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Économie

Credit Suisse anticipe une perte avant impôts de 1,5 milliard

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Credit Suisse, qui tient mercredi son assemblée générale extraordinaire sur l'augmentation de capital, risque de signer un cru 2022 dans le rouge (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Poursuivant sa réorganisation et face à un environnement difficile, Credit Suisse se prépare à inscrire des chiffres rouges vifs en 2022. Le numéro deux bancaire helvétique anticipe une perte avant impôts pouvant atteindre 1,5 milliard de francs au 4e trimestre.

Tant l'unité de gestion de fortune, Wealth Management, que celle de la banque d'affaires, en restructuration, devraient boucler le dernier partiel sur un débours.

Les mesures stratégiques visant à réduire le profil de risque du groupe, dont une réorganisation radicale de la banque d'investissement, devraient se refléter dans les résultats financiers à court terme, rappelle mercredi l'établissement zurichois en préambule à l'assemblée générale extraordinaire devant avaliser son augmentation de capital. Conformément à la stratégie de désinvestissement annoncée fin octobre, la banque a cédé sa participation dans Allfunds Group, et prévoit d'enregistrer une perte de près de 75 millions au titre de cette vente.

L'établissement ajoute prévoir comme attendu pour le 4e trimestre 2022 des charges de restructuration et des dépréciations immobilières de près de 250 millions de francs dans le cadre du coût de sa réorganisation. Les résultats finaux dépendront de plusieurs facteurs, notamment de la performance d'Investment Bank pour le reste du trimestre, de la poursuite de la sortie des positions non essentielles, d'éventuelles dépréciations de goodwill et du résultat de certaines autres actions, y compris d'éventuelles ventes immobilières, ajoute Credit Suisse.

Face à La baisse des dépôts et des actifs sous gestion, corollaires d'une contraction des produits d'intérêts, des commissions ainsi que des frais récurrents, la division de la gestion de fortune, Wealth Management, devrait achever le dernier trimestre dans le rouge. Du côté de la banque d'affaires, l'impact de l'abandon d'activités et "d'expositions non essentielles" sur les revenus devraient entraîner une perte substantielle, note la banque aux deux voiles.

Ralentissement des marchés des capitaux

Ce dernier secteur est touché par le fort ralentissement des marchés de capitaux et la réduction des activités de vente et de négoce, lesquelles exacerbent les baisses saisonnières normales. La banque s'attend à ce que ces conditions de marché perdurent dans les mois à venir.

Credit Suisse précise avoir connu au cours des premières semaines d'octobre 2022 des sorties de capitaux nettement plus importantes, celles-ci se montant au niveau du groupe à près de 6% des actifs sous gestion en date du 11 novembre. Dans la gestion de fortune, les reflux de fonds se sont réduits au regard des premières semaines d'octobre, mais pour l'heure la tendance n'a pas connu de retournement. Ces sorties représentaient environ 10% des actifs sous gestion à la fin du troisième trimestre 2022. Dans la banque suisse, la situation s'est stabilisée.

Comme annoncé le 27 octobre dernier, Credit Suisse a utilisé une partie de ses tampons de liquidités pour faire face à ces sorties de fonds et la banque est tombée en dessous de certaines exigences réglementaires au niveau des entités juridiques. Mais les exigences fondamentales du ratio de couverture de liquidité (LCR) et du ratio de financement stable net (NSFR) au niveau du groupe ont été maintenues.

La banque continue de mettre en oeuvre les actions stratégiques dévoilées il y près d'un mois, soit la restructuration radicale d'Investment Bank, une transformation accélérée des coûts et un renforcement et une réaffectation des capitaux. Ces mesures, dont la vente récemment annoncée d'une partie importante du Securitized Products Group (SPG) et d'autres activités de financement connexes à Apollo Global Management ainsi que les cessions prévues d'autres actifs du portefeuille à des investisseurs tiers, progressant à un rythme soutenu, affirme Credit Suisse.

Ces actions et d'autres mesures de désendettement, devraient renforcer les taux de liquidité et réduire les besoins de financement du groupe. Credit Suisse note encore progresser dans la réduction de la base de coûts du groupe de 15%, soit quelque 2,5 milliards de francs suisses, à l'horizon 2025, dont environ 1,2 milliard l'an prochain. Des actions visant à réduire les effectifs de 5% ont été lancées, et des réductions d'autres charges non liés à la rémunération sont en cours.

Credit Suisse confirme enfin son objectif de ratio de capital communiqué le 27 octobre 2022. Le groupe vise un taux de fonds propres dits durs (CET1) pré-réforme Bâle III de plus de 13,5% en 2025, tout en prévoyant de maintenir celui-ci a au moins 13% tout au long de la période de transformation de 2023 à 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Italie: l'inflation revue à la baisse en mars

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Les prix à la consommation ont augmenté de 0,1% en mars en Italie. (archive) (© KEYSTONE/KARL MATHIS)

L'inflation en Italie a été revue à la baisse en mars, à 1,2% sur un an, selon des données définitives, contre une estimation provisoire qui la donnait à 1,3%, même si elle reste plus élevée que celle de février, +0,8%, a indiqué mardi l'Istat.

Cette remontée des prix à la consommation est surtout due à une moindre baisse des tarifs de l'énergie par rapport au même mois de 2023, a expliqué l'Istat.

La hausse des prix en Italie reste cependant nettement inférieure à celle de la moyenne de la zone euro, qui est revenue en mars à 2,4% sur un an, selon les derniers chiffres d'Eurostat.

Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,1% en mars en Italie.

Les prix des produits énergétiques réglementés (passant de -18,4% à -13,8%) et non réglementés (de -17,2% à -10,3%) ont vu leur chute s'atténuer en mars.

Dans le même temps, la hausse a ralenti pour les prix des aliments non transformés, passant de +4,4% à +2,6%, et du tabac (de +2,6% à +1,9%), alors qu'elle a accéléré pour ceux des transports (de +3,8% à +4,5%).

Le "panier de la ménagère" (produits alimentaires, de nettoyage, de soin et d'hygiène) a vu sa progression décélérer, passant de +3,4% à +2,6%.

La hausse de l'indice d'inflation calculé selon les normes harmonisées de l'Union européenne (IPCA) s'est établie à 1,2% en mars sur un an.

Sur l'année 2023, les prix à la consommation avaient augmenté en moyenne de 5,7%, après 8,1% en 2022, grâce à l'accalmie sur les tarifs de l'énergie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Royaume-Uni: le chômage en hausse à 4,2% fin février

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En Angleterre, le taux de chômage augmente et les salaires diminuent. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le taux de chômage a augmenté au Royaume-Uni à 4,2% fin février, contre 3,9% à fin janvier, tandis que la croissance des salaires continue de montrer des signes de ralentissement, a annoncé mardi l'Office national des statistiques (ONS).

"Nous voyons les premiers signes que le marché du travail commence à se détendre", a relevé sur X (ex-Twitter) Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS.

La croissance des salaires hors bonus a atteint 6% pour les trois mois achevés fin février, en léger recul. Mais la hausse des revenus en termes réels, c'est-à-dire une fois l'effet de l'inflation pris en compte, accélère légèrement à 2,1%.

Ces chiffres sont scrutés de près par la Banque d'Angleterre (BoE), qui maintient depuis des mois un taux directeur élevé, à 5,25%, pour tenter de ramener l'inflation à son objectif de 2%, mais pourrait commencer à desserrer la pression dans les mois qui viennent.

Car un taux directeur élevé se traduit pour les particuliers comme les entreprises britanniques par une flambée des coûts du crédit, notamment immobilier, ce qui pèse sur des ménages déjà éprouvés par l'inflation et la crise du pouvoir d'achat, et sur l'économie.

Si l'inflation a nettement ralenti depuis son pic à plus de 11% fin 2022, à 3,4% sur un an en février, elle reste supérieure à l'objectif de 2%.

Mais "l'atténuation des pressions sur le marché du travail maintient (la banque centrale) sur la trajectoire d'une baisse des taux cet été", estime Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG UK.

"Le léger ralentissement de la croissance des salaires confortera la Banque d'Angleterre" pour qui ces données sont "un indicateur clé de la pression inflationniste" dans le pays, de même que "la hausse du taux de chômage dresse le portrait d'un marché du travail moins tendu", selon l'analyste.

Le taux de personnes "inactives", c'est-à-dire hors du marché du travail et ne cherchant pas d'emploi, a lui aussi augmenté entre décembre et février, et se situe à 22,2% des 16-64 ans.

Le nombre d'emplois non pourvus était par ailleurs légèrement plus élevé pour la période de janvier à mars, à 916'000, qu'à fin février, selon les données de l'ONS publiées mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le savoir-faire industriel de l'Arc jurassien en vitrine à Moutier

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Les machines de Tornos à Moutier (BE) font partie des produits phares de la région. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'industrie de l'Arc jurassien et du Jura bernois en particulier met son savoir-faire en vitrine à l'occasion du Siams, le salon de la chaîne de production des microtechniques qui s'est ouvert mardi à Moutier (BE). Quelque 15'000 visiteurs sont attendus.

Les 458 exposants représentent toute la gamme de production de la région, du décolletage aux machines-outils les plus sophistiquées en passant par les divers composants et les technologies. Le tout est destiné à des secteurs aussi divers que l'horlogerie mécanique, les techniques médicales, l'électronique ou l'automobile.

Une foule de professionnels et de curieux était présente lors du couper de ruban pour ce rendez-vous à la réputation internationale parmi les spécialistes.

L'industrie est le poumon du Jura bernois: un emploi sur deux émarge à ce secteur, a indiqué à Keystone-ATS le directeur de la Chambre d'économie publique, Patrick Linder. La région sort d'une "période d'activité industrielle extrême, historique", a-t-il ajouté. L'occasion de découvrir ses recettes lors du Siams.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les mises ou remises en location crèvent le plafond sur un an

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Sur un an, l'inflation locative atteint 5,5%, avec des disparités marquées entre cantons. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les loyers proposés pour des logements sur homegate.ch ont poursuivi leur escalade au mois de mars, renchérissant de 0,4%, indique mardi l'exploitant de ladite plateforme. Sur un an, l'inflation locative atteint 5,5%, avec des disparités marquées entre cantons.

Si les deux Rhodes d'Appenzell ont joui en mars d'un allègement de 1,1%, la Thurgovie d'un tassement de 0,6% et Bâle-Ville d'une érosion de 0,1%, tous les autres cantons ont vu leurs factures résidentielles prendre l'ascenseur. Les augmentations les plus nettes sont à chercher du côté de Schaffhouse (+3,1%), de Nidwald (+2,5%) et de Zurich (+1,2%). A noter que dans les cantons de Schaffhouse, Zurich et Schwytz, le renchérissement dépasse désormais les 10% en comparaison annuelle.

Les villes de Lausanne, Genève et Lucerne paraissent ainsi relativement épargnées, avec une augmentation de moins de 7%, alors que la Cité de Zwingli accuse une hausse de plus de 11% sur un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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