Suisse
Doris Leuthard fait le bilan de 12 ans à Berne
A l'occasion de sa conférence-bilan lundi à Berne, Doris Leuthard s'est réjouie des objectifs atteints que ce soit sur l'axe du Gothard ou en matière de financement des infrastructures routières et ferroviaires. L'idée d'un fonds pour la numérisation est lancée.
"Nous avons désormais le fonds d'infrastructure ferroviaire (FIF) et le fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA). Pourquoi pas un Fonds pour le numérique", a annoncé la conseillère fédérale sortante lors d'une rencontre informelle avec la presse.
Le ministre des finances Ueli Maurer étudie l'idée, a-t-elle ajouté. Selon elle, ce fonds serait le bienvenu, car il faut investir dans ce domaine et les défis nécessitent beaucoup d'argent. Elle-même l'a constaté durant ses douze ans et demi au Conseil fédéral.
Rien que la communication avec les médias a radicalement changé sous l'effet de la numérisation. Réseau sociaux, comptes twitter... tout va plus vite. "Vous êtes importants; c'est dans l'intérêt de l'Etat", a-t-elle lancé à l'attention des journalistes, souhaitant un quatrième pouvoir capable de faire contrepoids à la propagande et à l'infox.
Concordance
Aujourd'hui, des forces nationalistes se lèvent partout en Europe. Pour la ministre sortante, il est plus important que jamais de rechercher des solutions politiques équilibrées, que ce soit entre les générations, entre la ville et la campagne ou envers les différents milieux d'intérêts, a-t-elle souligné.
Le respect à l'égard des minorités est important pour l'avenir. Interrogée sur le danger d'une polarisation croissante en Suisse dans la perspective des élections fédérales de 2019, elle s'est montrée prudente. "Les blocs politiques existent et le rôle des libéraux-radicaux sera décisif", a-t-elle dit.
Sur le récent échec de la loi sur le CO2 au Parlement, elle a répété que les mesures envisagées étaient économiquement bonnes et pas du tout préjudiciables à l'économie. Si la Suisse, "bonne élève", ne fait rien, elle perdra son influence au niveau international, a ajouté la ministre de l'environnement.
Discrète sur son avenir
Interrogée sur ses plans d'avenir, la ministre de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) se réjouit d'abord de ne plus être une personne publique. "Il y a une vie après la politique". Elle suivra les décisions du Conseil fédéral, mais a promis de ne pas s'immiscer dans les affaires.
Sur son avenir personnel, l'Argovienne est restée évasive. Elle a reçu des propositions et se décidera en février. Questionnée sur ses domaines de prédilection, elle a cité le développement durable, le changement climatique, des dossiers qu'elle connaît bien. Quant à un éventuel coup de pouce à son parti le PDC aux élections fédérales, elle fera l'une ou l'autre apparition dans son canton.
L'UE, un des défis à venir
Elle s'est montrée "fière" des résultats obtenus dans les deux départements qu'elle a dirigés: le FIF et FORTA, le tunnel de base du Gothard complété en 2020 par le Ceneri, la votation sur le 2e tunnel routier du Gothard, la politique énergétique, la première étape de la loi sur l'aménagement du territoire, l'assurance chômage stabilisée... "Pas mal d'acquis qui permettent de bien positionner la Suisse".
Mais les défis à venir sont encore nombreux. La question européenne, s'annonce notamment pleine d'incertitudes. La consultation que le Conseil fédéral vient de lancer sur l'accord cadre entre la Suisse et l'UE peut toujours déboucher sur des rapprochements. Et le renouvellement des institutions européennes l'année prochaine pourrait aussi apporter une dynamique nouvelle, selon l'Argovienne.
(ATS)
Suisse
Marlen Reusser confie ses craintes et sa souffrance
Marlen Reusser, dont la dernière course remonte au 19 mai, ne cache pas ses émotions et ses craintes dans le documentaire que SRF lui a consacré mardi soir.
La Bernoise, atteinte dans sa santé, ne sait pas quand elle pourra reprendre la compétition ni si elle pourra à nouveau viser la victoire. "Ca me fout en l'air", confie-t-elle.
Le grand rêve d'un sacre olympique à Paris ou d'un triomphe aux Mondiaux à domicile à Zurich s'est envolé pour la coureuse de 32 ans. En 2024, elle voulait être "la meilleure version d'elle-même". Mais des infections des voies respiratoires et une grave chute fin mars au Tour des Flandres ont conduit au scenario du pire.
Lors de cette chute, la vice-championne olympique 2021 s'est fracturé la mâchoire, les deux conduits auditifs et huit dents. Mais ces blessures ont été surmontées étonnamment rapidement, et elle a pu renouer avec la compétition en mai. Avec à la clé des performances remarquables en Espagne.
Les ennuis et les abandons se sont toutefois enchaînés ensuite. En juin, elle a dû renoncer au Tour de Suisse, dont elle avait gagné l'édition 2023. Pendant quatre semaines, elle a souffert de températures élevées et n'a pas pu s'entraîner sur son vélo. Et elle a finalement déclaré forfait pour les Jeux olympiques puis pour les Championnats du monde à Zurich.
Syndrome post-covidien
Marlen Reusser souffre d'un syndrome post-covidien, et doit déjà lutter contre des symptômes accrus et de la fièvre lors d'efforts relativement faibles. Il n'est donc toujours pas question pour elle de s'entraîner de manière performante.
Il y a des phases "où je vais tellement mal que je ne peux rien faire" et d'autres "où j'étais dans un état semi-comateux dans mon lit et j'étais dans un entre-deux dans ma tête", explique une Reusser visiblement en proie à ses émotions dans le documentaire de la SRF "Über Gold, Pech und Leidenschaft".
Parfois, la Bernoise ressent aussi de l'énergie et parvient à faire des projets. "Mais dès que je veux les réaliser, ça me fout en l'air". Elle est "en ce moment chroniquement malade", avoue-t-elle.
La santé, la seule préoccupation
"J'ai besoin de beaucoup de patience. Il y a des gens qui ne se rétablissent pas", souligne Reusser, qui estime avoir été trop arrogante de penser que cela s'arrangerait tranquillement pour elle. "Maintenant, j'ai beaucoup plus d'humilité. Je ne peux pas être sûre de me rétablir. C'est une perspective particulière, dans laquelle je ne veux pas m'engager trop fermement."
A la fin du documentaire de SRF, Marlen Reusser déclare avoir "la saison prochaine en tête, mais pas dans les mains. J'ai appris cela entre-temps. Ce n'est pas moi qui décide, mais on décide pour moi". Les championnats du monde, les Jeux olympiques, presque toute la saison, "j'ai dû tout laisser tomber. Je n'ai pu ni m'entraîner ni faire quoi que ce soit d'autre. L'accent est maintenant beaucoup plus clairement mis sur ma santé et sur ma remise en forme."
Marlen Reusser ne sait pas quand elle pourra aborder les prochaines étapes de son retour, si ce sera une question de semaines ou de mois. Pour la triple championne d'Europe et médaillée mondiale du contre-la-montre, il y a d'ailleurs encore d'autres choses à régler, notamment la question de son employeur. Son contrat avec l'équipe SD Worx, qu'elle a rejointe en 2022, expire à la fin de cette année. Mais c'est pour l'heure le cadet de ses soucis.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Super League: Lugano peut prendre les commandes
Le FC Lugano a l'occasion de prendre la tête du classement de Super League mercredi soir. Les Tessinois se déplacent sur la pelouse de Lausanne-Sport (19h30) dans un match en retard.
En cas de victoire, Lugano peut passer de la 5e à la 1re place, occupée pour l'heure par Servette. Les Luganais marquent toutefois le pas en championnat: ils restent sur une défaite (2-3 face à Lucerne) et un nul (1-1 face à St-Gall) à domicile après avoir décroché trois succès d'affilée en ouverture de saison.
Lausanne-Sport est cependant également à la recherche de sa meilleure forme. Depuis sa victoire initiale contre Bâle (3-2), le club vaudois n'a obtenu qu'un seul point en quatre matches, lors de la dernière journée à Berne contre le champion Young Boys (1-1).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Théo Rochette mène la meute de Lions vers la victoire
Mardi soir à Malley, les fans du Lausanne HC ne pouvaient pas rêver mieux. Les Lions ont lancé leur saison de National League de la meilleure des manières en battant Genève-Servette 2-1. Le héros de la soirée se nomme Théo Rochette.
Ça y est! Le hockey est définitivement de retour. Après deux matchs de Champions Hockey League, les supporters vaudois ont retrouvé la Vaudoise Aréna pour la National League. Déjà sur le parvis, on sentait l’excitation. D'autant plus quand la saison commence avec un Derby du Lac. Que demander de plus?
Le début de la soirée a en tout cas fait monter les émotions au plus haut. D'abord avec le nouveau light show, qui reflète bien les ambitions du club. Des Lions en mode guerriers, des images des matchs du printemps dernier, la musique qui fait frissonner.
Et puis impossible de donner le coup d'envoi sans un hommage a Paul-André Cadieux. Une minute d'applaudissements a ainsi retenti dans la Vaudoise Aréna. Une manière aussi de soutenir Jan Cadieux, qui était bien présent pour mener Genève-Servette.
Un doublé pour embraser la patinoire
Le temps de reprendre un peu ses esprits. Et c'est parti pour cette première journée de National League. L'électricité qui circulait dans la patinoire a pourtant perdu quelques volts. Il a fallu être patient pour voir quelques étincelles sur la glace. En même temps, l’enjeu ce mardi était moindre.
Les deux équipes se sont donc un peu jaugées. Lausanne a commencé à mettre la pression, Kevin Pasche a dû effectuer quelques arrêts. C’est dans le deuxième tiers que les choses ont commencé à s'accélérer. D’abord avec du temps en powerplay. Le système n’est pas encore parfait, de l’aveu du coach Geoff Ward, mais les Lausannois ont néanmoins trouvé quelques ouvertures.
Et puis un peu plus tard, Jason Fuchs, dans un joli ballet, s’est défait de deux Genevois pour entrer dans la zone offensive et passer à Lauri Pajuniemi. Le Finlandais a pris le shoot mais sans succès.
C’est finalement Théo Rochette qui débloquera la situation à la 35e. Damien Riat s’est chargé de faire le sale boulot pour entrer dans la zone. L’attaquant a ensuite passé le puck à droite à Andrea Glauser, qui a directement remis à gauche à Rochette. Le n°90 s’est ensuite chargé de tromper le portier grenat.
La partie a ensuite gagné en intensité au fil des minutes. De grosses occasions se sont présentées d’un côté comme de l’autre. Et à la 55e, Teemu Hartikainen a jeté un froid dans la Vaudoise Aréna. L’attaquant du Genève-Servette, en faisant le tour de la cage, a fait vaciller la vigilance de Kevin Pasche (assist: Vincent Praplan). Aurélien Marti, qui talonnait le Finlandais, n’a rien pu faire pour empêcher l’égalisation.
Mais il en faut plus pour déstabiliser des Lions en feu. Deux minutes plus tard, Théo Rochette remettait tout le monde d’accord. Une action en trois temps. Ahti Oksanen qui, depuis la bande, a envoyé le puck au milieu de la glace pour Damien Riat. Celui-ci a ensuite pu parfaitement servir Rochette qui s’est ainsi échappé, s’offrant un duel avec Robert Mayer. Duel remporté haut la main dans une explosion de joie, sur la glace et en tribunes.
Cette ligne Oksanen-Rochette-Riat, réarrangée pour palier l’absence d’Antti Suomela a donc fait ses preuves. Pas impossible qu’on la revoie dans le futur.
Il y a quelques semaines, les matchs de préparation n’avaient pas été des plus concluants. C’était déjà mieux en Champions Hockey League. Alors cette victoire face à Genève, elle permet aussi de rassurer un peu.
Un premier derby lémanique pour Pasche
Il y en avait un pour qui ce match avait une saveur particulière. Kevin Pasche jouait en effet son premier match en National League en tant que gardien numéro 1.
Tout le monde s’accorde sur les fait que les derby ne sont pas des matchs comme les autres. Alors, commencer avec ce match contre Genève, c’était aussi un moyen de se lancer directement dans la compétition, de cocher la case sur la liste. Ce qui est plutôt une bonne chose.
Et puis, terminer sur un 2-1, c’est plutôt pas mal. Kevin Pasche acquiesce, mais il ne peut s’empêcher d’avoir une toute petite pointe de déception. “Je me fixe toujours des objectifs très hauts. J’aurais voulu prendre zéro but, surtout à cinq minutes de la fin.” Mais le portier de 21 revient cependant vite sur le positif: “Non, franchement, je suis content de ce que j’ai montré ce soir, et maintenant je veux montrer de la constance, c’est très important pour moi.”
Son rôle de numéro 1 vient aussi avec une pression supplémentaire. Rien qui ne saurait déstabiliser Kevin Pasche cependant. “J’aime la pression, ça me pousse, ça m’aide à persévérer et à m’améliorer.” Avec cette nouvelle position, viennent aussi de nouvelles responsabilités. C’est lui finalement qui est à la tête de ce jeune trio de gardiens. Et, si l’âge des portiers a beaucoup fait parler cet été, Kevin Pasche y voit aussi du bon.
Prochain match pour les Lions, ce sera vendredi à Ajoie. Les Lions recevront ensuite Lugano samedi soir.
Hockey
Gottéron démarre bien: 4-1 face à Ajoie
Gottéron a entamé la saison 2024/25 de National League sur un succès attendu face à Ajoie (4-1).
Mais les Fribourgeois se sont longtemps heurtés à un excellent Benjamin Conz: le portier ajoulot a été crédité de 39 arrêts dans cette partie à sens unique.
Les hommes du coach Pat Emond ont en effet survolé les débats, et la statistique des tirs cadrés en atteste: 43 en leur faveur, contre 14 seulement pour Ajoie. Mais les Fribourgeois ont manqué de réussite et de réalisme. Le score était ainsi de 1-1 après 50' de jeu.
Les Dragons ont notamment manqué d'efficacité en supériorité numérique, avec une seule réussite - le 1-0 signé Julien Sprunger à la 28e - sur six opportunités en "power play". A l'inverse, Ajoie n'a mis que 31 secondes pour trouver la faille après qu'Andreas Borgman avait écopé de 5' de pénalité à la 40e.
Cette réussite d'Oula Palve, tombée à 19'' de la deuxième sirène, n'a cependant pas perturbé Gottéron. La délivrance est venue de la crosse de Jacob De La Rose (52e, 2-1), qui a marqué deux secondes après la fin de la sixième supériorité numérique dont son équipe a bénéficié. Nathan Marchon (55e) et Marcus Sörensen (60e, dans la cage vide) ont donné au score des allures plus flatteuses.
Le "Z" fait la différence dans le "money time"
Champions en titre, les Zurich Lions ont eux aussi entamé de manière idéale leur saison en allant s'imposer 3-1 à Bienne. Le "Z" n'a toutefois fait la différence que dans les six dernières minutes de jeu seulement: Jesper Fröden a inscrit le 2-1 à la 55e, Dean Kukan scellant le score 102 secondes plus tard.
Annoncé comme le principal rival des Zurichois, Zoug a également empoché trois points mardi soir. La troupe de Dan Tangnes a battu Lugano 3-2, en marquant ses trois buts dans les 15 premières minutes de jeu grâce à un "power-play" déjà bien en place (deux réussites à 5 contre 4).
Les deux derniers matches de la soirée se sont conclus au-delà du temps réglementaire. Rapperswil-Jona a battu Ambri-Piotta 4-3 en Léventine grâce à un but de Nicklas Jensen après 78 secondes en "overtime", alors que Kloten l'a emporté aux tirs au but à Davos (3-2).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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