Suisse
Crypto: le Bureau du National contre une CEP
Le Parlement ne va pas mettre sur pied de commission d'enquête parlementaire (CEP) pour faire la lumière sur l'affaire Crypto pour l'instant. Le Bureau du Conseil national refuse de déposer une initiative parlementaire en ce sens.
Alors que les socialistes et les Verts réclament une CEP pour éclaircir l'affaire d'espionnage entourant l'entreprise zougoise Crypto, les partis bourgeois s'y sont opposés. Le Bureau du National a pris sa décision lundi par 8 voix contre 5, au vu des clarifications déjà engagées par la Délégation des commissions de gestion des Chambres fédérales, a-t-il indiqué.
Auparavant, il a auditionné le chancelier Walter Thurnherr, délégué par le Conseil fédéral. Il a également entendu le président de la Délégation des commissions de gestion des Chambres fédérales Alfred Heer (UDC/ZH).
La mise sur pied d'une CEP n'est toutefois pas encore entièrement balayée. Roger Nordmann (PS/VD) et Balthasar Glättli (Verts/ZH) ont annoncé à l'issue de la séance le dépôt de deux initiatives au nom de leur groupe. "Une CEP dispose du poids politique nécessaire à une affaire d’une telle ampleur et elle a la possibilité d’engager de vrais enquêteurs contrairement à la Délégation des commissions de gestions", ont indiqué les Verts dans un communiqué.
Une seule enquête
La Délégation des commissions de gestion des Chambres fédérales a repris mercredi dernier la direction de l'enquête lancée par le Conseil fédéral et confiée à l'ancien juge fédéral Niklaus Oberholzer. Pour elle, plusieurs enquêtes concomitantes, commandées par différents mandats, ne sont pas judicieuses pour l'inspection et une seule enquête permettra d'établir les faits rapidement et efficacement.
Niklaus Oberholzer poursuivra ses travaux sous la houlette de la délégation et celle-ci tiendra compte des résultats de ses investigations pour ses propres travaux. Les différentes enquêtes relatives à l'affaire seront ainsi regroupées au sein de l'inspection de la délégation.
La CEP est l'instrument le plus fort du Parlement, elle n'a été utilisée que quatre fois dans l'histoire suisse. Dans l'affaire du mirage, dans l'affaire des fiches, pour l'armée secrète P-26 et dans le cas de la caisse de prévoyance de la Confédération (Publica). Le Parlement s'est opposé à une CEP dans l'affaire UBS.
Depuis des dizaines d'années
L'affaire a éclaté il y a plus de deux semaines. La CIA et les services de renseignement allemands (BND) auraient, durant des dizaines d'années, intercepté des milliers de documents via les appareils de chiffrement de l'entreprise Crypto. Grâce à des appareils truqués, la CIA et le BND ont écouté les conversations de plus de 100 Etats étrangers.
Les deux services de renseignement ont acheté l'entreprise zougoise à parts égales en 1970, en passant par une fondation du Liechtenstein. Le BND a quitté l'opération en 1993. Mais les Etats-Unis ont prolongé les écoutes jusqu'en 2018 au moins, selon des recherches conjointes de l'émission de la SRF Rundschau, de ZDF et du Washington Post.
Football
L'ASF va aller au bout de son contrat avec Credit Suisse
Le logo du "Credit Suisse" continuera à figurer sur les vestes d'entraînement et les maillots des joueurs de l'équipe nationale. Cela restera ainsi pour le moment, a déclaré l'ASF.
Du moins tant que la marque "Credit Suisse" existera encore, a avancé lundi le chef de la communication Adrian Arnold avant l'entraînement public de l'équipe nationale à Bâle.
Cette déclaration montre qu'il y a encore beaucoup de questions ouvertes concernant cette collaboration. Depuis 1993, le Credit Suisse est le sponsor principal de l'ASF et soutient non seulement l'équipe A, mais aussi toutes les équipes nationales de la relève avec des contributions considérables. Le contrat actuel court jusqu'au 30 juin 2024. "Nous avons eu de bonnes discussions avec nos contacts au CS, qui nous ont assuré que les contrats existants seraient honorés", a expliqué Arnold.
La suite des événements reste ouverte. "Nous souhaiterions que le partenariat se poursuive par la suite, sous quelque forme que ce soit", a fait savoir l'ASF. Des signaux positifs ont été émis quant à la poursuite de la collaboration. Mais tout est encore trop frais pour se fendre de déclarations fermes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
CS: manifestation à Zurich contre une forme d'"arnaque"
Après la reprise de Credit Suisse par UBS, plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi soir sur la Paradeplatz à Zurich. Les Jeunes socialistes et d'autres organisations et partis avaient appelé à protester contre une forme d'"arnaque".
Il est scandaleux que la grande banque se soit enrichie pendant des années et que la collectivité doive maintenant payer. L'établissement a distribué des milliards en bonus et en dividendes, relèvent les organisateurs dans l'appel à manifester. Ils dénoncent des "profits privés et des pertes pour l'Etat".
La lutte contre la crise climatique, une prévoyance vieillesse sûre ou l'aide aux personnes en quête de protection sont soi-disant trop chères, mais pas le sauvetage des banques, critique le texte. Durant la manifestation, des slogans comme "brisons le pouvoir des banques et des multinationales!" ont été scandés.
Outre les Jeunes socialistes, le mouvement de la grève du climat, les Jeunes Verts, le PS zurichois, les Verts zurichois et la Liste Alternative avaient appelé à manifester.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Appel à témoignages en Valais pour la semaine contre le racisme
La Semaine valaisanne d'actions contre le racisme 2023 a été lancée lundi à Sion. Le point fort est une campagne de recensement de témoignages, par le Bureau d'écoute contre le racisme de la Croix-Rouge Valais.
"Cette campagne a pour objectif d'aller au-delà des cas recensés officiellement, afin de réaliser un état des lieux de l'expérience du racisme", lit-on dans un communiqué du Canton du Valais. "Le racisme prend différentes formes", ajoute le texte.
Les victimes ou témoins sont invités à faire part de leur expérience jusqu'au mois de septembre. Un formulaire en ligne permet de témoigner anonymement. Un rapport détaillé des témoignages récoltés sera présenté lors de l'édition 2024.
De nombreuses activités ont par ailleurs lieu dans tout le canton durant cette semaine d'actions, jusqu'au 26 mars. Elle est organisée conjointement par le Service de la population et des migrations, les délégués à l'intégration des communes et des régions ainsi que la Croix-Rouge Valais.
Chaque année en Suisse et dans le monde, des actions de sensibilisation sont organisées la semaine du 21 mars, date de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale, proclamée par l'ONU en 1966, rappelle le communiqué. Cette date rappelle ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d'une manifestation pacifique contre l'apartheid.
www.croix-rouge-valais.ch/boite-racisme
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Rachat de Credit Suisse: 9500 à 12'000 postes sont menacés (BAK)
Le rachat de Credit Suisse par UBS ne causera pas de graves dommages à l'économie suisse, estime lundi l'institut de recherches et conseils économiques BAK Economics. Néanmoins, jusqu'à 12'000 emplois pourraient disparaître.
Les deux banques comptent actuellement au total 37'000 emplois (équivalents plein temps/ETP) en Suisse. A moyen terme, le démantèlement du réseau de succursales et d'autres mesures de rationalisation consécutifs au rachat "entraîneront probablement la perte de 9500 à 12'000 ETP", ont calculé les experts.
Zurich sera le canton le plus touché: le potentiel de suppressions d'emplois est évalué entre 6500 et 8000 ETP. Soit 0,9% de l'ensemble des emplois cantonaux.
Malgré cela, il ne faut pas craindre une augmentation soudaine du taux de chômage, relève l'institut. Le processus de rationalisation d'UBS prendra plusieurs années. De plus, une partie des personnes concernées devrait être facilement employable sur le marché du travail, qui se caractérise par une pénurie de travailleurs qualifiés.
Selon BAK Economics, les effets négatifs de l'opération resteront largement limités au secteur bancaire. Le deal "réduit le risque d'une crise bancaire générale et permet de maintenir les services financiers sans restriction pour les clients de Credit Suisse".
BAK Economics maintient ses prévisions de croissance du PIB réel suisse pour 2023 à 0,7% et à 1,6% pour 2024.
Les sorties de fonds de la part de clients à l'étranger devraient désormais cesser, prévoit encore l'institut. En revanche, la perte de valeur ajoutée subie par la place financière suisse "risque d'être permanente". S'y ajoutent les incertitudes quant à l'éventuel impact sur le développement des activités internationales de gestion de fortune des banques suisses.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
GenèveIl y a 3 jours
Les prochaines votations au menu de la réunion à Genève de l'UDC
-
InternationalIl y a 2 jours
En Australie, des millions de poissons morts bouchent une rivière
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Credit Suisse doit être scindée en trois, selon Nouriel Roubini
-
GenèveIl y a 2 jours
L'UDC Suisse mobilise ses troupes pour des échéances cruciales
-
SuisseIl y a 1 jour
Le chef désigné de l'Usam confronté à des accusations de plagiat
-
InternationalIl y a 1 jour
Retraites: gouvernement inflexible malgré les manifestations
-
ÉconomieIl y a 1 jour
UBS va racheter Credit Suisse pour trois milliars de dollars
-
À gagner en écoutant LFMIl y a 11 heures
Remportez vos places de cinéma pour voir "Sur les chemins noirs"
Notification automatique: Crypto: the National Office against a CEP | En24 News