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Suisse

Dérogation en vue dans la loi sur le matériel de guerre

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La droite du Parlement entend revenir sur la loi sur le matériel de guerre et autoriser des dérogations (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Conseil fédéral doit avoir une certaine latitude pour autoriser des exportations d'armes, y compris dans des pays ne respectant pas les droits de l'homme. La commission compétente du National soutient l'assouplissement de la loi proposé par le Conseil des Etats.

L'idée est d'autoriser le Conseil fédéral à déroger aux critères d'autorisation pour les affaires avec l'étranger. Cette compétence serait conditionnée à des "circonstances exceptionnelles ou si "la sauvegarde des intérêts du pays en matière de politique extérieure ou intérieure l'exige", selon la motion des Etats.

La situation géopolitique mondiale a considérablement changé, estime la commission de politique de sécurité du Conseil national, par 14 voix contre 9, dans un communiqué des Services du Parlement publié mardi. Il faut donner au Conseil fédéral une compétence dérogatoire. Il ne s'agit pas de lui offrir d'un blanc-seing, mais de fixer un cadre clair.

Les bases légales régissant les exportations de matériel de guerre et les engagements de la Suisse en vertu du droit international public restent applicables. La modification de la loi doit permettre de mieux tenir compte de la nécessité de maintenir en Suisse une capacité industrielle adaptée aux besoins de sa défense. La Suisse doit être considérée comme un partenaire fiable à l’échelle internationale, estime la majorité de la commission.

"Antidémocratique"

Avec sa motion, la Chambre des cantons a rouvert la discussion que le Parlement avait eue il y a deux ans lors de l'élaboration du contre-projet à l'initiative populaire "Contre les exportations d’armes dans des pays en proie à la guerre civile", dite initiative "correctrice". L'idée de dérogation avait été abandonnée par le Parlement et l'initiative retirée.

Pour une minorité de la commission, il est "antidémocratique de revenir sur l'acquis de l'"initiative de correction" par le biais d'une motion peu de temps après le retrait de cette dernière.

La minorité considère en outre qu’il est malhonnête de profiter des circonstances et de la solidarité des gens avec l’Ukraine pour demander une modification de la loi qui n’aide pas l’Ukraine, mais qui aide l’industrie de l’armement, pour qu’en fin de compte, elle puisse à nouveau livrer plus facilement du matériel de guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse Romande

VS: Révision de la loi sur les violences domestiques sous toit

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Le parlement valaisan a entériné jeudi en une lecture sa révision de la loi sur les violences domestiques (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LUIS BERG)

Le parlement valaisan a entériné jeudi en une lecture sa révision de la loi sur les violences domestiques. Il a soutenu le nouveau texte par 98 voix contre 19. Seule l'UDC s'y est opposée.

"Satisfaits", Le Centre du Valais romand, le PLR, le PS et les Vert-e-s ont salué une loi qui améliore la situation actuelle. Celle-ci soutient désormais plus efficacement les victimes tout en prenant mieux en charge les auteurs. L'UDC a refusé cette révision jugée, en substance, inaboutie et qui aurait mérité, selon elle, une deuxième lecture.

Cette loi est "ambitieuse et efficace", a relevé le conseiller d'Etat Mathias Reynard. Elle s'articule autour de cinq grands axes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Deal de rue: le PLR vaudois appelle à plus de fermeté

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Les représentants PLR lors de la conférence de presse (de gauche à droite): Philippe Gruet, conseiller communal d'Yverdon, Florence Bettschart-Narbel, présidente cantonale, Mathilde Maillard, présidente lausannoise, Grégory Bovay, vice-président cantonal et Sandra Marques, cheffe de groupe à Vevey. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le deal de rue ne doit pas rester hors de contrôle. Une conviction portée par le PLR vaudois ce jeudi. Le parti a annoncé le dépôt prochain de plusieurs textes sur cette thématique au Grand Conseil ainsi qu’aux législatifs de Vevey, Yverdon et Lausanne.

Le PLR vaudois veut des mesures concrètes pour lutter contre le deal de rue. Plusieurs textes sur ce thème vont être déposés au Grand Conseil vaudois ainsi qu’aux conseils communaux de Lausanne, Vevey et Yverdon. Les élus plaident notamment en faveur d’une prévention renforcée, d’une collaboration entre la police et les assistants sociaux. Ils demandent aussi de trouver des solutions provisoires face à la surpopulation carcérale, notamment en augmentant le recours au bracelet électronique. Pour le PLR, si la situation est aujourd’hui hors de contrôle à Lausanne, Vevey et Yverdon, c’est la faute des Municipalités de gauche. Florence Bettschart-Narbel, présidente du PLR vaudois.

Florence Bettschart-NarbelPrésidente du PLR vaudois

Mathilde Maillard, présidente du PLR Lausanne, a sa propre formule pour qualifier la politique menée par les Municipalités de gauche.

Mathilde MaillardPrésidente du PLR Lausanne

L’élue lausannoise veut justement limiter l’accès aux locaux d’injection de Lausanne.

Mathilde MaillardPrésidente du PLR Lausanne

Plus de policiers, mais pas pour toujours

A Vevey, Sandra Marques, présidente du groupe PLR au Conseil communal, se contenterait déjà d’un simple renforcement de la présence policière.

Sandra MarquesPrésidente du groupe PLR au Conseil communal de Vevey

Un renforcement de la présence policière est acté du côté de Lausanne : depuis le début du mois d’octobre, trois fois plus de membres des forces de l’ordre sillonnent les rues (plus d’info ici). Mais Mathilde Maillard, présidente du PLR Lausanne, veut que la Municipalité de la capitale vaudoise aille plus loin.

Mathilde MaillardPrésidente du PLR Lausanne

Quelles retombées?

Mais alors que le PLR appelle à l’action, le parti dépose ses demandes par le biais d’un postulat et d’interpellations. Ces textes ne seront donc pas contraignants… Florence Bettschart Narbel, présidente du PLR vaudois., se défend.

Florence Bettschart-NarbelPrésidente du PLR vaudois

Ces différents textes seront déposés prochainement auprès des législatifs cantonal et communaux.

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Économie

Des milliers de jeunes pour la journée "Futur en tous genres"

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Deux jeunes participantes explorent le studio de télévision de la SSR au centre des médias du Palais fédéral lors de la journée Futur en tous genres de l'agence de presse Keystone-ATS. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Comme chaque année, des milliers de garçons et de filles ont pu découvrir jeudi le monde professionnel à l'occasion de la journée nationale "Futur en tous genres". Ils ont pu accompagner leurs parents sur leur lieu de travail ou participer à des ateliers thématiques.

Au total, 2542 entreprises et institutions de formations leur ont ouvert leurs portes. Rien qu'aux CFF, environ 1500 enfants ont pu jeter un coup d'oeil aux coulisses. Pour l'entreprise ferroviaire, cette journée est aussi l'occasion d'éveiller l'intérêt des jeunes générations pour les métiers du rail.

L'agence de presse Keystone-ATS a offert à une douzaine d'enfants la possibilité de se faire une idée du travail de l'entreprise. Les participants ont notamment pu découvrir de l'intérieur le centre des médias du Palais fédéral. Les textes, photos et vidéos produits par les jeunes reporters en herbe ont été publiés en continu sur un blog et sur Instagram.

Certains conseillers fédéraux se sont aussi prêtés au jeu. Jusqu'à la présidente de la Confédération qui a trouvé le temps de poser avec des dizaines d'enfants sur une photo dans une salle de son Département fédéral de la défense. Et Viola Amherd de déclarer sur le réseau social X que "c'est avec plaisir" qu'elle a rencontré "tant d'enfants curieux".

Sur la même plateforme X où on le voit aussi en photo au milieu de ses jeunes visiteurs, le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) Guy Parmelin a dit sa joie d'avoir pu accueillir des jeunes au Palais fédéral. "Apprendre un métier est la plus belle chose qui puisse être", a-t-il souligné. Les élèves ont également pu rencontrer Beat Jans ou Ignazio Cassis.

Au Département fédéral des finances (DFF), 37 enfants ont été accueillis par la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. L'Office fédéral de la statistique (OFS) a par ailleurs permis à 54 jeunes de découvrir les métiers d'informaticien, de collaborateur scientifique et de collaborateur administratif. Du côté de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), une quarantaine d'élèves ont pu découvrir une palette d'opportunités professionnelles dans le domaine de la santé publique.

"Briser les stéréotypes"

L'objectif de la journée "Futur en tous genres", qui existe depuis 24 ans, est notamment de briser les stéréotypes de genre dans le choix d'une profession et de lutter contre la pénurie de personnel qualifié. Dans le cadre de projets spéciaux, les filles ont par exemple pu s'informer sur le métier d'informaticienne et les garçons sur les professions du domaine de la santé, écrivent les organisateurs dans un communiqué.

"Futur en tous genres" est un projet des services de l'égalité de nombreux cantons, des villes de Berne, Lucerne et Zurich ainsi que de la Principauté du Liechtenstein. Le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation apporte également son soutien économique. L'édition 2025 est agendée au jeudi 13 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève: pétition pour le droit à l'intégrité numérique à l'école

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A Genève, une pétition demande que l'Etat respecte l'intégrité numérique des élèves (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A Genève, une pétition a été lancée par l'association Rune-Genève à l'intention du Grand Conseil. Elle demande que le droit à l'intégrité numérique voté par le peuple soit respecté dans les écoles du canton.

Le 18 juin 2023, le corps électoral du canton de Genève a accepté à une écrasante majorité (94,21 %) l'inscription d'un nouveau droit à l'intégrité numérique dans la Constitution cantonale. L'Etat de Genève doit appliquer ce droit sans plus tarder aux élèves de l’enseignement public, exige jeudi dans un communiqué l'Association réfléchissons à l’usage du numérique et des écrans (RUNE-Genève).

L'association déplore notamment que la création systématique d’un compte EEL (école en ligne) dès l’école primaire pour chaque élève soit effectuée sans l'accord parental alors qu'il s'agit de mineurs. Cette mesure est contraire au droit applicable, dénonce-t-elle.

Si les comptes EEL sont directement gérés par l’Etat et hébergés à Genève, il n’en est pas de même pour les services en ligne auxquels ces comptes peuvent donner accès. Et de citer en exemple les services de Google (Google "Class room" et la messagerie "Gmail").

Droit à la déconnexion

Avec ses pratiques d’usage du numérique à l’école, notamment primaire, et la nécessité pour des élèves d’utiliser des appareils numériques à la maison, le Département de l'instruction publique (DIP) concourt au développement des dépendances numériques. Il ne respecte ni le droit à une vie hors ligne ni le droit à la déconnexion, poursuit le communiqué.

La gratuité apparente des solutions choisies par le DIP apparaît souvent comme un argument décisionnel. Or, il arrive que des solutions locales relativement peu onéreuses soient écartées. Rune-Genève demande que soient privilégiées les entreprises régionales ou nationales respectant le droit à l’intégrité numérique et ne pratiquant aucune sorte de surveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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