Suisse
Alain Berset se rend dans des quartiers pauvres à Buenaventura
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La Suisse s'engage pour l'aide humanitaire et la promotion de la paix en Colombie. Le président de la Confédération Alain Berset a visité mardi différents projets d'aide à Buenaventura, touchée par la violence et la pauvreté.
Il était le premier chef d'Etat étranger à se rendre dans des quartiers défavorisés de la ville. L'engagement de la Suisse dans de tels projets et en particulier dans la promotion de la paix est important, a indiqué M. Berset à Keystone-ATS, sur place à Buenaventura, une ville portuaire sur la côte Pacifique.
Il s'est dit particulièrement touché par le destin d'une femme de Punta del Este qui a perdu son fils dans un massacre il y a 18 ans. Le Fribourgeois s'est également entretenu avec un jeune qui vit dans un quartier de Buenaventura particulièrement touché par la pauvreté et la violence et qui s'engage dans le projet "Transformando Mentes" ("Transformer les mentalités").
"De la richesse circule sur la route plus haut. Des marchandises sont transportées en direction des ports. Mais ici en bas, nous ne ressentons rien de tout cela", a-t-il déclaré à Alain Berset.
Le président de la Confédération a en outre rencontré l'évêque Ruben Dario Jaramillo Montoya. Celui-ci tente de jouer le rôle de médiateur entre deux bandes criminelles dans la ville, notamment avec le soutien de la Suisse.
Violence et déplacements
Des différentes rencontres, il est ressorti que peu de progrès en direction de la paix ont été réalisés jusqu'à présent dans les régions colombiennes touchées par des conflits. La situation sécuritaire reste précaire.
Le déplacement de personnes constitue un gros problème humanitaire à Buenaventura. La ville accueille des personnes déplacées des régions rurales environnantes. Après la Syrie et l'Ukraine, la Colombie est l'un des pays qui compte le plus de déplacés internes. Rien qu'en 2022, quelque 83'000 personnes ont été déplacées.
En outre, des défenseurs des droits humains sont régulièrement tués. En particulier dans les zones rurales, différents groupes armés ont remplacé les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), comme des dissidents de l'ancienne guérilla, des groupes paramilitaires ainsi que des organisations criminelles.
Mettre les problèmes à l'agenda politique
Lors d'un entretien avec Keystone-ATS, Alain Berset a souligné le rôle que la paix joue aussi quant à la situation humanitaire. Sa venue permet de mettre à l'agenda politique les problèmes dont souffrent les régions visitées.
La Suisse soutient depuis des années des projets visant à renforcer les structures de la société civile, à protéger la population et à promouvoir la participation politique. En parallèle, elle s'engage aussi sur place dans des actions internationales, notamment du Programme alimentaire mondial, du Haut-Commissariat pour les réfugiés et de la Croix-Rouge internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Une activiste afro-brésilienne lauréate du Prix Martin Ennals
Une activiste afro-brésilienne contre les violences policières, Ana Paula Gomes de Oliveira, est lauréate cette année du Prix Martin Ennals à Genève. Elle recevra sa récompense le 26 novembre, a affirmé lundi la Fondation qui pilote ce Nobel des droits humains.
Mme de Oliveira a cofondé le collectif "Les Mères Manguinhos" après le meurtre de son fils de 19 ans dans une favela, abattu dans le dos par un policier militaire alors qu'il rentrait de chez sa petite amie. Elle "a tant donné, après avoir tant perdu", affirme le président du jury Hans Thoolen.
Et d'ajouter que "la violence raciste qui sévit dans les rues du Brésil mérite toute l'attention du gouvernement fédéral et de la communauté internationale". L'approche de la police contre les narco-trafiquants, qui fait souvent des dizaines de tués, provoque régulièrement la réprobation de l'ONU.
Outre Mme de Oliveira, une étudiante ougandaise qui lutte contre la corruption a été finaliste du prix cette année. Tout comme une militante tunisienne des droits humains toujours détenue arbitrairement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Roche revendique des succès cliniques contre la sclérose en plaques
La multinationale pharmaceutique Roche assure avoir observé une concrétisation du critère primaire établi pour le premier des deux programmes cliniques avancés sur le médicament fénébrutinib, développé contre la sclérose en plaques, baptisé Fenhance 2.
L'administration de la substance sur au moins 96 semaines a permis de réduire de manière sensible le taux annualisé de récidive de la maladie par rapport à un traitement au tériflunomide.
Le fénébrutinib a par ailleurs démontré une non-infériorité à l'Ocrevus (ocrélizumab) de Roche en matière de ralentissement de la forme primaire-progressive de la maladie dans le cadre du programme Fentrepid, indique un communiqué diffusé lundi.
Sans s'aventurer à ce stade sur le terrain des données quantifiées, Roche promet de détailler les résultats de ces programmes de recherche à l'occasion de prochains congrès médicaux, une fois disponibles les conclusions du volet Fenhance 1 d'ici à la fin de l'an prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
"La Suisse ne pourra pas se passer" du nucléaire, selon le Groupe E
La Suisse ne pourra pas se passer de centrales nucléaires, estime le directeur général du Groupe E. Selon lui, le recours croissant aux énergies renouvelables, couplé à l’abandon de l’énergie nucléaire, constitue un risque en matière d’approvisionnement énergétique.
"Nous allons vers une augmentation des risques. Je précise que je ne suis pas contre les énergies renouvelables, bien au contraire, cela fait des années que Groupe E les encourage. Mais il faudra impérativement disposer de centrales de réserve conventionnelles qui pourraient être démarrées en cas de besoin", soutient Alain Sapin dans un entretien accordé vendredi à La Liberté, en marge d'une conférence à Guin.
M. Sapin a expliqué à son auditoire de vendredi qu'il va falloir construire, ces 25 prochaines années, environ 80% des infrastructures nécessaires à l'approvisionnement énergétique du pays.
A la question de savoir comment cela allait se passer, il a répondu: "si on veut éviter les émissions de CO2, je ne pense pas qu'on pourra se passer de centrales nucléaires, même si cela ne fera pas plaisir à tout le monde. Nous avons des contrats avec la France, mais nous ne pouvons pas compter éternellement sur les autres. Il serait envisageable aussi d'avoir deux ou trois centrales à gaz pour passer l'hiver."
"Un virage politique"
Pour lui, il appartient désormais au monde politique d'opérer des choix. "En 2010, nous avions un projet nucléaire en sous-participation, mais tout s'est arrêté après Fukushima. Nous avons aussi déposé un projet de centrale à gaz de 400 mégawatts à Cornaux en 20122, rappelle-t-il.
"Depuis 2007, nous essayons de faire de l'éolien à Fribourg sans y parvenir. Ce n'est pas moi qui refuse tous ces projets. Il faudra probablement un virage politique assez sec, je ne sais pas si cela est possible en Suisse", ajoute M. Sapin.
Et de conclure en suggérant: "Je suis libéral de nature, mais peut-être pourrait-on nationaliser un peu le secteur énergétique, comme on l'a fait pour les autoroutes et les voies ferrées".
Dimanche, dans les colonnes de la NZZ am Sonntag, le ministre de l'Énergie, Albert Rösti, avait de nouveau mis en garde contre un risque de pénurie d'électricité en Suisse. "On ne peut pas se passer de l'énergie nucléaire", avait-il déclaré.
Le conseiller fédéral avait précisé ne pas souhaiter cette option, mais estimer que le développement de l'énergie hydraulique, solaire et éolienne progressait trop lentement. "Si, de manière inattendue, la filière éolienne décolle, que de nombreuses centrales hydroélectriques sont construites et que davantage de centrales solaires alpines voient le jour, je serai le premier à renoncer au nucléaire", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La politique à la traîne en matière de stockage d'énergie
Il existe plusieurs solutions techniques pour le stockage saisonnier de l'énergie. Mais la Suisse manque de lignes directrices claires pour les développer à grande échelle, selon un rapport des Académies suisses des sciences publié lundi.
Le stockage saisonnier de l'énergie est essentiel pour la transition énergétique, selon les Académies. Ces technologies, qui permettent de stocker l'énergie produite en été pendant plusieurs mois et de l'utiliser en hiver, devraient permettre de combler le déficit hivernal.
Dans le système énergétique actuel, les combustibles fossiles tels que le gaz naturel et le mazout jouent le rôle de stockage saisonnier dans les secteurs du chauffage et de la mobilité. Dans le secteur de l'électricité, ce sont principalement les centrales hydroélectriques à accumulation et, certaines années, les importations étrangères qui compensent les fluctuations saisonnières.
Consommation en hiver
Aujourd'hui déjà, la consommation d'électricité est légèrement plus élevée en hiver qu'en été. Cela s'explique principalement par des besoins de chauffage plus importants, l'éclairage et, en partie, les besoins industriels. Avec la progression de l'électrification, c'est-à-dire le remplacement des énergies fossiles par l'électricité dans les secteurs du chauffage et de la mobilité, cette différence va encore s'accentuer à l'avenir.
Dans le même temps, la sortie du nucléaire entraîne la disparition d'un important fournisseur d'électricité en hiver. Les besoins supplémentaires en production d'électricité qui en résultent devraient être compensés principalement par le développement du photovoltaïque. Cependant, celui-ci produit nettement plus d'énergie en été qu'en hiver.
Selon le rapport, l'ampleur du déficit hivernal est difficile à estimer. Dans les scénarios énergétiques pour 2050, celui-ci se situe entre 20 et 35 térawattheures, en fonction des possibilités d'importation et du développement des énergies renouvelables.
Nombreuses possibilités techniques
C'est donc la quantité d'énergie supplémentaire qui devrait être fournie ou stockée en hiver pour couvrir les besoins. Selon les auteurs du rapport, il existe de nombreuses solutions de stockage techniquement abouties.
Les accumulateurs de chaleur sont particulièrement prometteurs. Ils sont techniquement très avancés, relativement peu coûteux et peuvent non seulement transférer l'énergie entre l'été et l'hiver, mais aussi contribuer au refroidissement en été.
Selon les Académies, les accumulateurs chimiques, qui transforment l'électricité excédentaire en hydrogène, en méthane ou en carburant synthétique, offrent également une possibilité de stockage saisonnier.
Problèmes
Reste que les capacités de stockage saisonnier sont encore limitées en Suisse, notent les auteurs. C'est lié aux incertitudes économiques et aux obstacles réglementaires.
Le stockage saisonnier profite de fortes différences de prix saisonnières. Comme l'évolution des prix est incertaine, les risques liés à l'investissement sont grands. Afin de renforcer la compétitivité des solutions alternatives de stockage, le prix des énergies fossiles faciles à stocker devrait être fixé de manière appropriée, par exemple par le biais du prix du CO2.
Des questions en suspens concernant l'aménagement du territoire compliquent actuellement le développement des accumulateurs de chaleur. Des incertitudes réglementaires doivent également être clarifiées en ce qui concerne l'utilisation de l'hydrogène afin d'encourager les investissements et d'accroître la sécurité de la planification.
Il est également nécessaire, selon les chercheurs, de clarifier les accords internationaux. L’accord sur l’électricité avec l’UE aura un impact majeur sur la nature et la quantité nécessaire de stockage saisonnier. La décision relative à l’accord sur l’électricité influencera sans doute aussi l’issue d’autres accords par exemple sur l'hydrogène et le biométhane.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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