Suisse
L'Union syndicale suisse veut davantage de sécurité sociale
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Pour de nombreux salariés, la crise du coronavirus a eu des effets délétères. Et l'avenir n'est pas rose, estime l'Union syndicale suisse (USS), qui demande une "cure de sécurité sociale".
La situation économique et sociale est certes moins mauvaise en Suisse en comparaison avec d'autres pays. Les mesures prises ont permis d'éviter les dégâts sociaux les plus graves. "Mais la situation n'est pas acceptable pour autant", a souligné mardi le président de l'USS Pierre-Yves Maillard en conférence de presse.
Le chômage et le sous-emploi grimpent, constate l'USS. Les fermetures et autres restrictions ont fait exploser les emplois précaires et les écarts de revenus se sont creusés. Les normes minimales en matière de salaires et de conditions de travail sont souvent contournées à la baisse.
Les perspectives pour les mois à venir sont également préoccupantes. Aucune reprise notable n’est en vue sur le marché du travail. Même après la deuxième vague de la pandémie, un nombre extrêmement élevé de personnes ayant un emploi sont toujours sans travail.
Les aides liées à la pandémie doivent être maintenues malgré les ouvertures. Il s'agirait de les convertir en plan de relance dans un certain nombre de domaines, comme la culture ou l'hôtellerie, suggère Pierre-Yves Maillard.
Moins de revenu disponible
Les salariés les plus jeunes et les plus âgés sont plus touchés que la moyenne. De nombreux actifs de 15 à 24 ans ont disparu du marché du travail et leur taux d'activité a chuté, a relevé Daniel Lampart, premier secrétaire de l'USS.
Comme souvent, ce sont les travailleurs à faibles revenus qui sont les plus affectés par les effets de la pandémie. Avec le chômage partiel et le chômage tout court, les baisses de revenus se font cruellement sentir. "Il est inacceptable que le coût économique de la crise se porte sur les salaires les plus modestes", a critiqué M. Maillard.
Selon une estimation de l'USS, les personnes dans les classes de revenus les plus basses (jusqu’à 4000 francs bruts par mois) disposent d’environ 300 francs par mois de revenus en moins.
Parallèlement, les fermetures partielles de l’économie ont favorisé la prolifération des emplois précaires. Avec le boom des livraisons à domicile par des services de coursiers, les normes minimales en matière de conditions de travail sont trop souvent contournées.
Dégradation des conditions
Les personnes qui ont pu continuer de travailler malgré le semi-confinement ont souvent dû accepter d’autres types de dégradation de leurs conditions, par exemple dans la vente, pour le traitement des commandes en ligne, souligne Vania Alleva, présidente d'Unia.
"La pression est énorme pour que les salariés acceptent cet effritement sans rien dire. Car au final, les personnes au chômage partiel sont encore moins bien loties. C’est pourquoi il faut que le chômage partiel soit indemnisé à 100% pour les salaires jusqu’à 5000 francs et que les conventions collectives de travail (CCT) s’étendent", ajoute-elle.
Une crise sociale
Aujourd’hui, plus de 550'000 salariés dépendent de l'assurance-chômage en Suisse, soit 450'000 de plus qu’au début 2020, a rappelé Pierre-Yves Maillard. Ils se répartissent entre 400'000 personnes au chômage partiel et 50'000 chômeurs de plus. Ce demi-million de salariés vivent et doivent faire vivre leur famille avec au moins 20% de perte de revenu depuis des mois.
"Si des manifestations de colère et de désespoir apparaissent, y compris dans notre Suisse jusque-là si tranquille, c’est sur le fond de cette crise sociale", estime le président de l'USS. Les personnes qui ont traversé cette crise sans perte de revenu ou sans crainte de perte de leur emploi ont parfois de la peine à comprendre cette colère qui monte et la violence du sentiment d’injustice qui touche une partie importante et déjà précarisée de la population.
Exigences
Face à ce sombre tableau, l'USS exige un salaire minimum de 22 francs de l’heure et des CCT de force obligatoire aussi pour les nouveaux emplois qui se sont créés dans les services de coursiers et le commerce en ligne.
L'USS demande la restitution à la population des près de cinq milliards de francs de réserves excédentaires issues des primes-maladie. Ceci renforce le pouvoir d'achat et stimulera l'économie nationale.
Il faut aussi renoncer à tout programme d’austérité, surtout au niveau fédéral, afin que le chômage n’augmente pas encore davantage. Enfin, l'USS demande des garanties d’emploi dans les entreprises ainsi qu’un soutien aux jeunes en fin de formation dans leur recherche d’un futur emploi.
Suisse
Accord entre le Conseil communal de La Chaux-de-Fonds et une élue
Le Conseil communal de La Chaux-de-Fonds (NE) et une élue ont abouti à un accord lors d'une séance de conciliation mercredi devant le Tribunal de police de La Chaux-de-Fonds. Brigitte Leitenberg a reconnu que l'exécutif n'était pas antisémite.
La prévenue présente des excuses sincères pour les propos qu'elle a postés sur Facebook le 21 février et regrette les conséquences que ses propos ont eues sur les parties plaignantes. Selon l'accord, elle admet que "ses propos ont été offensants et excessifs".
La conseillère générale et députée PVL avait notamment écrit: "Honte à ceux qui comme les collabos, qui ont soutenu les nazis, ont validé le groupe haineux" (le Hamas). Les cinq conseillers communaux de La Chaux-de-Fonds Jean-Daniel Jeanneret, Théo Bregnard, Théo Huguenin-Elie, Thierry Brechbühler et Ilinka Guyot avaient déposé plainte pour diffamation.
Le Ministère public avait requis 30 jours-amende à 120 francs, avec sursis pendant deux ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
MSC Croisières commande 2 navires aux chantiers de Saint-Nazaire
L'armateur suisse MSC Croisières a annoncé mercredi la commande de deux nouveaux navires aux Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, dans l'ouest de la France, pour 3,5 milliards d'euros (3,2 milliards de francs).
La livraison de ces deux paquebots, dont la construction doit démarrer en 2029, est prévue respectivement en 2031 et 2032, précisent MSC et les chantiers de l'Atlantique dans un communiqué commun.
Ces deux nouvelles commandes portent à près de 7 milliards d'euros la valeur totale des navires que MSC Croisières a confiés aux Chantiers de l'Atlantique en 2025, après les deux autres paquebots de la série World Class signés en mai en marge du sommet Choose France.
Ces quatre navires rejoindront les quatre premiers paquebots de la série "World Class", d'une capacité de plus de 6.700 passagers : le MSC World Europa et le MSC World America, déjà en service, le MSC World Asia - dont la livraison est prévue en novembre 2026 - et le MSC Atlantic, qui doit entrer en service en 2027.
Avec ces six bateaux déjà en construction ou prochainement en chantier, le montant des investissements directs globaux engagés actuellement par MSC Croisières en France s'élève à 10,5 milliards d'euros, souligne le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Suisse
Une centrale laîtière suspend l'usage d'un additif de DSM-Firmenich
La principale centrale laitière norvégienne a annoncé mercredi suspendre "par mesure de précaution" l'usage d'un additif anti-méthane dans l'alimentation bovine, produit par DSM-Firmenich, après des problèmes de santé rapportés dans des troupeaux au Danemark.
Depuis début octobre, date à laquelle l'emploi de l'additif Bovaer est devenu obligatoire dans les élevages de plus de 50 vaches au Danemark, des éleveurs danois ont rapporté des cas de fièvre, diarrhée, réduction de fertilité et même de morts dans leurs troupeaux.
La pause décidée en Norvège est mise en place dans l'attente d'informations supplémentaires sur les causes de ces problèmes, a indiqué le groupe Norsk melkeråvare, filiale de la plus grande coopérative laitière Tine.
"À ce jour, aucun effet négatif documenté n'a été constaté en lien avec l'utilisation de Bovaer en Norvège", a noté le directeur de l'entreprise, Johnny Ødegård, dans un communiqué.
"Par mesure de précaution, Norsk Melkeråvare (...) choisit toutefois de faire une pause pendant que nous approfondissons nos connaissances", a-t-il ajouté.
Produit par le conglomérat helvéto-néerlandais DSM-Firmenich et approuvé par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), le Bovaer inhibe la production de méthane lors de la digestion des vaches.
Selon l'EFSA, le lait des vaches ayant ingéré du Bovaer est sûr pour la santé humaine, aucune trace de cette molécule de synthèse y ayant été retrouvée à ce jour.
L'additif permet de réduire de 20 à 45% les émissions de méthane des instestins des bovins.
L'élevage dans son ensemble, de la production de fourrage et d'engrais à la rumination des animaux, est responsable d'environ 12% des émissions de gaz à effet de serre causées par les humains.
Cela est largement dû aux rejets de méthane -le deuxième gaz causant le réchauffement derrière le dioxyde de carbone (CO2)- émis lors du processus de digestion des ruminants qui libèrent du méthane en éructant.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Lausanne
Campagne en faveur du droit de vote des personnes sous curatelle
Les associations vaudoises de défense des personnes en situation de handicap ont lancé mercredi la campagne en faveur du projet qui vise à accorder automatiquement le droit de vote communal et cantonal aux personnes protégées par une curatelle de portée générale. Selon elles, un oui dans les urnes le 30 novembre mettrait fin à une "privation discriminatoire".
Le décret du Conseil d'Etat soumis au vote a pour but de "garantir une égalité accrue et de renforcer la participation citoyenne de tous, en accord avec les principes fondamentaux de la démocratie", soulignent Solidarité Handicap Mental, Pro Infirmis, Cap-Contact, Pro Mente Sana, le Graap-Fondation, Insieme Vaud, ainsi que les 30 associations membres de Forum Handicap Vaud dans un communiqué commun.
Les organisations estiment que cette réforme est nécessaire avant tout pour des raisons d’égalité de traitement: aucune autre catégorie de la population n’a à prouver sa capacité ou sa légitimité à voter pour exercer ses droits civiques.
La mesure concerne une petite minorité de personnes: environ 1400 Vaudois font actuellement l’objet d’une curatelle de portée générale pour cause d’une incapacité durable de discernement. La modification constitutionnelle proposée permettrait de reconnaître leur capacité à participer à la vie publique, alors qu’elles sont aujourd’hui exclues du droit de vote et d’éligibilité.
Réflexion et décision
Les associations rappellent que la curatelle de portée générale est une mesure administrative visant la sauvegarde des intérêts de la personne et "n’empêche aucunement la réflexion et la prise de décision". Elles dénoncent par ailleurs une procédure "compliquée, longue et humiliante" pour récupérer ses droits politiques.
Quant au risque pour les personnes en situation de handicap d'être manipulé par des proches ou par l'entourage médico-social, il n'est pas plus important qu'ailleurs, a déclaré à Keystone-ATS Fabienne Segu de Forum Handicap Vaud. La captation de voix, pénalement répréhensible, ne serait d'ailleurs pas de leur fait.
Des lieux de formation et d'information existent par ailleurs pour aider les personnes à se forger une opinion. Solidarité-Handicap mental et la Fondation Eben-Hézer organisent ce type de sensibilisation.
Engagements internationaux
La proposition du Conseil d’Etat est "une solution simple et efficace pour démêler l’imbroglio législatif actuel", affirment les organisations. Elle permet également de respecter les engagements internationaux de la Suisse, notamment la Convention de l’ONU sur le droit des personnes handicapées (CDPH).
Vaud serait le quatrième canton à abroger ces restrictions après Genève, Appenzell Rhodes intérieures et Zoug, note Mme Segu. Les expériences menées dans ces cantons n’ont montré aucun dysfonctionnement ou dérive particulière.
Et évolution nationale
Cette démarche s'aligne également sur l'évolution nationale: les Chambres fédérales viennent de supprimer les discriminations privant 16'000 personnes en situation de handicap sous curatelle de leur droit de vote au niveau fédéral. Un pas qui mènera à une modification constitutionnelle, relève le communiqué.
Si l'objet est soutenu par la gauche, plusieurs voix se sont toutefois élevées contre cette réforme, notamment au Grand Conseil, où plusieurs députés UDC et PLR ont dit leur opposition. Les craintes de manipulations et que certaines personnes ne soient pas pleinement conscientes des enjeux de leur vote ont notamment été avancées par les opposants.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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