Suisse
Gauche et PVL dénoncent le manque de soutien au personnel soignant
La gauche et les Vert'libéraux ont dénoncé mercredi le manque de soutien apporté au personnel soignant. Pour la droite et le Conseil fédéral, en revanche, la responsabilité incombe essentiellement aux cantons et aux hôpitaux. Le peuple tranchera le 28 novembre.
La pandémie a mis en évidence de manière "impitoyable" la pénurie de personnel soignant, a dénoncé Melanie Mettler (PVL/BE) lors d'un débat d'actualité au Conseil national. Plus de 10'000 postes sont vacants déjà aujourd'hui. Environ 70'000 personnes supplémentaires sont nécessaires d'ici 2030, a-t-elle ajouté.
La situation est "dramatique", a renchéri Barbara Gysi (PS/SG). Le personnel soignant doit effectuer des heures supplémentaires en masse, il n'a pas suffisamment de temps pour assurer de bons soins et se trouve régulièrement confronté au dilemme de décider quels soins effectuer.
Départs
Infirmières et infirmiers ne disposent en outre pas de plans de travail fixes qui leur permettent de concilier vie privée et vie professionnelle, a pointé Manuel Weichelt (Verts/ZG).
Dans ce contexte, près de la moitié des personnes formées abandonnent le métier dans les cinq ans suivant leur formation, soit environ 2000 personnes par année. S'y ajoutent une fatigue et un absentéisme croissants, a insisté Michel Matter (PVL/GE).
Pour les trois partis, la Confédération n'agit pas suffisamment pour résoudre ces problèmes. Le Conseil fédéral choisit la solution de facilité en disant qu'une partie de ces problèmes ne sont pas de sa compétence, mais de celle des cantons, accuse Mme Gysi. Manuela Weichelt accuse elle les différents niveaux de se renvoyer la balle depuis des années.
Le Conseil fédéral agit
Des accusations rejetées par Alain Berset. Le ministre de la santé a rappelé que le gouvernement était conscient avant même le début de la pandémie des difficultés du secteur. Les problèmes se sont accentués avec la crise, alors que l'importance prise par le personnel soignant s'est fortement accrue.
La pénurie s'est particulièrement fait ressentir dans le secteur des soins intensifs. Il est assez facile de trouver des lits, mais c'est le personnel hautement qualifié qui fait défaut, a illustré le conseiller fédéral.
La Confédération et les cantons ont déjà pris des mesures pour augmenter le nombre de diplômes décernés. Cet effort va se poursuivre, a assuré M. Berset. Depuis janvier 2020, le personnel soignant a aussi des possibilités étendues de déterminer de manière autonome les soins à prescrire.
Sur la base d'un état des lieux, le gouvernement décidera en outre au second semestre 2022 des étapes supplémentaires, a souligné le conseiller fédéral.
Selon lui, on ne pourra pas faire l'économie d'une analyse de la situation une fois que la pandémie sera passée. Il faudra tirer les conséquences avec les cantons et l'ensemble des acteurs privés pour mieux soutenir le système de santé et le secteur des soins.
Contre-projet indirect
Dans l'intervalle, le chef du Département fédéral de l'intérieur salue le contre-projet indirect à l'initiative sur les soins infirmiers qui sera soumise en votation le 28 novembre. Ce projet oblige les institutions de santé à former du personnel et les cantons à les soutenir financièrement pour cette tâche, avec l'appui de la Confédération.
La Confédération et les cantons devraient mettre chacun près de 500 millions de francs à disposition pour huit ans, a souligné Philippe Nantermod (PLR/VS). Le contre-projet permettra en outre d'agir rapidement, pour autant que l'initiative soit rejetée, a abondé Albert Rösti (UDC/BE).
Les premiers effets concrets pourront se faire sentir dès 2022, a expliqué le Bernois. Par contre, en cas de oui à l'initiative, on aura un "magnifique" article constitutionnel, mais on perd deux à quatre ans pour en voir les conséquences.
Revendications "évidentes"
Face aux problèmes bien réels du personnel hospitalier, on n'a pas besoin de plus d'Etat, ni de plus de régulation, a dit Martina Bircher (UDC/AG). Pour la droite, pas question de bouleverser un système qui a fait ses preuves durant la crise: ce n'est pas la Confédération qui gère les hôpitaux, les cantons ont montré qu'ils pouvaient gérer le système de santé.
Cette opinion est combattue par la gauche et le PVL. Selon eux, seul un oui à l'initiative pour les soins infirmiers permettra de répondre aux inquiétudes du personnel soignant. Pour M. Matter, les revendications de ce texte sont "évidentes". Les applaudissements adressés au personnel soignant durant la première vague se sont tus, ce silence tue la profession, a affirmé le Genevois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les communes suisses éteignent leurs lumières pour le climat
L'organisation de protection de la nature WWF appelle à éteindre les lumières en Suisse samedi soir. Avec l'action "Earth Hour", les villes, communes et organisations veulent faire un geste pour la planète et pour une meilleure protection du climat.
Les particuliers sont également invités à participer à cette action en éteignant les lumières entre 20h30 et 21h30, indique le WWF Suisse. Cette année, les villes de Berne, Lenzbourg (AG), Lucerne, Morges et Montreux dans le canton de Vaud, Fribourg, Lausanne, Genève ainsi que les localités tessinoises de Chiasso, Mendrisio et Locarno participent à l'action. A Genève, l'éclairage du jet d'eau sera par exemple éteint. L'hôtel Dolder Grand à Zurich restera également dans l'obscurité pendant une heure.
L'an dernier, environ 1,4 million d'heures ont été comptabilisées dans le monde entier. En Suisse, plus de 25 communes avaient participé en éteignant les lumières de leurs monuments, selon le WWF. Des entreprises et des particuliers avaient également participé à l'action.
L'humanité vient de vivre l'année et la décennie la plus chaude depuis le début des relevés, rappelle le WWF. Les mers n'ont jamais été aussi chaudes. Les effets de la crise climatique se font également sentir en Suisse. Les jours de canicule augmentent, les étés deviennent plus secs et les précipitations plus violentes. Au cours des trois dernières années, la température en Suisse a été supérieure de plus de trois degrés à la moyenne préindustrielle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto samedi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 2, 3, 5, 12, 40 et 41. Le numéro chance était le 6, le rePLAY le 11 et le Joker le 665232.
Lors du prochain tirage mercredi, 16,3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.
https://jeux.loro.ch/games/swissloto/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Saillon (VS): Alain Berset a taillé la Vigne à Farinet
Comme de nombreuses personnalités avant lui, Alain Berset a taillé la Vigne à Farinet samedi matin à Saillon (VS). Le Fribourgeois, secrétaire général du Conseil de l'Europe, a effectué ce labeur ancestral en suivant les conseils d'un professionnel.
Alain Berset a délivré un message clair lors de la cérémonie officielle: "N'ayez pas peur et restez debout!". "Ne pas avoir peur, comme la vigne d'ailleurs, qui doit se battre dans des conditions pas toujours simples (...). Et pareillement pour nous, il ne faut pas avoir peur de s'engager pour nos valeurs". Et de citer: la démocratie, les droits humains et l'Etat de droit.
"Il faut rester debout, en particulier quand nous avons l'impression que le monde vacille, comme maintenant", a ajouté M. Berset. C'est pour ces moments que les institutions telles que le Conseil de l'Europe ont été créées, a-t-il ajouté. Le Fribourgeois a appelé à "ne pas se laisser démonter par l'écume".
"Un phare dans la nuit"
Il y a quelques semaines, devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Alain Berset avait déjà relevé que les valeurs de l'institution étaient un "phare dans la nuit."
A sa mesure, la Vigne à Farinet est aussi "une forme de phare dans la nuit", ont déclaré les coprésidents des Amis de Farinet, Diane Thurre-Millius et Christian Thurre. "Elle déploie son rayonnement en accueillant chacun dans la simplicité et la solidarité. Si on l'appelle également la Vigne de la Paix, ce n'est pas pour rien", ont-ils ajouté.
Sculpture dévoilée
Outre tailler les trois ceps de la plus petite vigne du monde, l'ancien conseiller fédéral a accompli une seconde tâche. Accompagné du conseiller d'Etat valaisan Mathias Reynard, il a dévoilé la dernière oeuvre en date de l'artiste chablaisien Raphy Buttet. Cet ouvrage représente l'ancien contrebandier Joseph-Samuel Farinet ayant déposé son fusil.
"Cette inauguration marque un tournant dans le rituel d'accueil des personnalités sur ce lieu mythique", ont précisé les coprésidents de l'association. Le traditionnel tir au fusil a ainsi été aboli. Il a été remplacé par un geste plus paisible: une fleur déposée dans le canon.
Du Dalaï-Lama à Zinedine Zidane
Chaque année, des personnalités issues du monde artistique, politique ou encore sportif se déplacent sur les hauteurs du bourg médiéval de Saillon pour y travailler la vigne, répondant ainsi à l'invitation des Amis de Farinet.
Parmi les quelque 300 personnalités qui ont taillé les ceps ou vendangé, on peut citer le dalaï-lama - le propriétaire des lieux -, les chanteurs Gilbert Becaud et Léo Ferré, l'acteur Roger Moore, le philanthrope Léonard Gianadda ou les footballeurs Michel Platini et Zinedine Zidane.
Baptisée du nom du bandit au grand coeur Joseph-Samuel Farinet, sorte de Robin des Alpes, elle est considérée comme la plus petite vigne du monde avec une surface de 1,618 mètre carré. L'acteur Jean-Louis Barrault, qui a incarné Farinet au cinéma, en a été le premier propriétaire. Elle a ensuite appartenu à l'abbé Pierre, qui l'a ensuite cédée au dalaï-lama en 1999.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Street Parade: Elisabeth Baume-Schneider prête à imiter Alain Berset
La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a participé à plusieurs rave-parties dans une usine abandonnée de Saint-Ursanne (JU) au début des années 2000. Elle pourrait très bien s'imaginer sur une Love-Mobil à la Street Parade de Zurich.
"Le rythme de l'amour, c'est très important pour notre monde. Mais je le ferais sans cigare", a déclaré la ministre jurassienne dans une interview publiée samedi par les journaux alémaniques du groupe Tamedia. Elle faisait référence à son prédécesseur Alain Berset, qui avait participé à la Street Parade en 2023 avec chapeau, cigare, lunettes de soleil et boa coloré.
Lors des rave-parties auxquelles elle a participé en tant que ministre jurassienne de la culture, le plus impressionnant aux yeux de Mme Baume-Schneider était la musique, ce "beat vibrant".
"Il est si intense, si euphorisant que l'on n'a absolument pas besoin d'alcool pour ressentir ce sentiment de liberté et de communauté", explique la conseillère fédérale. Elle affirme n'avoir "absolument aucune expérience" avec les substances illégales, qui font souvent partie de la culture techno.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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