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Suisse

Campagne pour améliorer la couverture sociale des paysannes

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Parmi les 43'000 collaboratrices familiales, seules 30% sont annoncées à l’AVS comme employées ou indépendantes et perçoivent un revenu. On peut en déduire que les autres, soit environ 70%, ne sont pas rémunérées pour leurs activités en faveur de l’exploitation. (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Le secteur agricole lance une campagne pour améliorer la couverture sociale des paysans, notamment des femmes. Une liste de contrôle pour déceler le potentiel d'optimisation et une offre gratuite de conseil en sont les éléments-clés.

"Prendre ses responsabilités. S’équiper pour la vie": telle est la devise de la campagne lancée mardi par l'Union suisse des paysans, l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales (USPF), Prométerre et agrisano.

L’objectif est que le plus grand nombre d’exploitations possible vérifient leur situation à l'aide d'une simple liste de contrôle disponible sur www.ma-situation.ch et décèlent ainsi un besoin d’amélioration.

L’accent est placé sur l’examen des domaines de l’assurance indemnités journalières, de la prévoyance risque, de la prévoyance vieillesse et du partage des revenus. Si nécessaire, des informations spécialisées sur les différents thèmes sont mises à disposition.

Les exploitants remplissent la liste de contrôle de manière anonyme. A la fin, ils reçoivent une analyse de leur situation ainsi que les coordonnées d’un interlocuteur pour un entretien de conseil gratuit en assurances.

Rémunération pas réglementée

Des documents de l'Office fédéral de l'agriculture montrent que la rémunération du travail à la ferme et la couverture sociale des paysannes ne sont pas réglementées sur nombre d’exploitations.

"Le travail gratuit des membres de la famille est encore largement répandu et le patrimoine agricole encore majoritairement aux mains d'hommes", qui perçoivent le revenu, a souligné Anne Challandes, présidente de l'USPF, selon son discours écrit. "Cela peut entraîner des difficultés importantes pour les paysannes".

Ces dernières sont plus de 54'000 au total à travailler dans l'agriculture suisse, dont 12'000 à plein temps. Plus de 43’000 sont membres de la famille de l’exploitant, des conjointes pour la plupart. Seules 3300 femmes sont cheffes d’exploitation, ce qui concerne moins de 7% des quelque 50'000 fermes suisses.

Parmi les 43'000 collaboratrices familiales, seules 30% sont annoncées à l’AVS comme employées ou indépendantes et perçoivent un revenu. On peut en déduire que les autres, soit environ 70%, ne sont pas rémunérées pour leurs activités en faveur de l’exploitation.

Couverture sociale insuffisante

Or les personnes qui ne perçoivent pas de salaire ont souvent une couverture sociale insuffisante. Si les femmes mariées peuvent bénéficier d’une rente minimale à la retraite ou en cas d’invalidité grâce aux cotisations de leur mari, les risques de lacunes ne sont pas exclus. En outre, elles n’ont accès ni au 2e pilier ni à l’assurance maternité et ne possèdent souvent pas de prévoyance.

En cas de divorce, si la situation patrimoniale et financière entre les époux n’a pas été bien réglée auparavant, la paysanne aura des difficultés à prouver ses apports et à les faire évaluer de manière correcte. Quand elle y parvient, la femme est souvent placée devant le choix cornélien de renoncer à sa prétention pour ne pas mettre en danger l’exploitation et sa transmission à la génération suivante.

Se poser les bonnes questions

La campagne lancée par le secteur s’articule autour de questions concrètes, que tout couple d'agriculteurs devrait se poser: "Que se passe-t-il si nous nous séparons un jour?", "Que se passe-t-il si l’un de nous deux est victime d’un accident ou devient invalide?" ou "Que faire si j’ai aussi des projets pour ma retraite?".

Pour les organisations à l'origine de la campagne, un simple contrôle de sa situation et une offre de conseil accessible à tous doivent permettre d’améliorer la couverture sociale dans l’agriculture indépendamment de la politique agricole et de prévenir autant que possible les soucis financiers à la suite de coups du sort.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Des dangers naturels en hausse en Suisse à cause du climat

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Katrin Schneeberger, directrice de l'Office fédéral de l'environnement, a déclaré dans le "SonntagsBlick" que les dangers naturels devenaient plus fréquents et plus intenses. (Photo d'archives) (© Keystone/PETER KLAUNZER)

La directrice de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) lance un avertissement sur les risques liés au climat en Suisse. "Les dangers naturels deviennent plus fréquents et plus intenses et la Suisse devient plus vulnérable à cause de la densité de sa population".

Le dégel du pergélisol est un problème majeur qui rend les montagnes moins stables, avec pour conséquence des éboulements et des glissements de terrain plus fréquents, indique Katrin Schneeberger dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. Le réchauffement climatique ne concerne pas seulement les Alpes, mais aussi le Plateau, les villes et les agglomérations, "en bref, nous tous", ajoute-t-elle.

Les surfaces bétonnées des villes ne peuvent pas absorber l'eau en cas de fortes pluies, ce qui explique environ la moitié des dommages causés par les inondations, poursuit la directrice de l'OFEV.

Programme Adapt+

Elle relève en outre que les zones urbaines ne se rafraîchissent pratiquement plus pendant la nuit, ce qui nuit à la santé de la population. "Personnellement, je ne suis pas une grande fan des climatiseurs. On peut déjà faire beaucoup en matière de rafraîchissement avec des stores et des rideaux".

Pour promouvoir l'adaptation au réchauffement climatique, l'OFEV a lancé le programme Adapt+. Il permet de tester des revêtements routiers rafraîchissants ou de planter des arbres résistants au changement climatique afin de protéger les habitations, les routes et les voies ferrées des glissements de terrain, explique Mme Schneeberger.

La demande est très forte, précise la responsable, ajoutant qu'à moyen terme, elle sera probablement supérieure au montant disponible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le NIFFF récompense la Française Lucile Had¸ihalilović

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Le jury du NIFFF a récompensé la réalisatrice Lucile Had¸ihalilovic pour son film La Tour de glace (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Au terme de 9 jours de cinéma non-stop, le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF) a tiré samedi sa révérence sur une fréquentation en hausse. La réalisatrice Lucile Had¸ihalilovic décroche le prix H.R. Giger “Narcisse" pour son film La Tour de glace.

Le film raconte un conte moderne sur l'emprise et le désir porté par le duo d'actrices Clara Pacini et Marion Cotillard. La cinéaste française a reçu pour ce long-métrage un prix doté de 10'000 francs.

Emilie Blichfeldt a, pour sa part, remporté le Méliès d’argent pour The ugly stepsister, relecture féministe et queer de Cendrillon. Une mention spéciale est revenue au film franco-polonais Que ma volonté soit faite de Julia Kowalski.

Cette 24e édition du NIFFF devait se conclure avec la première européenne de "Hi-five", comédie fantastique coréenne. Elle a déployé un vaste panorama cinématographique avec 127 ½uvres issues de 42 pays.

Fréquentation en hausse

Cette année, le festival a inauguré son nouvel espace open air d'une capacité d'accueil de 800 spectateurs. Le lieu a rencontré un vif succès, affichant complet lors de plusieurs séances. Selon des premières estimations, le festival connaît une hausse de sa fréquentation avec 66'000 festivaliers contre 60'000 l'an dernier.

La 25ème édition du NIFFF se déroulera du 3 au 11 juillet 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Lors du prochain tirage mercredi, 11,6 millions de francs seront en jeu (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto samedi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 4, 9, 10, 14, 23 et 38. Le numéro chance était le 1, le rePLAY le 8 et le Joker le 672174.

Lors du prochain tirage mercredi, 11,6 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'Etat du Valais ordonne la fermeture du camping d'Arolla

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La région d'Arolla, au-dessus du Val d'Hérens est connue pour ces sports de montagne (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les autorités du Valais ont ordonné la fermeture du camping d'Arolla en raison des risques de lave torrentielle. La décision du Conseil d'Etat est tombée début juillet, après un recours des exploitants.

La présidente d'Evolène (VS) Virginie Gaspoz a confirmé samedi à l'agence Keystone-ATS une information du Nouvelliste et d'autres médias locaux. Après les intempéries de 2024 qui avaient entraîné des crues de la Borgne et fragilisé les berges, on savait que la carte des dangers serait actualisée, a-t-elle indiqué.

"On espérait qu'on pourrait exploiter le camping cette année encore, sachant que l'actuel plan de zone est en révision", a poursuivi l'élue. Mais le canton en a décidé autrement. La situation de danger du camping d'Arolla, au pied des montagnes et situé au bord de la Borgne, s'est aggravée, selon la Commission cantonale des constructions (CCC), autorité compétente pour les installations hors des zones à bâtir.

La commission a donc ordonné le 12 juin la fermeture immédiate du camping. Les gérants ont fait recours, mais l'Etat du Valais l'a rejeté, confirmant la fermeture programmée du camping pour le 13 juillet.

Dans un communiqué, le couple de propriétaires du camping dit se conformer à la décision rendue, mais regrette sa soudaineté et l'absence totale de préavis. "Par ailleurs, le contexte ne semble pas avoir été suffisamment pris en compte. Un plan d'évacuation existait déjà et a été mis en oeuvre sans difficulté l'an passé", relèvent-ils. De plus, une autorisation d'exploiter est en vigueur et le camping remplit sa mission d'accueil depuis 56 ans.

Les propriétaires déplorent qu'aucune solution fondée sur un renforcement du plan d'urgence n'ait été discutée avec les acteurs concernés. "La fermeture soudaine du camping met en péril non seulement leur entreprise, mais fragilise aussi l’ensemble de l’écosystème touristique local", préviennent-ils.

Blatten, Lourtier

Le camping d'Arolla, le plus haut de Suisse, recense 12'000 nuitées par année, dans une région connue pour ses activités de montagne. Dans leur communiqué, les gérants évoquent un "coup de massue".

La commune travaille actuellement à une relocalisation, a indiqué Mme Gaspoz. Si les propriétaires saluent cette initiative, ils déplorent l’absence d’avancée concrète à l’échelle cantonale.

Récemment, le Valais a fait les gros titres en raison d'une succession de catastrophes naturelles. Hormis le cas de Blatten, dans le Lötschental, le 28 mai dernier, des laves torrentielles ont dévalé dans le val de Bagnes en juin dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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