Rejoignez-nous

Suisse

Gauche et PVL dénoncent le manque de soutien au personnel soignant

Publié

,

le

La crise du Covid-19 a mis en évidence la pénurie de personnel infirmier, mais le manque de soignants date de bien avant (photo d'illustration) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La gauche et les Vert'libéraux ont dénoncé mercredi le manque de soutien apporté au personnel soignant. Pour la droite et le Conseil fédéral, en revanche, la responsabilité incombe essentiellement aux cantons et aux hôpitaux. Le peuple tranchera le 28 novembre.

La pandémie a mis en évidence de manière "impitoyable" la pénurie de personnel soignant, a dénoncé Melanie Mettler (PVL/BE) lors d'un débat d'actualité au Conseil national. Plus de 10'000 postes sont vacants déjà aujourd'hui. Environ 70'000 personnes supplémentaires sont nécessaires d'ici 2030, a-t-elle ajouté.

La situation est "dramatique", a renchéri Barbara Gysi (PS/SG). Le personnel soignant doit effectuer des heures supplémentaires en masse, il n'a pas suffisamment de temps pour assurer de bons soins et se trouve régulièrement confronté au dilemme de décider quels soins effectuer.

Départs

Infirmières et infirmiers ne disposent en outre pas de plans de travail fixes qui leur permettent de concilier vie privée et vie professionnelle, a pointé Manuel Weichelt (Verts/ZG).

Dans ce contexte, près de la moitié des personnes formées abandonnent le métier dans les cinq ans suivant leur formation, soit environ 2000 personnes par année. S'y ajoutent une fatigue et un absentéisme croissants, a insisté Michel Matter (PVL/GE).

Pour les trois partis, la Confédération n'agit pas suffisamment pour résoudre ces problèmes. Le Conseil fédéral choisit la solution de facilité en disant qu'une partie de ces problèmes ne sont pas de sa compétence, mais de celle des cantons, accuse Mme Gysi. Manuela Weichelt accuse elle les différents niveaux de se renvoyer la balle depuis des années.

Le Conseil fédéral agit

Des accusations rejetées par Alain Berset. Le ministre de la santé a rappelé que le gouvernement était conscient avant même le début de la pandémie des difficultés du secteur. Les problèmes se sont accentués avec la crise, alors que l'importance prise par le personnel soignant s'est fortement accrue.

La pénurie s'est particulièrement fait ressentir dans le secteur des soins intensifs. Il est assez facile de trouver des lits, mais c'est le personnel hautement qualifié qui fait défaut, a illustré le conseiller fédéral.

La Confédération et les cantons ont déjà pris des mesures pour augmenter le nombre de diplômes décernés. Cet effort va se poursuivre, a assuré M. Berset. Depuis janvier 2020, le personnel soignant a aussi des possibilités étendues de déterminer de manière autonome les soins à prescrire.

Sur la base d'un état des lieux, le gouvernement décidera en outre au second semestre 2022 des étapes supplémentaires, a souligné le conseiller fédéral.

Selon lui, on ne pourra pas faire l'économie d'une analyse de la situation une fois que la pandémie sera passée. Il faudra tirer les conséquences avec les cantons et l'ensemble des acteurs privés pour mieux soutenir le système de santé et le secteur des soins.

Contre-projet indirect

Dans l'intervalle, le chef du Département fédéral de l'intérieur salue le contre-projet indirect à l'initiative sur les soins infirmiers qui sera soumise en votation le 28 novembre. Ce projet oblige les institutions de santé à former du personnel et les cantons à les soutenir financièrement pour cette tâche, avec l'appui de la Confédération.

La Confédération et les cantons devraient mettre chacun près de 500 millions de francs à disposition pour huit ans, a souligné Philippe Nantermod (PLR/VS). Le contre-projet permettra en outre d'agir rapidement, pour autant que l'initiative soit rejetée, a abondé Albert Rösti (UDC/BE).

Les premiers effets concrets pourront se faire sentir dès 2022, a expliqué le Bernois. Par contre, en cas de oui à l'initiative, on aura un "magnifique" article constitutionnel, mais on perd deux à quatre ans pour en voir les conséquences.

Revendications "évidentes"

Face aux problèmes bien réels du personnel hospitalier, on n'a pas besoin de plus d'Etat, ni de plus de régulation, a dit Martina Bircher (UDC/AG). Pour la droite, pas question de bouleverser un système qui a fait ses preuves durant la crise: ce n'est pas la Confédération qui gère les hôpitaux, les cantons ont montré qu'ils pouvaient gérer le système de santé.

Cette opinion est combattue par la gauche et le PVL. Selon eux, seul un oui à l'initiative pour les soins infirmiers permettra de répondre aux inquiétudes du personnel soignant. Pour M. Matter, les revendications de ce texte sont "évidentes". Les applaudissements adressés au personnel soignant durant la première vague se sont tus, ce silence tue la profession, a affirmé le Genevois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vaud

Moudon fête le bio sous toutes ses formes

Publié

le

Les visiteurs pourront se fournir en plantons bio ou participer à l'une des nombreuses activités au programme (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Foire agricole suisse bio et le Salon du vin suisse bio a lieu ce week-end à Moudon (VD). Marché aux plantons, dégustation de vin, jeu de l'oie géant: de nombreuses animations sont prévues pour tous les publics. BioVaud, l'association des productrices et producteurs bio du canton de Vaud, qui fête ses 30 ans cette année, est l'invité d'honneur.

Ces deux journées ont pour but de présenter "l'ensemble de la diversité de l'agriculture et de la viticulture biologiques", écrivent les organisateurs dans un communiqué. Les créatifs se réjouiront des ateliers chips d'ortie, semis de plantes, lactofermentation, saponification ou encore spagyrie.

Les plus grands pourront suivre le riche programme de conférences consacrées notamment aux bienfaits de l'ail noir, à la promotion de la traction animale ainsi qu'à l'assurance sociale alimentaire, pendant que les plus jeunes s'initieront au cirque, à la fabrication de papier végétal, écouteront des contes ou s'élanceront sur des tyroliennes à l'espace Biokids.

Plusieurs activités sont prévues pour les familles, comme une chasse au trésor, un atelier de tressage de panier et des balades avec des ânes. Des jongleurs et des musiciens égaieront les deux jours de la fête. Enfin, pour joindre l'utile à l'agréable, il sera possible de faire réviser son sécateur sur un stand dédié, durant toute la durée de la manifestation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

EPFL: une piste de l'obésité métaboliquement malsaine identifiée

Publié

le

Certaines cellules graisseuses ont des effets plus délétères que d'autres, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Des scientifiques de l'EPFL ont identifié un type de cellules graisseuses métaboliquement malsain. Au lieu de former des nouvelles cellules, elles s'hypertrophient, ce qui peut entraîner inflammation chronique et résistance à l'insuline.

L'équipe dirigée par Bart Deplancke s'est penchée sur l'épiploon, ou omentum, un grand tissu adipeux en forme de tablier qui pend de l'estomac et recouvre les organes situés dans le péritoine, tels que l'estomac et les intestins. Il ne se contente pas de stocker les graisses, mais joue également un rôle dans la régulation immunitaire et la régénération des tissus.

Le tissu adipeux omental est associé à la forme du corps en "pomme", qui apparaît lorsque ce dépôt de graisse s'étend de manière significative, augmentant ainsi le risque de maladies métaboliques. Cette expansion n'est pas due à la formation de nouvelles cellules graisseuses, un processus connu sous le nom d'adipogenèse, mais surtout à l'hypertrophie des cellules existantes.

La capacité limitée de la graisse omentale à former de nouvelles cellules adipeuses, malgré l'excès de calories, contraste avec la graisse sous-cutanée et reste mal comprise, a indiqué l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Nouvel éclairage

Les scientifiques lausannois ont maintenant identifié une population de cellules dans le tissu adipeux omental humain qui entrave l'adipogenèse. Leur découverte, publiée jeudi dans la revue Cell Metabolism, apporte un nouvel éclairage sur la capacité limitée de la graisse omentale à réaliser l'adipogenèse et a des implications significatives pour la gestion de l'obésité.

Les chercheurs ont analysé les cellules de divers dépôts de graisse humaine, isolant différentes sous-populations cellulaires et testant leur capacité à se transformer en nouvelles cellules graisseuses. L'étude, soutenue par plusieurs institutions médicales dont le CHUV de Lausanne, a impliqué plus de trente donneurs humains.

L'approche a permis d'identifier une population de cellules présentes dans le tissu adipeux omental qui pourrait bien être la clé pour expliquer ses propriétés inhabituelles. Ces cellules ont une capacité accrue de moduler leur microenvironnement via une protéine appelée IGFBP2, ce qui constitue un mécanisme de régulation permettant de limiter l'expansion du tissu adipeux.

Nouveaux traitements

Ces cellules peuvent donc influencer le comportement métabolique global du dépôt adipeux omental et sa capacité à accumuler de la graisse. Ces résultats ont de profondes implications pour la compréhension et la gestion potentielle de l'obésité métaboliquement malsaine, selon les auteurs.

Le fait de savoir que la graisse omentale possède un mécanisme intégré pour limiter la formation de cellules adipeuses pourrait conduire à de nouveaux traitements qui modulent ce processus naturel.

En outre, cette recherche ouvre des possibilités de thérapies ciblées afin de moduler le comportement de dépôts de graisse spécifiques. L'Institut suisse de bioinformatique et l'Université de Lausanne ont également contribué à ces travaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

La réserve climatique pour le vin s'invite au Grand Conseil vaudois

Publié

le

La réserve climatique ne sera pas mise en place avant l'élaboration d'une base légale (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

La question d'une réserve climatique pour le vin est sur la table du Conseil d'Etat vaudois. Après la validation de ce mécanisme par le Parlement fédéral, le député PLR Aurélien Clerc a demandé mardi au Conseil d'Etat s'il est favorable au projet. L'élu estime qu'une telle réserve, qui permet de mettre du raisin de côté lors des bonnes années, serait une sécurité pour les viticulteurs en cas de mauvaise récolte.

Les aléas de la météo mènent la vie dure aux viticulteurs. En avril, de nombreuses vignes ont été victimes du gel dans le canton de Vaud et ailleurs. Un phénomène climatique qui rend la récolte régionale incertaine. Mais les viticulteurs pourraient bientôt compter sur un nouveau mécanisme : la réserve climatique. Le principe a été accepté par le Parlement fédéral en mars dernier.

Et Aurélien Clerc, député PLR, se réjouit déjà de son introduction dans le canton. Il a déposé une interpellation cette semaine au Grand Conseil, demandant au Conseil d’Etat s’il était favorable au projet. Aurélien Clerc nous explique en quoi cette réserve climatique serait une sécurité pour les viticulteurs.

Aurélien ClercDéputé PLR au Grand Conseil vaudois

Précisons qu’une base légale doit encore être rédigée et validée afin de permettre la mise en œuvre du projet de réserve climatique.

Complément au plan de relance

En terre vaudoise, le gouvernement s’est donné pour mission en 2022 de soutenir le secteur vitivinicole. Un plan de relance a été lancé, le Conseil d’Etat promettant l’injection de jusqu’à 25 millions de francs sur cinq ans. Il prévoit notamment de soutenir les vignerons qui veulent réduire leur impact environnemental.

Pour l’élu PLR, une réserve climatique compléterait ce plan de relance. Aurélien Clerc.

Aurélien ClercDéputé PLR au Grand Conseil vaudois

Si Aurélien Clerc salue ce plan, il estime donc que toute mesure supplémentaire est bienvenue. Et notamment au niveau fédéral.

Aurélien ClercDéputé PLR au Grand Conseil vaudois
Continuer la lecture

Suisse

Nettoshop.ch ne devrait pas disparaître

Publié

le

Coop ne fusionnera pas Nettoshop.ch avec Fust . (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le site dédié à l'électroménager Nettoshop.ch, qui appartient à Coop, ne fusionnera pas avec Fust. Le distributeur orange a démenti vendredi une information parue sur le portail Inside Paradeplatz.

"Nettoshop.ch est en pleine croissance et continuera de fonctionner en tant que marque indépendante", a expliqué vendredi à l'agence AWP un porte-parole de Coop. Selon le site Inside Paradeplatz, qui couvre l'actualité de la place financière zurichoise, Nettoshop.ch devait fusionner avec Fust d'ici l'automne et disparaître en tant que marque.

Le magasin en ligne d'informatique Microspot avait déjà disparu, absorbé en octobre 2023 par Interdiscount, une autre filiale de Coop plus connue et plus grande. Selon le média en ligne Infosperber, cité par Inside Paradeplatz, celle-ci serait également en danger: les ventes d'Interdiscount se seraient effondrées de 30% depuis le début de l'année, mais la fermeture ou la vente ne sont pas une option pour l'instant, peut-on lire.

Coop a également démenti ces informations. "Interdiscount dépasse actuellement les attentes: par rapport à l'année dernière, les ventes sont en progression. Cette évolution montre que la stratégie d'Interdiscount, communiquée en octobre dernier, qui comprend un nouveau concept d'aménagement des magasins et l'intégration de Microspot.ch, fonctionne", a affirmé le porte-parole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Scorpion

Une période heureuse s'annonce pour sauter sur les occasions qui passent, grâce à l'élan dynamique de quelques Astres qui veulent votre bonheur !

Les Sujets à la Une

X