Suisse
Agriculture: le National ne veut pas d'assouplissements pour l'épandage
L'agriculture doit utiliser les techniques modernes pour réduire les excédents de nutriments dans les sols. Le National a enterré jeudi par 102 voix contre 83 une motion demandant de supprimer l'obligation d'utiliser dès 2022 des machines d'épandage modernes.
Depuis 2014, le Conseil fédéral a mis 160 millions de francs pour la transition vers l'utilisation de ces machines avec rampe d’épandage à tuyaux souples appelés "pendillards". Ce soutien se termine en 2019 suivi d'une période transitoire de deux ans. Dès 2022, ces méthodes deviendront obligatoires pour toucher les paiements directs.
La motion du conseiller aux Etats Peter Hegglin (Centre/ZG) voulait abroger cette obligation et demandait de poursuivre au-delà de 2021 le soutien financier. Ces machines sont coûteuses et un programme de soutien est plus efficace que des mesures contraignantes. L'épandage est déjà soumis à des restrictions strictes, a souligné Markus Ritter (Centre/SG).
Malgré le programme d’incitation, l’utilisation de "pendillards" n’augmente plus, a contré Jürg Grossen (PVL/BE). L’obligation est nécessaire pour faire diminuer encore les émissions d’ammoniac. Ces machines contribuent à réduire les émissions d’ammoniac à hauteur de 1,5%.
Une position partagée par le président de la Confédération Guy Parmelin. La voie suivie est tout à fait supportable et il y a de multiples exceptions prévues comme sur les terrains en pente ou les vergers, a-t-il déclaré. Les cantons de Thurgovie et de Lucerne ont envisagé la possibilité de rendre obligatoire le pendillard.
Pour lui, cette obligation contribue aux buts que s'est fixés la Confédération visant à limiter les excédents de fertilisants dans les sols et à limiter les pesticides dans l'agriculture. Une levée de l'obligation d'utiliser des pendillards nuirait à l'image de l'agriculture, selon le Vaudois.
Suisse
Les cyberattaques devront être obligatoirement signalées
La Suisse doit renforcer sa capacité de résistance aux cyberattaques. Celles-ci devront obligatoirement être signalées, mais pas les vulnérabilités. Le National a rejoint jeudi par 98 voix contre 59 le Conseil des Etats sur ce dernier point, au grand dam de la gauche.
Les deux Chambres s'étaient déjà accordées pour que la Suisse renforce sa capacité de résistance aux cyberattaques. Un signalement sera obligatoire si une cyberattaque grave met en péril le fonctionnement de l'infrastructure critique touchée.
La Chambre du peuple voulait également étendre l'obligation d'annonce aux vulnérabilités des équipements informatiques sous conditions, mais celle des cantons n'en a pas voulu.
Le National a finalement plié. Il est trop tôt pour passer à une telle obligation, une période d'observation est nécessaire, a concédé François Pointet (PVL/VD) pour la commission.
Les vulnérabilités sont au coeur du problème, si elles ne sont pas corrigées, c'est une porte ouverte aux cyberattaques, a argué en vain Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Servette à pleines dents dans la Coupe d'Europe
René Weiler et les Servettiens mordront ce jeudi à 18h45 à pleines dents cette rencontre "historique" de Ligue Europa contre le Slavia Prague.
"La pression ? Lorsque nous avons le bonheur de disputer le premier match en phase de poules de l’histoire du club, elle n’existe pas !" Le message de Weiler est clair.
Porté par près de 20'000 spectateurs, le Servette FC entend déjouer les pronostics face à un adversaire qui a cueilli 22 points sur 24 dans son championnat et qui a disputé les quarts de finale de l’Europa League en 2021 et de la Conference League en 2022.
"Nous aurons en face de nous une équipe très physique et en pleine confiance. Mais je crois en nos chances, affirme René Weiler. Je sens l’équipe en progrès. Je la crois capable d’agir et ne pas être simplement dans la réaction. Nous avons aussi le devoir de montrer quelque chose au public." Un public, même s'il n'est pas - encore ? - habité par la même ferveur que celui du Wankdorf mardi soir, qui avait joué pleinement son rôle devant Genk et les Glasgow Rangers.
Un nouveau système
Samedi lors du succès 4-1 à Bulle en Coupe de Suisse, René Weiler avait dessiné une équipe en 4-2-3-1 avec Alexis Antunes en soutien direct de Chris Bedia dans un rôle de 9,5. Tout indique que le Zurichois reconduira le même système et les mêmes hommes face au Slavia Prague. "Je perçois le potentiel de mes joueurs. Je constate aussi que certains, aussi, n’ont pas le niveau qu’ils devraient avoir", glisse-t-il sans doute à l’adresse de Nicolas Vouilloz et de Jérémy Guillemenot.
Le défenseur n’a pas été convoqué pour le match de jeudi alors que l’attaquant, la recrue phare du mercato, se retrouve désormais au bout du banc des remplaçants. Les deux anciens internationaux M21 risquent de rester encore longtemps dans la bordure avec un entraîneur qui revendique toute liberté dans ses choix même s’ils vont à l’encontre de deux joueurs formés au club.
Jérémy Frick no 1
Genevois jusqu’au bout des ongles au même titre que Vouilloz et Guillemenot, Jérémy Frick retrouvera, en revanche, sa place de titulaire dans la cage. Blessé lors du match retour à Genk, le capitaine n’a, à entendre René Weiler, jamais eu à douter sur son statut malgré l’intérim jugé réussi de Joël Mall.
Même si les bookmakers placent le Slavia Prague à la deuxième place du groupe derrière la Roma mais devant le Sheriff Tiraspol et le Servette FC, le rappel d’un passé plus ou moins lointain autorise un certain optimisme. En 2016, René Weiler, alors à la tête d’Anderlecht, avait éliminé le Slavia en barrage de l’Europa League. Quinze ans plus tôt, le Servette FC, qui était dirigé par Lucien Favre, avait sorti les Pragois au premier tour de la Coupe de l’UEFA grâce à une victoire 1-0 dans un match aller à Genève suivi par seulement 5286 spectateurs. Ce jeudi, ils seront quatre fois plus nombreux avec le secret espoir de vivre un scénario identique à celui du 20 septembre 2021 qui avait parfaitement lancé la dernière grande campagne européenne du Servette FC.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Deux candidates encore en lice au poste de rectrice
Deux candidatures internes sont encore en lice pour le poste de rectrice de l'Université de Genève (UNIGE). Elles ont été sélectionnées mercredi par l'assemblée de l'UNIGE après une première audition, a annoncé cet organe. Pour la première fois, l'alma mater sera ainsi dirigée par une femme.
Après le refus, en janvier, du Conseil d'Etat d'avaliser la candidature du professeur québécois Eric Bauce au poste de recteur, l'assemblée a choisi deux professeures issues de l'UNIGE. Audrey Leuba est doyenne de la Faculté de droit et Giovanna Di Marzo Serugendo, directrice du Centre universitaire d'informatique.
Les finalistes présentent des profils scientifiques excellents, tant en matière de recherche que d'enseignement dans des institutions qu'elles dirigent. Elles ont toutes les deux une grande capacité à mobiliser un réseau national et international et elles présentent un engagement fort pour l'excellence académique, relève l'assemblée.
La future rectrice sera désignée le 22 novembre et succédera à Yves Flückiger le 1er avril 2024, pour autant qu'elle soit nommée par le Conseil d'Etat genevois, en principe en décembre. Les deux finalistes présenteront leur programme le 1er novembre, lors d'une séance publique de l'assemblée.
Six candidatures féminines
En début d'année, le gouvernement avait rejeté le candidat retenu par l'assemblée, estimant qu'il n'était pas familier avec le système de formation helvétique et ne disposait pas d'un réseau lui permettant de défendre la place des hautes écoles en Suisse et en Europe. De plus, son âge - 62 ans - ne lui aurait pas permis de briguer un second mandat de quatre ans.
Un nouveau processus de recrutement a alors été ouvert en mai, lors duquel l'assemblée a reçu 25 dossiers de candidature. Sur les 22 dossiers jugés recevables, 16 ont été déposés par des hommes et six par des femmes. En outre, sept candidatures sur les 22 étaient internes à l'UNIGE.
Une commission de recrutement a été mise en place au printemps afin de faciliter et d'encourager l'émergence de candidatures, notamment féminines. En 2022, quatorze candidats, dont huit étaient recevables, avaient postulé. Aucune femme n'avait déposé de dossier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Swiss Medical Network achète la clinique lucernoise Montana
La clinique d'altitude lucernoise Montana, sise à Crans-Montana (VS), change de main: le canton de Lucerne et l'hôpital cantonal de Lucerne l'ont vendue pour 12,5 millions de francs à Swiss Medical Network, filiale d'Aevis Victoria.
Selon le communiqué commun diffusé mercredi, la vente intervient à la condition que l'exploitation de la clinique soit conservée, avec le personnel, pour une durée d'au moins deux ans.
La cession est intervenue en raison des besoins d'investissements dans la clinique. Par le passé déjà, la vente avait été envisagée, notamment dans le cadre de la consolidation du budget cantonal.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
VaudIl y a 3 jours
Le LEB fêtera ses 150 ans à Echallens
-
PeopleIl y a 3 jours
"Je suis le dernier des dinosaures" : Sylvester Stallone évoque sa longue carrière
-
SuisseIl y a 3 jours
La santé des Suisses moins bonne qu'avant le Covid (étude)
-
InternationalIl y a 3 jours
"Tout le monde a la Coupe en tête"
-
InternationalIl y a 3 jours
La situation en Russie "détériorée" depuis la guerre (experte ONU)
-
CultureIl y a 2 jours
La dépouille de Botero en Colombie pour un "dernier adieu"
-
InternationalIl y a 2 jours
Environ 76 millions de décès liés à l'hypertension évitables
-
ClimatIl y a 2 jours
Migration massive d'éléphants au Botswana à cause du manque d'eau