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Coronavirus

Des rayons vidés dans les magasins suisses

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Il n'existe actuellement aucun risque de pénurie générale, rassurent les détaillants. (KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)
Des clients se sont rués dans les magasins suite aux mesures du Conseil fédéral pour lutter contre le coronavirus. Les rayons ont été partiellement vidés dans plusieurs villes suisses. Les détaillants assurent toutefois qu'il n'y a pas risque de pénurie.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont partagé entre vendredi soir et samedi des photos d'étals vidés de leurs légumes ou de leurs boîtes de conserve dans des grands magasins de Zurich ou de Bâle, mais aussi en Suisse romande.

Un porte-parole de Migros a confirmé à Keystone-ATS que certains magasins avaient des rayons en partie vides, malgré des capacités de livraison massivement augmentées et d'importants effectifs. Les collaborateurs ont travaillé 24 heures sur 24 pour approvisionner les différentes succursales en produits supplémentaires.

Les centres de distribution travaillent également avec des équipes supplémentaires, a précisé le porte-parole. Le personnel a été renforcé et davantage de livraisons sont effectuées pour approvisionner les magasins. Les capacités par route et par rail ont également été augmentées.

Forte demande

Un porte-parole explique qu'Aldi a initialement connu des difficultés de livraison, notamment de la part des fournisseurs italiens. Les articles manquants ont jusqu'à présent bien été remplacés par des produits alternatifs. Les magasins sont désormais approvisionnés quotidiennement avec l'assortiment complet.

Une porte-parole de Coop confirme pour sa part que la demande a de nouveau très fortement augmenté depuis vendredi. "Nous faisons tout notre possible pour assurer la disponibilité des marchandises". De manière générale, la demande a nettement augmenté depuis deux semaines.

Selon les détaillants, les achats supplémentaires concernent avant tout les aliments de longue conservation, les accompagnements, les produits surgelés, le papier toilette, la farine, le sucre et les produits pour se laver les mains.

Une première pour Aldi

Aldi n'a jamais observé un tel comportement d'achat depuis son entrée sur le marché suisse en 2005, confirme son porte-parole. Même les achats habituels avant les jours fériés ne sont pas comparables. Les entreprises interrogées n'ont toutefois fourni aucun détail sur l'ampleur de ces achats et leur impact sur leur chiffre d'affaires.

Il n'existe actuellement aucun risque de pénurie générale, rassurent les détaillants. Même dans la situation exceptionnelle actuelle, il n'est pas nécessaire de constituer d'importants stocks, qui dépasseraient de loin les besoins quotidiens.

"Nous continuerons d'assurer les livraisons la semaine prochaine et à remplir les rayons", assure le porte-parole de Migros. Ce dernier explique qu'il n'y a pas de pénurie pour les produits alimentaires et que le ravitaillement quotidien est assuré dans tous les cas. "Nos entrepôts sont bien approvisionnés".

Pas de panique, dit Mme Sommaruga

Vendredi, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a mis en garde contre toute panique, malgré les nouvelles mesures annoncées. "La situation est sérieuse, mais les mesures doivent continuer à être acceptables pour la population", a-t-elle déclaré devant les médias. Des fermetures généralisées de magasins ne sont pas à l'ordre du jour.

Le Conseil fédéral a décidé vendredi d'interdire les réunions de plus de 100 personnes jusqu'à fin avril, de fermer les écoles jusqu'au 4 avril dans toute la Suisse et de réintroduire des contrôles aux frontières. La Confédération mettra jusqu'à dix milliards de francs à disposition de l'économie ralentie par le coronavirus.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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