Rejoignez-nous

Coronavirus

Coronavirus - Sortie de crise: PLR, Verts, USS et usam avancent leur pions

Publié

,

le

Image prétexte (KEYSTONE/REUTERS POOL/Denis Balibouse)
Un jour avant que le Conseil fédéral ne présente un plan de sortie, le PLR, les Verts, l'USS et usam dégainent leurs revendications. Entre protection des personnes vulnérables et redémarrage rapide de l'économie, le curseur bouge selon la sensibilité politique.

La sortie de crise doit passer par une réduction rapide des restrictions, un concept pour protéger les personnes vulnérables et un retour à la normale du processus démocratique, a souligné mercredi Petra Gössi, la présidente du PLR.

Limiter au maximum les restrictions

Les mesures de protection devraient se concentrer sur les groupes à risque, afin de limiter au maximum les restrictions pour le reste de la population. Le PLR demande d'étendre dès que possible les tests de dépistage à l'ensemble de la population. Un pistage efficace doit également être mis en place pour interrompre rapidement les chaînes d'infection.

L'usam, qui préconise un "redémarrage intelligent" dès le 27 avril, se fait plus précise. Plusieurs associations professionnelles ont formulé des plans, qui ont été soumis au Conseil fédéral, pour une reprise progressive de leurs activités.

Le commerce de détail, les détaillants d'articles de sport et de chaussures s'appuient sur le modèle de ce que font déjà les grands distributeurs et les pharmacies. Les coiffeurs prévoient de minimiser les contacts avec leur clientèle, de renforcer les mesures de désinfection et de porter des masques.

Tournant écologique

Le groupe parlementaire des Verts soutient un programme d'impulsion pour un tournant écologique. Les Verts veulent affecter plusieurs milliards de francs à des mesures, qui doivent permettre aux secteurs touchés par la pandémie de devenir plus résilients.

Ce programme vise à renforcer les circuits économiques régionaux ainsi que la protection du climat et de l'environnement: cela créerait des emplois et une valeur ajoutée au niveau local, soulignent les écologistes.

De leur côté, les Jeunes Verts défendent l'introduction d'un revenu de base inconditionnel. Ils ont remis mercredi au Conseil fédéral une pétition allant dans ce sens, signée par 33'000 personnes.

Garantir les salaires

Pour l'Union syndicale suisse (USS), le maintien des emplois et du pouvoir d'achat est la condition nécessaire à une sortie de crise. Le tableau peint par l'USS est sombre: entre fin mars et le 9 avril, 10'000 personnes sont tombées au chômage. Outre cette vague de licenciements, un quart des ayants droit, soit 1,5 million de personnes, se sont inscrites au chômage partiel.

L'USS plaide pour de nouvelles mesures comme une garantie de paiement de leur salaire à 100% ou une réduction des primes d'assurance maladie, financée par la Confédération. Parallèlement, les entreprises qui recourent au chômage partiel doivent s'abstenir de licencier ou de payer des dividendes.

Il s'agit de trouver une solution pour les salariés particulièrement vulnérables face au virus, a plaidé Pierre-Yves Maillard, le président de l'USS mercredi. Alors que l'Office fédéral de la santé publique les invite "à tout prix" à rester à la maison, ces personnes sont contraintes de continuer à travailler.

"Nous aimerions que les épidémiologues s'occupent aussi du monde du travail, a poursuivi le Vaudois. Il faut que les cantons et la Confédération engagent des moyens pour assurer que les mesures de distance et de protection soient garanties."

Il décèle un décalage entre les moyens mis à disposition pour la répression et le contrôle dans le monde du travail: "On voit des forces de police qui mettent des amendes à des jeunes, cela représente beaucoup de forces engagées ici pour contrôler l'épidémie."

L'USS demande encore au Conseil fédéral de présenter une solution pour le financement de l'accueil de jour des enfants. Le PLR souhaite lui aussi que les structures d'accueil d'enfants restent ouvertes, afin d'éviter que les enfants soient confiés aux grands-parents. L’enseignement dans les écoles devrait reprendre après les vacances de printemps, avance encore le parti.

Limiter l'aide

Pour ce dernier, la Confédération devrait présenter à court terme un plan de réduction de la dette pour les obligations découlant de la crise liée au coronavirus. Ce parti appelle à ce que les mesures de soutien prennent fin le plus rapidement possible et ne veut pas que la crise soit "exploitée pour étendre l’Etat-providence à long terme".

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP

Publié

le

Contrats informatiques liés à la vaccination contre le Covid: manquements constatés à l'OFSP. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.

Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.

Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.

L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.

L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid

Publié

le

Nicolas Rimoldi, président de Mass-Voll, a annoncé par message vidéo l'aboutissement du référendum contre la prolongation de la loi Covid-19 (Archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.

Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.

"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.

Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.

"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.

Déjà deux fois oui

Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.

La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.

En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.

Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite

Publié

le

La décision de fermer les écoles a été influencée par les mesures prises à l'étranger, selon Daniel Koch (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique.

"Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation", explique l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.

La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon lui. "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre", raconte M. Koch. Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, "mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort".

Fermeture des frontières inutiles

Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet Daniel Koch. Et les fermetures des frontières ont été inutiles, à ses yeux. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.

Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. "Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations", explique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Le congrès américain déclassifie des renseignements sur le Covid-19

Publié

le

Le renseignement américain est divisé entre les tenants d'une fuite de laboratoire du coronavirus et ceux d'une exposition à un animal contaminé (archives). (© KEYSTONE/AP NIAID/NIH)

Le congrès des Etats-Unis d'Amérique a adopté vendredi une loi qui ordonne aux services de renseignements américains de déclassifier leurs informations sur l'origine du coronavirus. L'hypothèse d'une fuite de laboratoire est revenue au premier plan ces derniers temps.

Dans un rare moment d'union, les élus de la chambre des représentants ont voté ce texte à l'unanimité. Il avait déjà été adopté au Sénat avec le soutien des deux partis et il revient désormais au président américain Joe Biden de le promulguer.

La directrice du renseignement national, Avril Haines, aura alors 90 jours pour déclassifier "toute information sur les liens potentiels entre l'institut de virologie de Wuhan et l'origine du coronavirus".

Un nouveau coronavirus, responsable du Covid-19, est apparu il y a plus de trois ans dans cette province chinoise avant de s'étendre dans le monde entier, où il a tué au moins sept millions de personnes.

Renseignement divisé

Les communautés scientifiques et du renseignement ont immédiatement cherché à déterminer son origine, pour mieux prévenir et combattre une prochaine pandémie.

Auditionnée cette semaine au congrès, Avril Haines a souligné qu'il y avait un consensus large sur le fait qu'il ne s'agissait "ni d'une arme biologique ni d'une manipulation génétique". Mais la communauté du renseignement américain est divisée entre les tenants "d'une fuite de laboratoire" et ceux "d'une exposition à un animal contaminé", a-t-elle rappelé.

La première hypothèse, vivement contestée par les autorités chinoises, a gagné en crédit récemment, après avoir été jugée comme étant la plus probable par le directeur de la police fédérale (FBI) Christopher Wray et le ministère américain de l'énergie.

Dans la foulée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait exhorté tous les pays, notamment les Etats-Unis, à partager leurs informations sur l'origine du Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Certains rapports de force pourraient s’installer au sein de votre équipe… L’entente ne sera au rendez-vous que si chacun respecte l’espace des uns et des autres.

Les Sujets à la Une

X