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Économie

Credit Suisse annonce un emprunt de 50 milliards de francs à la BNS

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Credit Suisse a annoncé jeudi qu'elle allait emprunter jusqu'à 50 milliards de francs à la Banque nationale suisse (BNS) pour se "renforcer", après s'être effondrée la veille en Bourse. La banque zurichoise a annoncé une série d'opérations de rachat de dette pour 3 milliards. (KEYSTONE/M. Buholzer) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Credit Suisse a annoncé jeudi qu'elle allait emprunter 50 milliards de francs à la Banque nationale suisse (BNS) pour se "renforcer", après s'être effondrée la veille en Bourse. La banque a aussi annoncé une série d'opérations de rachat de dette pour 3 milliards.

La banque en difficultés "entreprend une action décisive pour renforcer à titre préventif ses liquidités", a-t-elle précisé dans un communiqué publié jeudi matin. Ces fonds supplémentaires vont renforcer le coeur de métier du groupe et l'activité avec la clientèle.

L'établissement, qui s'est retrouvé en pleine tempête boursière la veille, a indiqué qu'en utilisant 39 milliards de francs de cet emprunt, il sera en mesure de renforcer davantage, "avec effet immédiat", son ratio de liquidités.

Concernant les opérations de rachat de dette, Credit Suisse a détaillé avoir fait une offre en numéraire pour dix titres de dette en dollars pour un montant total maximum de 2,5 milliards de dollars, ainsi que sur quatre obligations en euros pour un montant maximum de 500 millions d'euros.

Pour le directeur général du numéro deux bancaire helvétique, Ulrich Körner, "ces mesures démontrent les actions décisives entreprises pour renforcer Credit Suisse", saluant au passage le soutien de la BNS et du régulateur Finma.

Le groupe bancaire zurichois, classé d'importance systémique par les autorités helvétiques, affichait à la fin de l'année dernière un ratio de fonds propres durs (Tiers 1) de 14,1%, contre 12,6% fin septembre. Le ratio d'endettement (CET1) était lui à 5,4%, en hausse par rapport aux 4,1% de fin septembre. Celui mesurant le niveau des liquidités atteint actuellement environ 150%.

Intervention de Paris et Washington

L'action Credit Suisse a lourdement chuté mercredi, dans un marché alimenté par les craintes pour le secteur bancaire. Le principal actionnaire du groupe bancaire zurichois, Saudi National Bank (SNB), a encore jeté de l'huile sur le feu en excluant tout nouveau soutien financier. A la clôture de la Bourse suisse, le titre s'est enfoncé de 24,2% à 1,697 franc, se rattrapant quelque peu après un nouveau plus bas historique à 1,55 franc.

Plus tard en soirée, la BNS et l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) avaient assuré le groupe de leur soutien. "Le Credit Suisse satisfait aux exigences en matière de capital et de liquidités imposées aux banques d'importance systémique. En cas de besoin, la BNS mettra des liquidités à la disposition du Credit Suisse", avaient déclaré la BNS et la Finma dans un communiqué commun.

Revenant sur les turbulences sur les marchés financiers ce mercredi, qui ont affecté les titres bancaires au niveau mondial et Credit Suisse tout particulièrement, les deux institutions ont insisté "qu'il n'existe aucun risque de contagion directe entre les problèmes auxquels sont confrontés certains établissements bancaires aux Etats-Unis et le marché financier suisse", faisant référence aux faillites des établissements américains SVB, Signature Bank et Silvergate Bank.

Face aux turbulences sur les marchés financiers, la Première ministre française Elisabeth Borne a demandé aux autorités suisses de régler les problèmes de l'établissement de la Paradeplatz. "Ce sujet est du ressort des autorités suisses. Il doit être réglé par elles", avait-elle affirmé devant le Sénat.

Aux Etats-Unis, le département au Trésor avait indiqué être en lien avec ses homologues des autres pays concernant la banque Credit Suisse, et surveiller la situation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Helvetia: feu vert des actionnaires à la fusion avec Baloise

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Les actionnaires d'Helvetia ont accepté à de larges majorités l'ensemble des points à l'ordre du jour concernant la fusion entre Helvetia et Baloise. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La fusion entre Bâloise et Helvetia franchit une 1ère étape. Réunis en assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de l'assureur Helvetia ont approuvé toutes les demandes concernant l'opération. Les propriétaires de Baloise doivent encore se prononcer .

A l'image de l'ensemble des six autres propositions soumises par le conseil d'administration, le contrat de fusion a été accepté à plus 97% des voix représentées lors de la réunion tenue à St-Gall, a indiqué vendredi à AWP un porte-parole d'Helvetia. Son approbation nécessitait une majorité des deux tiers.

Les propriétaires de l'assureur de Suisse orientale ont également validé l'ensemble des autres propositions liées à la naissance du futur numéro deux helvétique de la branche, à savoir le changement de raison sociale du groupe en Helvetia Baloise Holding ainsi que le transfert du siège de la nouvelle entreprise de St-Gall à Bâle.

Les actionnaires ont en outre désigné le conseil d'administration de la nouvelle société. Actuel président de l'organe de surveillance de Baloise, Thomas von Planta, a été élu en tant qu'administrateur d'Helvetia Baloise et à la présidence.

La conclusion de cette première étape n'a guère laissé place au suspense, l'actionnaire principal d'Helvetia, la coopérative Patria, laquelle détient aussi une participation importante dans Baloise, ayant apporté son soutien au projet dès son annonce le 22 avril dernier. Les actionnaires du groupe de bancassurance rhénan se prononceront dès 16h00, l'unique point à l'ordre du jour étant le contrat de fusion entre les deux partenaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés

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Les plaignants demandaient à être indemnisés par la Confédération en raison de la perte subie suite à la reprise de Credit suisse par UBS. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.

A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.

Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

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Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Credit suisse: les parties ont fini de plaider

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan annoncent la reprise de Credit suisse par UBS au soir du 19 mars 2023. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.

L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.

Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.

Les risques de la Bourse

La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.

A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.

Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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