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Coronavirus: nouvelle application pour mieux identifier les lieux à risque

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Une personne scanne avec son smartphone un QR-Code grâce à l'application NotifyMe, une nouvelle app pour identifier des lieux à risque d'infection du Covid-19 devant une classe du campus de l'EPFL. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une nouvelle application pour identifier des lieux à risque d'infection au coronavirus a été créée en partie à l'EPFL. Complémentaire à SwissCovid, NotifyMe prévient les personnes risquant une contamination au Covid-19 à la suite de leur participation à un événement.

Cette "app" notifie les gens là où SwissCovid ne les avertira pas, soit dans les cas où les gestes et distances barrière sont observés mais insuffisants face à la diffusion par aérosols du coronavirus et de ses nouveaux variants, indique mardi l'EPFL dans un communiqué. Typiquement: une salle de réunion close pourtant réaménagée avec 1 mètre 50 entre chaque chaise. En effet, SwissCovid ne prévient pas les utilisateurs si les distances sont bien respectées.

Un nouveau protocole informatique nommé CrowdNotifier, développé en partie à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), évite justement que des événements de ce type ne déclenchent une chaîne de contamination. Tout comme celui qui anime SwissCovid, ce système est conçu de façon à protéger rigoureusement les données personnelles des utilisateurs, assure l'EPFL.

CrowdNotifier, dont le code source est public, fait apparaître une notification sur le smartphone si l'utilisateur a partagé un espace avec une personne infectée et contagieuse. En Suisse, l'application qui l'exploite se nomme NotifyMe Check-in. Elle a été développée par Ubique, qui avait aussi signé SwissCovid. Elle est téléchargeable gratuitement sur l'App Store (iPhone) et Google Play (Android).

Phase test depuis janvier

Un "pilote" destiné à tester son fonctionnement est en cours à l'EPFL depuis la fin janvier. Il se déploie depuis cette semaine dans plus d'une dizaine de salles de réunions, de travaux pratiques et de cafétérias, et sera progressivement étendu à l'ensemble du campus.

"Déployer NotifyMe à l'EPFL va nous permettre de renforcer notre plan de protection", explique Matthias Gäumann, vice-président pour les opérations et président de la commission opérationnelle Covid. "Cela permettra à nos étudiants et nos collaborateurs, s'ils doivent participer à certaines activités présentielles, de limiter le risque de contaminations en chaîne", ajoute-t-il.

Son principe de fonctionnement est comparable à celui des applications de suivi en usage dans de nombreux lieux publics. A une notable différence près, souligne l'EPFL: "NotifyMe n'enregistre ni ne communique aucune donnée personnelle, ne recourt ni au Bluetooth, ni au GPS et fonctionne de façon “décentralisée”, sur les téléphones de chacun. NotifyMe ne crée pas de base de données centralisée de qui visite quel événement, ni même une liste des événements eux-mêmes".

Prévenir tout le monde d'un seul coup

Concrètement, l'organisateur d'un événement (réunion professionnelle ou privée, bar, restaurant, manifestation culturelle, etc) crée sur notify-me.ch un QR-code qu'il met à disposition des participants. Ceux-ci le scannent avec l'application (check-in), puis signalent leur départ en partant (check-out). Leur téléphone enregistre alors un code correspondant à l'événement, ainsi que la date et l'heure d'arrivée et de départ.

Ces informations restent uniquement dans le téléphone, sous une forme chiffrée. Les événements peuvent être effacés manuellement ou disparaissent automatiquement après 14 jours.

L'enquête de proximité, réalisée systématiquement par les services des médecins cantonaux pour toute personne testée positive au Covid, détermine quels sont les lieux qui ont été fréquentés par le patient lorsqu'il était contagieux. Contactés, les organisateurs de ces événements qui auront utilisé NotifyMe pourront déclencher le processus qui permettra aux autres participants de recevoir automatiquement une notification.

Dans les deux heures au maximum, ces derniers verront un message apparaître sur leur appareil. Ils seront invités à s'isoler et à se faire tester, de manière à ne pas propager la contamination. On ignore encore quand l'application sera disponible pour le grand public.

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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