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Suisse

Alain Berset veut un salaire des femmes équitable

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Le conseiller fédéral Alain Berset a elevé qu'un accord institutionnel avec l'UE ne sera possible qu'en cas de consensus entre les réserves de la population suisse et les attentes des 28 Etats membres. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

"Il n'y a aucune alternative à un multilatéralisme fort" pour l'avenir du travail. Alain Berset a vanté à Genève le tripartisme de l'OIT, institution dont la Suisse préside la conférence du centenaire lancée lundi. Il a appelé à un salaire "équitable" pour les femmes.

Au total, plus de 40 chefs d'Etats et de gouvernements sont attendus durant la dizaine de jours de la réunion de l'Organisation internationale du travail (OIT). Le président italien Sergio Mattarella a été le premier parmi eux à s'exprimer lundi après-midi. Son homologue français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel suivront mardi matin, avant peut-être la Britannique Theresa May dans l'après-midi.

Le président italien a relevé que le travail restait encore l'une des composantes pour la paix, 100 ans après le lancement de l'OIT à la sortie de la Première Guerre mondiale. Flanqué du numéro deux du gouvernement Luigi Di Maio, le chef de l'Etat a déploré le manque d'implication internationale pour les travailleurs migrants. Alors que son pays a durci ces derniers mois le ton pour l'arrivée de migrants et réfugiés vers ses côtes.

Sans surprise, l'ambassadeur Jean-Jacques Elmiger, du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) et élevé au rang de secrétaire d'Etat pour l'occasion, a été élu à la présidence de ce Parlement mondial du travail. Il a souhaité que l'OIT continue à mettre en valeur la Genève internationale et a salué "100 ans de lutte pour la justice sociale au service de la paix".

De son côté, le conseiller fédéral a défendu l'importance de l'OIT "à l'ère du tout numérique" et de la mondialisation, appelant les Etats à oeuvrer en partenariat plutôt qu'à remettre en cause le libre-échange. "Nous avons plus que jamais besoin de standards communs pour assurer une concurrence loyale entre les pays", a-t-il affirmé.

Consensus avec l'UE

Devant quelques journalistes, il a ensuite ajouté qu'une solution sur les mesures d'accompagnement pour arracher un accord institutionnel avec l'UE passerait par un "consensus". Acceptable par la population suisse comme pour les partenaires européens, "comme dans tous les pas" réussis avec les Vingt-Huit.

A quelques jours de la grève des femmes en Suisse, le chef du Département fédéral de l'intérieur (DFI) a estimé "essentiel" de leur garantir un salaire "équitable et décent". Et d'appeler les pays à rejoindre la Coalition internationale pour l'égalité de rémunération d'ici 2030 (EPIC), pilotée notamment par l'OIT.

Les membres de l'organisation doivent adopter une Déclaration du centenaire pour établir des politiques centrées sur les êtres humains face aux défis numériques. "L'avenir du travail n'est pas préétabli. Nul ne le décidera à notre place. Les robots ne le feront pas", a affirmé le directeur général de l'OIT Guy Ryder.

Face aux "risques de précarisation", le conseiller fédéral a lui appelé à un "partenariat social fort". Une condition selon lui pour une croissance économique durable et favorable à l'environnement.

Suisse sur une liste noire

Le modèle tripartite de l'OIT entre autorités, employeurs et syndicats doit "se multiplier", dit M. Berset. Or, la Suisse figure sur une liste noire de l'organisation, parmi 40 pays accusés de violer leurs obligations internationales.

Celle-ci sera raccourcie environ à 25 pays, décision attendue mardi selon des sources convergentes. L'OIT estime que les travailleurs actifs dans les syndicats en Suisse ne sont pas assez protégés d'un licenciement. Ils devraient bénéficier d'une compensation financière plus importante s'ils sont sanctionnés pour leurs efforts dans ce cadre.

Dans son discours, M. Berset a aussi appelé à continuer à investir dans l'éducation pour garantir l'emploi des jeunes et dans la formation tout au long d'une carrière professionnelle. Mais aussi dans la protection sociale pour des sociétés plus "compétitives". En marge de la réunion, il a rencontré le Premier ministre népalais KP Sharma Oli et les représentants tripartites suisses qui assistent à la conférence.

La délégation gouvernementale est dirigée par le chef de la Direction du travail du SECO Boris Zürcher. Celle des employeurs par le directeur général de la Fédération des entreprises romandes (FER) Blaise Matthey et celle des travailleurs par le secrétaire général de l'Union syndicale suisse (USS) Luca Cirigliano. Au total, près de 5800 personnes participent à ces discussions.

(KEYSTONE-ATS)

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Football

L'Angleterre renverse l'Italie et se hisse en finale

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Chloe Kelly (18) a transformé en deux temps le penalty de la victoire (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Angleterre jouera dimanche à Bâle sa deuxième finale d'affilée dans un Euro dames.

Les "Lionesses", tenantes du titre, ont renversé l'Italie (2-1 après prolongation) mardi soir au Stade de Genève devant 26'539 spectateurs dans la première demi-finale.

Les joueuses de Sarina Wiegman, qui se frotteront à l'Espagne ou à l'Allemagne dimanche dès 18h au stade ultime, sont une nouvelle fois revenues de très loin. Et ce fut même encore plus chaotique qu'en quart de finale face à la Suède, qui menait encore 2-0 à la 78e avant de s'incliner aux tirs au but.

Menée au score depuis la 33e après un but inscrit en contre par Barbara Bonansea, l'Angleterre a ainsi égalisé à la... 96e sur un missile de sa "joker" Michelle Agyemang. Neuf minutes plus tôt, l'Italie avait manqué le but du k.o, Emma Severini manquant alors l'immanquable à moins de cinq mètres du but anglais.

Les Italiennes n'ont rien lâché. Mais elles n'ont quasiment rien montré en prolongation. Et, deux minutes après qu'Agyemang avait trouvé la transversale sur un lob, un penalty transformé en deux temps par Chloe Kelly à la 119e minute a permis aux vice-championnes du monde 2023 de s'éviter une nouvelle séance de tirs au but.

Coaching gagnant

Cette qualification n'est pas imméritée. Les Anglaises ont dominé d'entrée les débats, sans parvenir à trouver la faille dans un premier temps malgré plusieurs occasions d'ouvrir la marque. L'entrée en jeu à la mi-temps de Beth Mead, qui a remplacé une Lauren James décevante, a changé le cours du match.

Mais ce sont bien les introductions successives de Chloe Kelly (77e), buteuse décisive lors de la finale de l'édition 2022 face à l'Allemagne, et d'Agyemang (85e) qui ont permis d'enfin dynamiter la défense italienne. La profondeur du banc anglais aura donc fait la différence mardi soir.

Wiegman pour un "hat-trick"

Sarina Wiegman, dont le coaching fut une nouvelle fois gagnant, vivra donc sa troisième finale continentale consécutive dans la peau d'une sélectionneuse. Titrée à la tête des Pays-Bas en 2017, la Néerlandaise de 55 ans avait remis ça cinq ans plus tard avec l'Angleterre dont elle a pris les rênes en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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Lors du prochain tirage vendredi, 129 millions de francs seront en jeu. (photo symbolique) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 8, 15, 26, 33 et 41 et les étoiles 9 et 10.

Lors du prochain tirage vendredi, 129 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les résultats trimestriels de Temenos bondissent

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Pour 2025, la direction de Temenos a revu ses objectifs formulés fin avril à la hausse. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'éditeur de logiciels bancaires Temenos a enregistré un chiffre d'affaires en nette croissance au deuxième trimestre 2025, ayant pu conclure quelques grands contrats ainsi que ceux retardés du premier trimestre.

Pour l'ensemble de l'exercice, la direction revoit ses objectifs à la hausse. Entre avril et la fin juin, les recettes du groupe genevois se sont établies à 277,6 millions de dollars (220,2 millions en francs au cours du jour) soit une hausse de 16% à taux de change constants (TCC) par rapport à la même période un an plus tôt, fait savoir Temenos dans un communiqué paru mardi après la clôture boursière.

Les revenus de logiciels ont contribué à hauteur de 124,5 millions (+24%) à cette performance, ceux de la maintenance à 120 millions (+10%) et ceux des services à 32,8 millions (+6%).

Le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) s'est quant à lui envolé de 28% en glissement annuel à 111,6 millions de dollars et la marge afférente a gagné 4 points de pourcentage à 40,2%, contre 36,4% en 2024. Le bénéfice par action (BPA), un indicateur très attendu des marchés, a gagné 36% à 1,22 dollar.

Ces résultats vont bien au-delà des attentes du consensus AWP, dont les analystes interrogés tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 253,0 millions, un Ebit à 82,9 millions et une marge afférente de 32,9%.

"Je suis satisfait de notre performance au deuxième trimestre, qui a plus que compensé le ralentissement du début de l'année. Nous avons bénéficié d'un environnement commercial stable et d'une bonne exécution, en particulier en Europe et dans les Amériques", a déclaré le directeur général du groupe, Jean-Pierre Brulard.

Celui qui est à ce poste depuis mai 2024, a ajouté que l'entreprise avait pu conclure quelques grands contrats, en plus de rattraper tous les contrats retardés du premier trimestre.

Pour 2025, la direction réhausse ses objectifs formulés fin avril, à savoir un résultat d'exploitation (Ebit) d'au moins 9%, contre 5% auparavant et une progression du BPA de 10 à 12%, contre 7 à 9%. Pour les revenus des licences de logiciels (abonnements et SaaS), une poussée d'au moins 6% est anticipée, alors qu'elle était escomptée à entre 5 à 7% ce printemps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Rebecca Ruiz justifie les coupes dans la santé vaudoise

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Dans une interview à 24 heures, Rebecca Ruiz explique pourquoi les Pôles santé du Pays-d'Enhaut et de la Vallée de Joux sont particulièrement touchés par les coupes budgétaires (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Alors que l'Etat de Vaud doit économiser dans le secteur de la santé, sa ministre Rebecca Ruiz justifie les coupes budgétaires prévues. Dans une interview accordée à 24 heures, elle explique notamment pourquoi les Pôles santé de régions excentrées, au Pays-d'Enhaut et à la Vallée de Joux, sont particulièrement touchés.

"En moyenne cantonale, le financement par habitant là où il y a un hôpital de la Fédération des hôpitaux vaudois (FHV) est de 216 francs. La vallée de Joux est à 908 et le Pays-d'Enhaut à 1393 francs. Pour ces deux, le soutien cantonal représente environ un tiers de leur financement", explique mardi la conseillère d'Etat au quotidien vaudois.

Tandis que les hospitalisations baissent, ce financement devient "trop important par rapport aux investissements nécessaires pour mettre les infrastructures hospitalières aux normes", note-t-elle. Et d'ajouter que ces pôles doivent "mieux collaborer" avec les hôpitaux régionaux de référence, "vers lesquels les patients se dirigent davantage."

Le rôle de ces Pôles santé n'est toutefois pas remis en cause. "Ils doivent se concentrer sur leur mission de base, à savoir des soins coordonnés entre la médecine générale, les soins à domicile, les EMS et les établissements psychosociaux", assure-t-elle.

Toutefois, Rebecca Ruiz souligne "qu'il n'est pas possible d'assurer les mêmes types de prestations partout", notamment pour des raisons de sécurité pour les patients, "car il faut une certaine taille critique et un nombre d'interventions minimum", mais aussi parce que "les plateaux techniques coûtent extrêmement cher pour peu de patients."

Selon la ministre socialiste, "garantir un service public de qualité, c'est utiliser l'argent public au bon endroit."

Respect de la collégialité

Les Pôles santé ne seront toutefois pas les seuls impactés par les économies. Le CHUV, par exemple, sera également concerné. "Il va être touché, mais comme pour d'autres politiques publiques, les montants ne sont pas arrêtés définitivement", indique la cheffe du Département de la santé et de l'action sociale.

Alors que son propre parti, le PS, critique ces mesures d'économie, Rebecca Ruiz assure qu'elle ne va pas s'opposer publiquement aux décisions prises au sein du Conseil d'Etat, dominé par la droite. "Mon devoir est d'abord d'essayer d'obtenir le maximum à l'intérieur de l'institution, que je respecte trop pour commencer à brandir publiquement des menaces de rupture de collégialité à chaque étape difficile. D'autant que le processus budgétaire ne fait que commencer", affirme-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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