Économie
Expérimentation animale, tabac, médias et droit de timbre au menu de ce dimanche
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Les jeux sont presque faits sur les quatre objets en votation ce dimanche. Si l'initiative sur le tabac devrait passer, l'abolition du droit de timbre et l'interdiction de l'expérimentation animale devraient échouer. Le suspense reste entier sur l'aide aux médias.
Peu réglementée en Suisse, la publicité pour le tabac pourrait prendre un coup dimanche. Médecins et milieux de la prévention l'accusent d'inciter les mineurs à tirer leurs premières cigarettes. Leur initiative "Enfants sans tabac" veut interdire toute réclame pouvant les atteindre, notamment dans les publications gratuites, sur les sites Internet ou lors de festivals.
Le tabagisme précoce est problématique. Plus les jeunes commencent tôt à fumer, plus ils risquent de développer des maladies chroniques potentiellement mortelles, argumentent-ils, soutenus par la gauche et le PVL. Cancers, infarctus et maladies dus au tabagisme sont à l'origine de près de 10'000 décès par an. Les coûts pour la société sont eux estimés entre quatre et six milliards de francs.
Pour le Conseil fédéral et les partis bourgeois, le texte est trop restrictif. Les lieux et les médias réservés aux adultes sont rares. Dans la pratique, cela reviendrait à une interdiction totale. Le contre-projet indirect est plus ciblé et permet une bonne protection de la jeunesse tout en préservant les intérêts économiques.
Les sondages ne leur sont pas favorables. L'initiative part toutefois avec un handicap de taille: elle doit convaincre le peuple et les cantons. Un échec n'est pas exclu, comme l'a récemment montré l'initiative sur les entreprises responsables.
Aide aux médias sur le balan
La bataille pour les médias suisses est elle serrée. Les derniers sondages donnaient partisans et opposants au coude à coude. Une aide supplémentaire de 151 millions de francs par an est en jeu.
Cette manne est dédiée à la distribution de la presse écrite (+70 millions), au développement des médias en ligne (+30 millions), aux agences de presse, aux écoles de journalisme et au Conseil suisse de la presse (+23 millions). Les radios et les télévisions privées devraient recevoir 28 millions de plus.
Pour le comité référendaire, ces aides profiteront avant tout aux grands groupes. Elles décrédibilisent les médias qui perdent leur indépendance. Ils ne peuvent plus jouer leur rôle de quatrième pouvoir, affirment-ils, soutenus par l'UDC et le PLR.
L'autonomie des journalistes n'est aucunement remise en cause, réfute la ministre de la communication Simonetta Sommaruga. Le projet s'appuie sur des instruments éprouvés et en place depuis longtemps, qui n'ont jamais fait naître de soupçons sur le travail des médias. Par ailleurs, les aides sont dégressives: plus les tirages des journaux sont élevés, plus les subventions seront basses. Le projet est soutenu par la gauche et certains éditeurs.
Cadeau fiscal vs. investissement
L'abolition du droit de timbre d'émission ne semble de son côté pas convaincre le peuple, d'après les derniers sondages. Décrié par la place financière depuis des dizaines d'années, l'impôt est par exemple exigé lorsqu'une société émet des actions pour augmenter ses fonds propres. Mais seulement à partir d'un million de francs levés. Les petites entreprises ne sont généralement pas concernées.
Dénonçant un nouveau cadeau aux multinationales, la gauche et les syndicats ont lancé le référendum. Tous les citoyens paient des impôts et des taxes. La place financière ne doit pas faire exception, plaident-ils. Et ce d'autant plus que les impôts pour les plus riches ont régulièrement été sabrés ces dernières années, aux dépens de la classe moyenne et des retraités.
En face, ce sont les intérêts des entreprises et de l'économie qui sont mis en avant. Il s'agit d'un investissement à moyen et long terme pour maintenir les sociétés et les emplois en Suisse, notamment en prévision de l'imposition à 15% voulue par l'OCDE, pointent le gouvernement et les partis bourgeois. Pour éviter une fuite des entreprises, il faut supprimer toutes les particularités helvétiques négatives, dont le droit de timbre fait partie.
L'expérimentation animale se poursuivra
L'initiative pour interdire l'expérimentation animale devrait assez largement échouer, selon tous les sondages. Le texte, qui veut aussi prohiber l'importation de nouveaux médicaments développés par ce biais, est jugé par beaucoup comme trop radical. Y compris dans le camp des activistes de la cause animale.
Pour les initiants, des citoyens saint-gallois, on peut désormais épargner les vies des quelque 600'000 animaux tués chaque année en laboratoire. Des alternatives scientifiques crédibles existent. Il suffit de les financer.
Les opposants, allant des Verts à l'UDC, ont averti que le texte ne permettrait plus de développer des médicaments contre certains cancers ou des vaccins comme celui contre le Covid-19, ni de les importer de l'étranger. La compétitivité de la place pharmaceutique suisse s'en trouverait aussi affaiblie, a mis en garde le Conseil fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
France: suspension de la réforme des retraites rétablie
L'Assemblée nationale a rétabli vendredi la suspension de la réforme des retraites dans le projet de budget de la Sécurité sociale, qui avait été supprimée au Sénat.
Elle constitue une condition de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu par les socialistes. Au total, 162 députés ont voté pour réintroduire cette suspension dans le texte, contre 75.
Supprimée par le Sénat en première lecture, la mesure a été réintroduite via des amendements identiques portés par le gouvernement, les socialistes, le RN, le groupe centriste Liot et quelques députés LR.
Le député PS Jérôme Guedj a défendu une suspension qui permettra à 650'000 personnes de partir plus tôt à la retraite en 2026 et 2027. Il a salué "une avancée concrète, fût-elle pas totale", face aux critiques à gauche.
Les Insoumis ont voté contre dénonçant "des magouilles sans fin" et plaidé pour l'abrogation pure et simple de la réforme. Les communistes se sont abstenus estimant qu'il ne s'agissait pas d'une suspension mais uniquement de "trois mois gagnés" dans le meilleur des cas.
"C'est bien peu, c'est presque rien. Mais cela existe tout de même", a lancé dans la foulée Alexis Corbière justifiant un vote pour du groupe écologiste, précisant que ce vote "ne préjuge en rien" d'un vote sur l'ensemble du texte prévu mardi.
Le camp gouvernemental était également divisé.
Annie Vidal (Renaissance) a justifié l'abstention du groupe macroniste en invoquant "le compromis" demandé par le Premier ministre "dans l'intérêt du pays".
Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a annoncé un vote contre, défendant le relèvement de l'âge de départ pour éviter "soit de prendre plus sur ceux qui travaillent, soit de baisser le niveau de vie des retraités". Même consigne du côté d'Horizons, le président de groupe Paul Christophe dénonçant un "mensonge" aux Français.
Le Rassemblement national a voté en faveur de la mesure et en a profité pour ironiser sur les macronistes qui "renient la seule réforme qu'ils ont faite dans leur deuxième mandat", dixit Jean-Philippe Tanguy.
Face à la menace d'une censure avant même l'ouverture des débats budgétaires, le Premier ministre Sébastien Lecornu, proche d'Emmanuel Macron, avait promis la suspension de la réforme qui porte progressivement l'âge légal de départ à 64 ans, pour amener les socialistes à la table des négociations.
L'article suspend jusqu'à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.
La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171. Sauf nouvelle réforme, l'application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Un sac ayant appartenu à Jane Birkin vendu 2,5 millions d'euros
L'un des sacs Birkin d'Hermès ayant appartenu à Jane Birkin a été vendu vendredi 2,45 millions d'euros (frais inclus) aux enchères à Abou Dhabi, quelques mois après la vente record du Birkin original pour 8,6 millions d'euros, a annoncé la maison Sotheby's.
Il devient le deuxième sac le plus cher jamais adjugé aux enchères, a précisé à l'AFP Morgane Halimi, responsable mondiale des sacs à main et de la mode chez Sotheby's.
Surnommé Le Birkin Voyageur, il s'est envolé à un prix six fois supérieur à l'estimation haute (370'000 euros), décroché par un acheteur au téléphone après "11 minutes d'enchères acharnées entre six collectionneurs".
Prototype emblématique
Offert par Hermès à Jane Birkin en 2003, ce sac noir en cuir, usé et orné d'inscriptions manuscrites de la chanteuse et actrice britannique disparue en 2023, fait partie des quatre sacs que l'artiste a reçus après avoir vendu son prototype emblématique en 1994 au profit d'une association de lutte contre le sida.
Ce sac se distingue par ses détails, notamment des ponts fermés rappelant le prototype et la note manuscrite "Mon Birkin bag qui a voyagé avec moi dans le monde entier", qui a inspiré le surnom du sac.
"C'est une touche très personnelle qui fait de ce sac un bien vraiment unique", a souligné Mme Halimi.
Il avait été vendu une première fois aux enchères en 2007 au bénéfice d'une association de défense des droits de l'Homme avant d'intégrer une collection privée.
"Vendre ses sacs Birkin pour collecter des fonds pour des oeuvres caritatives (...) est devenu une tradition pour Jane Birkin, Hermès les remplaçant à chaque fois", rappelle Sotheby's.
En juillet, le tout premier sac Birkin conçu spécialement pour l'artiste en 1984 a été adjugé à Paris pour près de 8,6 millions d'euros, devenant ainsi le sac le plus cher jamais vendu aux enchères.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Aéroport de Zurich: bientôt la fin de la limitation des liquides
Présenter ses produits liquides en quantité limitée et son ordinateur portable avant de prendre l'avion à Zurich ne sera plus nécessaire dès l'été prochain. Le plus grand aéroport de Suisse introduit des scanners de nouvelle génération pour ses contrôles de sécurité.
Les passagers de l'aéroport de Zurich découvriront les nouveaux scanners progressivement dès lundi prochain. Le rez-de-chaussée, secteur dévolu aux contrôles de sécurité, en sera alors entièrement équipé. Les points de contrôle des autres étages suivront par la suite.
Bouteilles de 2 litres dès l'été 2026
Grâce aux nouveaux scanners, liquides et appareils électroniques peuvent rester dans les bagages. Ils n'ont plus à y être présentés séparément. Les engins détectent les objets en 3D et non plus seulement en 2D. Ce système de détection plus performant équipe déjà plusieurs aéroports dans le monde. Il permet notamment de détecter des explosifs solides et liquides.
"C'est un grand bond en avant dans la technologie des contrôles", s'est réjoui vendredi Reto Lanz, chef adjoint des contrôles de la police de l'aéroport, face aux médias réunis sur place. Une autre innovation attend les voyageurs: une fois le contrôle passé, les conteneurs pour bagages à main retournent automatiquement à leur point de départ.
Pour l'instant, la limitation des produits liquides à des récipients de 100 ml reste en vigueur, en attendant que les quatre étages du secteur des contrôles soient équipés des nouveaux scanners. D'ici à l'été prochain, tous les scanners auront été remplacés. Il sera alors possible de transporter des liquides dans des récipients contenant jusqu'à deux litres. L'Union européenne a levé, depuis l'été dernier, toute limitation en la matière pour les contrôles avec les nouveaux scanners.
Nouvelle détection corporelle
Les centaines d'images réalisées par scanners pour chaque bagage sont analysées dans une pièce séparée en cas de doute ou d'objet suspect. Ce contrôle à distance permet d'accélérer davantage encore le flux des passagers.
L'acquisition des nouveaux équipements de sécurité coûte 34 millions de francs à l'aéroport. Des scanners de fouille corporelle en font également partie. Ils détectent des objets métalliques et remplacent en grande partie les fouilles manuelles.
Un pictogramme à taille humaine y montre à chaque personne où se placer et comment se positionner. En cas de détection, il indique aussi dans quelle zone du corps un objet suspect se trouve. "Mais il faut continuer à vider ses poches et à enlever sa veste", précise Reto Lanz.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Accord entre Meta et plusieurs médias pour intégrer l'IA
L'assistant d'intelligence artificielle (IA) de Meta, Meta AI, va intégrer, en temps réel, des contenus publiés par plusieurs médias d'information, notamment CNN, Fox News et Le Monde, en vertu d'un accord annoncé vendredi.
Ce dernier, qui intervient sur fond d'inquiétudes quant à l'avenir de la presse à l'ère de l'IA générative, prévoit que, dans ses réponses à des questions d'actualité, Meta AI proposera des liens vers des articles sur les sites des médias partenaires.
Depuis le lancement de ChatGPT, en novembre 2022, plusieurs éditeurs de presse se sont entendus avec de grands acteurs de l'IA générative pour les laisser, contre rémunération, utiliser leur production, que ce soit pour développer leurs modèles d'intelligence artificielle ou enrichir les réponses des chatbots.
News Corp (Wall Street Journal et Daily Telegraph entre autres), Le Monde, le Washington Post ou Axel Springer (Politico, Bild et Die Welt) l'ont fait avec OpenAI, le New York Times avec Amazon, Google avec Associated Press, tandis que Mistral s'est lié avec l'Agence France-Presse.
Fin août, la start-up Perplexity a, elle, dévoilé une formule d'abonnement baptisée "Comet Plus", du nom de son navigateur internet infusé à l'IA, Comet, qui donne accès, pour cinq dollars par mois, aux contenus des médias associés.
Parmi ces derniers figurent le Washington Post, Vogue, Le Monde et Le Figaro.
Perplexity s'est engagé à redistribuer 80% des revenus générés par Comet Plus aux éditeurs de presse, le groupe américain conservant le reste.
Procédures en cours
Malgré ces collaborations, plusieurs procédures judiciaires intentées par des médias contre des opérateurs d'assistants IA sont encore en cours, notamment celle du New York Times contre OpenAI, que le quotidien accuse d'avoir utilisé ses articles sans autorisation et sans contrepartie.
Le Wall Street Journal et le New York Post ont également lancé des poursuites contre Perplexity en 2024.
"Depuis des années, nous constatons (...) la difficulté d'anticiper l'évolution de ces plateformes numériques, l'explosion de leur usage et l'utilisation trop souvent erratique et non contractuelle" des contenus, ont écrit, dans une tribune publiée vendredi, le président du directoire du Monde, Louis Dreyfus, et le directeur du journal, Jérôme Fenoglio.
"Face à cette situation, nous avons considéré qu'il serait naïf de rester passifs et d'attendre une hypothétique évolution législative", ont-ils ajouté pour justifier le partenariat avec Meta.
Le groupe de Menlo Park (Californie) s'est aussi lié avec le groupe People, le quotidien national américain USA Today ainsi qu'avec des publications identifiées à droite, comme The Daily Caller et le Washington Examiner.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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