Coronavirus
Les clients de restaurant pas obligés de laisser leurs coordonnées
Les clients des bars et restaurants ne seront pas obligés de laisser leurs coordonnées dans les bars et restaurants qui rouvriront lundi. Le Conseil fédéral a décidé vendredi de ne pas intervenir sur le sujet.
Les clients ont donc tout intérêt à fournir leurs coordonnées. Si un employé du service tombe malade, le médecin cantonal pourra contacter les clients qui auront laissé leur nom, prénom et numéro de téléphone, a expliqué à la presse Daniel Koch de l'Office fédéral de la santé publique.
La protection des données sera assurée par la loi ad hoc. Les coordonnées ne pourront servir que pour le traçage et devront être détruites dès que ce but n'est plus à l'ordre du jour. Selon le plan de protection de Gastrosuisse, elles ne seront conservées que 14 jours.
Un contact par table
Les restaurants et bars devront observer ce modèle de Gastrosuisse dont le Conseil fédéral a pris connaissance vendredi et recenser les coordonnées des clients. Ils n'auront pas forcément besoin de recenser tous les clients, un contact par table suffira, a estimé le conseiller fédéral Alain Berset.
Chaque établissement sera libre de voir comment il procède. Les clients pourront refuser, car "depuis le début de la crise, le Conseil fédéral a évité autant que possibles les interdictions et misé sur la responsabilité individuelle", a précisé le ministre de la santé. Mais le succès de la stratégie d'endiguement dépend du traçage des contacts.
La plupart des conditions de la réouverture des établissements étaient déjà connues. Bars et restaurants pourront accueillir leurs clients à condition que chaque table ne compte que quatre personnes ou des parents avec leurs enfants. Les clients devront tous être assis et les tables espacées de deux mètres ou isolées avec un élément de séparation.
Fermeture à minuit
Les restaurants devront rester fermés entre minuit et 6 heures du matin. Ils devront limiter leurs activités à la remise de boissons et de nourriture. Pas question d'offrir des concerts ou des jeux, l'ordonnance adoptée vendredi les interdits.
Selon un aide-mémoire du gouvernement, les groupes de clients ne devront pas se mêler les uns aux autres. Les membres d'un groupe devront arriver et s'asseoir ensemble mais n'auront pas besoin de respecter la distance minimale de deux mètres entre eux.
Masque recommandé
Les serveurs ne seront pas obligés d'être masqués, mais le port du masque leur est fortement recommandé. Les cloisons ou les masques devraient aussi faire leur apparition en cuisine pour protéger les employés qui ne pourront souvent pas respecter les deux mètres de distance sur de longues périodes.
Des personnes de plus 65 ans pourront travailler dans le service avec des mesures de protection appropriées, comme un masque par exemple.
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Une meilleure surveillance en parallèle du versement des indemnités
Les indemnités en cas de réduction de l'horaire de travail ont été utilisées de manière opportune durant la crise du coronavirus, selon la commission de gestion du National. Elle a cependant pointé des améliorations possibles, notamment en matière de contrôles.
Les indemnités ont été versées rapidement aux entreprises touchées par l'arrêt des activités ordonné par le Conseil fédéral, a salué jeudi la commission dans un communiqué. Et le Secrétariat d'Etat à l'économie a apporté un soutien adéquat aux organes d'exécution dans les cantons.
Toutefois, il a dû fixer des priorités et a donc reporté certains contrôles, faute de ressources suffisantes. Or ces contrôles et la prévention des abus doivent accompagner le processus dès le départ.
Les contrôles encore en cours doivent être effectués dans les délais en vigueur. Ils visent à garantir que les indemnités perçues indûment puissent être réclamées aux entreprises fautives.
La commission a formulé sept recommandations au Conseil fédéral. Celui-ci a jusqu'au 1er mars 2024 pour prendre position.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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