la réalisation, a-t-elle ajouté.
La première loi adoptée jeudi par 74 voix contre 11 et 3 abstentions est un texte à visée générale sur l'égalité et la lutte contre les discriminations. Elle prévoit des mesures de prévention à travers la formation, l'information et la sensibilisation. Elle impose aussi l'élaboration de plans cantonaux qui seront évalués et soumis au Grand Conseil. Des dispositions incitatives visent le secteur privé.
Canton pionnier
Cette loi générale est complétée par une loi sectorielle contre les discriminations liées au genre au sexe et au genre. Elle contient notamment une disposition pour la protection des familles arc-en-ciel. Le harcèlement dans l'espace public ou les procédés publicitaires sexistes sont strictement prohibés. Ce texte a été adopté par 72 voix contre 11 et 3 abstentions.
"Il n'existe aucune loi cantonale ou fédérale qui traite de manière aussi complète, tant la promotion de l'égalité que la lutte contre les discriminations et violences", a souligné Mme Zuber-Roy. La conseillère d'Etat Nathalie Fontanet, à l'origine de la loi, se réjouit que Genève poursuive son histoire en tant que canton des droits humains qui respecte les individus.
Non-binarité
Ce nouveau dispositif législatif n'a pas convaincu les extrêmes. Ensemble à Gauche estimait que la loi est lacunaire. La députée Françoise Nyffeler a ainsi dénoncé "l'invisibilisation des personnes non-binaires" qui ne sont pas mentionnées dans le texte. Elle aurait aussi voulu que la transidentité soit évoquée.
Mais la majorité a refusé de faire cette loi un outil pour imposer la reconnaissance d’un troisième sexe ou l’adoption d’un langage non-genré, dont le 'iel' est l’ambassadeur, a souligné Mme Zuber-Roy. Elle a ajouté que la "binarité des sexes bénéficie d’un fort ancrage culturel". "L’ouverture à laquelle les minorités ont droit ne leur donne en aucun cas le droit de pulvériser les repères majoritaires", selon Mme Zuber-Roy.
Diatribe
A l'opposé, le député UDC Marc Falquet estime que ce texte, certes justifié, favorise de manière excessive la victimisation. Il s'est ensuite lancé dans une diatribe sur les méfaits de la transition de genre précoce, alors que ce sujet n'est absolument pas abordé dans les textes discutés jeudi soir. Au final, tous les amendements proposés en plénière ont été rejetés.
D'autres lois sectorielles devraient compléter prochainement ces deux lois. L'objectif est de lutter contre les discriminations liées au handicap, à l'âge ou à l'origine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Soutiens mesurés pour le projet d'agglomération yverdonnois
AggloY devrait obtenir un cofinancement à hauteur de 30% pour une série de mesures de son projet d'agglomération de 4e génération, déposé en septembre 2021. Ce montant représente quelque 5,14 millions de francs. Mais la Confédération n'est pas entrée en matière pour un subventionnement global de 35%.
Compte tenu du faible taux de réalisation des mesures d'AggloY, la Confédération n'a pas souhaité entrer en matière pour un subventionnement global de 35%. Force est de constater que cet élément constitue une "perte regrettable" pour les huit communes de l'agglomération. Celles-ci ne manqueront pas de tenir compte des remarques formulées par la Confédération, indique jeudi un communiqué.
Sous réserve de l'approbation des Chambres fédérales, les fonds promis devraient être libérés fin 2023, permettant le démarrage des chantiers entre 2024 et 2028. Ces mesures concernent notamment un paquet de mobilité douce et de gestion du trafic, des arrêts de bus ainsi que le tronçon ouest de la voie verte de la Plaine de l'Orbe.
Mesures recalées
Les communes d'AggloY - dont font partie Yverdon-les-Bains et Grandson - regrettent que le réaménagement de la rue des Moulins, axe majeur en termes de continuité de création d'espaces publics, d'arborisation et de mobilité douce, n'ait pas été retenu. La mesure "axe principal d'agglomération secteur ouest" a également été recalée.
Le comité de pilotage d'AggloY "regrette ces décisions" et confirme que ces deux éléments sont considérés comme des projets prioritaires. Il continuera à "tout mettre en oeuvre" pour mener à bien ces projets, précise le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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