Suisse
Alain Berset veut un salaire des femmes équitable
"Il n'y a aucune alternative à un multilatéralisme fort" pour l'avenir du travail. Alain Berset a vanté à Genève le tripartisme de l'OIT, institution dont la Suisse préside la conférence du centenaire lancée lundi. Il a appelé à un salaire "équitable" pour les femmes.
Au total, plus de 40 chefs d'Etats et de gouvernements sont attendus durant la dizaine de jours de la réunion de l'Organisation internationale du travail (OIT). Le président italien Sergio Mattarella a été le premier parmi eux à s'exprimer lundi après-midi. Son homologue français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel suivront mardi matin, avant peut-être la Britannique Theresa May dans l'après-midi.
Le président italien a relevé que le travail restait encore l'une des composantes pour la paix, 100 ans après le lancement de l'OIT à la sortie de la Première Guerre mondiale. Flanqué du numéro deux du gouvernement Luigi Di Maio, le chef de l'Etat a déploré le manque d'implication internationale pour les travailleurs migrants. Alors que son pays a durci ces derniers mois le ton pour l'arrivée de migrants et réfugiés vers ses côtes.
Sans surprise, l'ambassadeur Jean-Jacques Elmiger, du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) et élevé au rang de secrétaire d'Etat pour l'occasion, a été élu à la présidence de ce Parlement mondial du travail. Il a souhaité que l'OIT continue à mettre en valeur la Genève internationale et a salué "100 ans de lutte pour la justice sociale au service de la paix".
De son côté, le conseiller fédéral a défendu l'importance de l'OIT "à l'ère du tout numérique" et de la mondialisation, appelant les Etats à oeuvrer en partenariat plutôt qu'à remettre en cause le libre-échange. "Nous avons plus que jamais besoin de standards communs pour assurer une concurrence loyale entre les pays", a-t-il affirmé.
Consensus avec l'UE
Devant quelques journalistes, il a ensuite ajouté qu'une solution sur les mesures d'accompagnement pour arracher un accord institutionnel avec l'UE passerait par un "consensus". Acceptable par la population suisse comme pour les partenaires européens, "comme dans tous les pas" réussis avec les Vingt-Huit.
A quelques jours de la grève des femmes en Suisse, le chef du Département fédéral de l'intérieur (DFI) a estimé "essentiel" de leur garantir un salaire "équitable et décent". Et d'appeler les pays à rejoindre la Coalition internationale pour l'égalité de rémunération d'ici 2030 (EPIC), pilotée notamment par l'OIT.
Les membres de l'organisation doivent adopter une Déclaration du centenaire pour établir des politiques centrées sur les êtres humains face aux défis numériques. "L'avenir du travail n'est pas préétabli. Nul ne le décidera à notre place. Les robots ne le feront pas", a affirmé le directeur général de l'OIT Guy Ryder.
Face aux "risques de précarisation", le conseiller fédéral a lui appelé à un "partenariat social fort". Une condition selon lui pour une croissance économique durable et favorable à l'environnement.
Suisse sur une liste noire
Le modèle tripartite de l'OIT entre autorités, employeurs et syndicats doit "se multiplier", dit M. Berset. Or, la Suisse figure sur une liste noire de l'organisation, parmi 40 pays accusés de violer leurs obligations internationales.
Celle-ci sera raccourcie environ à 25 pays, décision attendue mardi selon des sources convergentes. L'OIT estime que les travailleurs actifs dans les syndicats en Suisse ne sont pas assez protégés d'un licenciement. Ils devraient bénéficier d'une compensation financière plus importante s'ils sont sanctionnés pour leurs efforts dans ce cadre.
Dans son discours, M. Berset a aussi appelé à continuer à investir dans l'éducation pour garantir l'emploi des jeunes et dans la formation tout au long d'une carrière professionnelle. Mais aussi dans la protection sociale pour des sociétés plus "compétitives". En marge de la réunion, il a rencontré le Premier ministre népalais KP Sharma Oli et les représentants tripartites suisses qui assistent à la conférence.
La délégation gouvernementale est dirigée par le chef de la Direction du travail du SECO Boris Zürcher. Celle des employeurs par le directeur général de la Fédération des entreprises romandes (FER) Blaise Matthey et celle des travailleurs par le secrétaire général de l'Union syndicale suisse (USS) Luca Cirigliano. Au total, près de 5800 personnes participent à ces discussions.
(KEYSTONE-ATS)
Lausanne
Affaire Dittli: les députés vaudois veulent "un rapport spécifique"
Le Grand Conseil vaudois veut faire "toute la lumière" sur l'affaire Dittli. Ses députés ont plébiscité une résolution demandant qu'une délégation des commissions de surveillance établisse un "rapport spécifique" sur les dysfonctionnements au Département des finances.
La démarche a été présentée mardi après-midi par les chefs des six groupes politiques. Dévoilant leur "réponse commune", ils ont affirmé qu'il était du devoir du Grand Conseil, dans ses compétences de surveillance du Conseil d'Etat, d'apporter des éclaircissements sur le rapport établi par Jean Studer. Ce dernier, mandaté comme expert indépendant, a formulé plusieurs griefs à l'encontre de Valérie Dittli, et notamment une demande d'annulation de taxations fiscales entrées en force et une possible violation du secret de fonction.
La délégation chargée d'investiguer devrait rassembler 11 ou 13 membres issus des Commissions de gestion (Coges) et des finances (Cofin).Les conclusions de son rapport sont attendues pour la fin décembre 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Un buste de l'homme d'Etat Jean Capodistrias inauguré à Genève
Après Lausanne, la Ville de Genève a son buste de Jean Capodistrias (1776-1831). Offert par la communauté grecque, il a été inauguré mardi à l'occasion de la Fête nationale grecque. Il est placé dans le parc des Bastions, devant le Palais Anna et Jean-Gabriel Eynard.
"Jean Capodistrias incarne les valeurs universelles de paix et de démocratie chères à Genève", a déclaré la maire de la Ville de Genève Christina Kitsos, elle-même binationale greco-suisse. Envoyé par le tsar Alexandre 1er à Genève en 1813, il y vécut plusieurs années avant d'être le premier gouverneur de la Grèce indépendante en 1827, a-t-elle rappelé devant les autorités du canton et des représentants de la République hellénique et de la communauté grecque.
Jean Capodistrias défendra les intérêts de Genève au Congrès de Vienne en 1815, aux côtés de Charles Pictet de Rochemont. Il contribuera à la rédaction de la Constitution suisse et à la reconnaissance internationale de la neutralité du pays. "Son buste nous rappelle son héritage de défense de la liberté, de la justice, de la solidarité internationale et de l'indépendance des peuples", a souligné la maire.
Au nom du Conseil d'Etat, le magistrat Pierre Maudet a relevé que le "destin exceptionnel" de cet "homme d'Etat visionnaire" méritait d'être rappelé dans l'espace public. Le buste est aussi une marque de l'amitié greco-suisse, a-t-il ajouté. Il est placé à deux pas de celui de Jean-Gabriel Eynard, qui fut l'ami de Jean Capodistrias et très engagé dans la lutte pour l'indépendance grecque.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Ormont-Dessous: crédit pour assainir un glissement de terrain
Le Grand Conseil vaudois a accepté mardi un crédit de 2,6 millions de francs pour financer la part cantonale des frais d'assainissement du glissement de terrain des Fontanelles, secteur situé sur la commune d'Ormont-Dessous dans la région des Diablerets. Celui-ci représente une menace pour une ligne ferroviaire, onze chalets d'habitation, des routes cantonale et communale, et une ligne électrique alimentant des hameaux de la région.
Le crédit a été accepté à l'unanimité (113 oui). La problématique spécifique du glissement de terrain risque de devenir de plus en plus préoccupante ces prochaines années, en raison des effets du changement climatique, a souligné en substance et de manière générale le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos.
Dans la région d'Ormont-Dessous, un glissement de terrain s'étend sur une longueur d'un kilomètre avec une largeur variant de 300 à 400 mètres et une profondeur pouvant atteindre 30 mètres à certains endroits pour un volume estimé de trois à quatre millions de m3. Le secteur en question est soumis à une surveillance depuis 2016.
En 2021, à la suite de pluies abondantes et répétées, la ligne ferroviaire Aigle-Sépey-Diablerets (ASD), exploitée par les Transports publics du Chablais (TPC), proche de ce glissement avait été endommagée. Elle avait nécessité des travaux de réhabilitation entre le mois de juillet 2021 et le mois d'août 2022.
La répartition financière pour cet assainissement se fait entre la Confédération, le Canton, la commune et les TPC.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Réfugiés: les abris PC resteront une option en cas d'afflux
Les abris de la protection civile (PC) resteront une option en cas d'afflux massif et inattendu de demandeurs d'asile dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a très largement confirmé mardi en troisième débat cette marge de manoeuvre que le Conseil d'Etat souhaitait aussi garder.
C'est dans le cadre d'une révision de la loi sur l'aide aux requérants d'asile et à certaines catégories d'étrangers (LARA) que les députés se sont prononcés sur un assouplissement de cette législation face aux situations extrêmes, à l'exemple de la guerre en Ukraine. L'idée centrale est de permettre d'alléger et d'accélérer les procédures d'accueil de réfugiés en cas de crise migratoire.
La modification de la loi prévoit par exemple d'installer ou de construire plus facilement et rapidement des centres d'accueil temporaires parallèlement au recours aux abris PC, notamment sur des terrains commerciaux ou industriels. Cette facilitation vaut également pour la construction d'infrastructures scolaires.
Le gouvernement avait plaidé pour garder une marge de manoeuvre avec les abris PC en "cas d'afflux massif et inattendu", comme le mentionne l'article dans la loi modifiée. La modification de l'ancienne loi prévoit aussi une meilleure coordination et information entre l'Etat, l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) et les communes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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