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Suisse

Près de la moitié du personnel soignant veut quitter son travail

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"Malgré le travail difficile, c'est un métier qui pourrait être fabuleux. Je n'ai pas envie d'en changer, mais je ne veux pas y laisser ma santé", explique une infirmière (archives). (©KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

Près de la moitié du personnel soignant veut quitter son travail. Les employés souffrent du manque de personnel et de la pression constante des économies, selon un sondage réalisé par le syndicat Unia. Ces résultats sont alarmants.

Les jeunes surtout, qui ne travaillent que depuis quelques années dans ce domaine, ne voient pas d'avenir dans leur secteur. Les conditions de travail posent problème.

Selon Unia, 86% des employés se sentent régulièrement fatigués et épuisés; 72% subissent même des troubles physiques. Leurs horaires étant annualisés, les employeurs exigent du personnel soignant une grande flexibilité et la charge de travail n'est pas répartie de manière équitable. Cela ne laisse pas beaucoup d'espace pour les loisirs, estiment deux tiers des personnes interrogées.

Plus humain

La plupart des soignants ont choisi ce métier pour aider les autres. Mais la qualité de leur travail souffre du manque de personnel, souligne vendredi le syndicat.

"Au nom de la rentabilité, on rationalise, on comprime les coûts, on coupe dans les budgets, tout en fermant les yeux sur les effets désastreux sur les conditions de travail et sur la qualité des soins et de l'accompagnement", a souligné Yvonne Peist-Gaillet d'Unia. Il est temps d'intervenir et que "les soins deviennent à nouveau plus humains", a écrit une assistante en soin en répondant au sondage.

De plus, le salaire n'est pas approprié, estiment 79% des sondés. "On ne peut pas en vivre", répondent les assistants et les auxiliaires. Les bas salaires sont symptomatiques pour ce métier "féminin".

Dans l'inconscient collectif, c'est le rôle de la femme d'assumer les soins. Elles continueront à faire leur travail malgré la pression et les salaires inappropriés, ajoute Mme Peist-Gaillet.

Apaiser la situation

Le syndicat Unia exige un dialogue équitable entre les employeurs et les employés afin de ne pas exacerber encore plus la situation. Il demande des plans de travail raisonnables et l'abolition des horaires annualisés. Les salaires doivent être adaptés. Et plus de personnel soignant doit être engagé.

Le sondage a été réalisé du 15 octobre au 31 janvier. 2935 personnes ont été interrogées.

(KEYSTONE-ATS)

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Culture

Le Musée Jenisch propose 300 oeuvres en ligne

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Exposée en juin 2015 au Musée Jenisch, "Etude de composition pour Floraison" du peintre Ferdinand Hodler fait partie des oeuvres désormais accessibles en ligne (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Quelque 300 oeuvres du Musée Jenisch de Vevey (VD) sont désormais accessibles en ligne via une plateforme. L'institution, qui conserve pas moins de 40'000 estampes, 11'000 dessins et 1600 peintures, compte ainsi valoriser la richesse de ses collections.

"Ce travail répond à une volonté d'offrir au public une expérience de proximité avec les oeuvres emblématiques du musée, qu'elles soient exposées ou conservées dans les réserves", fait savoir l'institution dans un communiqué. Ces pages du site internet sont appelées à devenir une "nouvelle vitrine" du musée.

Pour des raisons de conservation, les oeuvres sur papier ne peuvent pas être exposées plus de trois mois tous les trois ans. La mise en ligne des "trésors des réserves" était donc "primordiale", estiment les responsables.

Outre une image de l'oeuvre en haute définition, la plateforme donne les informations essentielles relatives à l'oeuvre, parfois accompagnées d'un commentaire. Le projet de mise en ligne des collections du Musée Jenisch est soutenu par l'Office fédéral de la culture. La base de données sera enrichie au fil des années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Blues, rock, classique : la guitare va rugir à Montreux

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Pour la troisième année, Montreux met en avant la guitare à l'occasion d'un salon international, qui mêle artisanat, concerts, masterclass, etc.(Image prétexte © Unsplash)

Désormais ancré dans le paysage du bord du lac, le Montreux International Guitar Show (MIGS) revient pour une troisième édition à Montreux en cette fin de semaine. Concerts, exposants, masterclass, les férus de cet instrument à corde ou les curieux pourront faire vrombir leur âme mélomane.

Les guitares vont résonner à Montreux ce week-end, pour la troisième édition du MIGS, le Montreux International Guitar Show, organisé dans la ville vaudoise jusqu'à dimanche. Pour les férus de cet instruments à corde, mais également pour le grand public curieux.

Les deux premières années du festival ont permis aux deux co-fondateurs de voir qu'un public existe pour un salon dédié à cet instrument. Cette troisième édition permet de confirmer

David RossetCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Un instrument qui sait séduire, qui peut revêtir plusieurs formes, plusieurs genres...

David RossetCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Concerts, masterclass, rencontres, plein d’activités sont prévues dans la ville vaudoise jusqu’à dimanche. Pour tous les goûts, toutes les curiosités

Emmanuel CottierCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Masterclass, concerts, Academy

Une fois de plus, de nombreux concerts sont organisés sur le site du festival, dans différents styles. L'important : mettre en lumière la guitare

Emmanuel CottierCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Cette année le MIGS proposera plus de 80 exposants sur plus de 1'140 mètres carrés, des concerts dans une salle intimiste de 300 places, des masterclass, des échanges.

Emmanuel CottierCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Pour cette année 2024, le salon a également proposé un Master Camp de quelques jours, avant la possible arrivée d'une Academy.

David RossetCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Le salon se déroule à Montreux du 26 au 28 avril. Plus d'information sur le site de l'événement.

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Économie

SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Contre-la-montre: une course technologique et des casques atypiques

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Jonas Vingegaard et son nouveau casque lors du chrono de Tirreno - Adriatico. (© KEYSTONE/EPA ANSA/ROBERTO BETTINI)

Il faut remonter à 1952 pour retrouver un Tour de Romandie sans chorno. Ce rendez-vous incontournable de la boucle romande fait l'objet d'une course technologique qui passionne et interroge.

C'est l'équipe Visma qui a relancé les débats au début du mois de mars à l'occasion du contre-la-montre de Tirreno-Adriatico. La formation néerlandaise a affublé ses coureurs d'un imposant casque profilé et aérodynamique qui a passablement fait jaser au sein du peloton.

"Je ne dis pas que ces casques de contre-la-montre sont horribles, je dis juste que c'est un bon moment pour arrêter le cyclisme" avait alors écrit sur X le vétéran belge Thomas De Gendt (Lotto). Cette nouvelle trouvaille technologique n'avait toutefois pas permis à Jonas Vingegaard (9e à 22'') de battre Juan Ayuso (UAE) lors de ce chrono initial, ce dernier roulant avec un casque profilé plus traditionnel.

"Ils jouent avec les règles"

"Ils jouent avec les règles. C'est clair qu'il ne faudrait pas qu'ils viennent avec des casques d'un mètre de long dans le futur, mais l'UCI est là pour mettre des barrières", estime Yannis Voisard. Des limites pour l'instant fixées à 45 cm en longueur et 21 cm en hauteur, selon le règlement de l'organisation internationale.

Le Jurassien de l'équipe Tudor, qui vise une belle place au classement général de ce Tour de Romandie, apprécie pour sa part l'épreuve solitaire et le progrès technologique qui l'accompagne. "Nous développons beaucoup cela avec l'équipe depuis deux ans. Nous faisons notamment des tests en soufflerie à Silverstone, en Angleterre. C'est vraiment des minuscules détails qui font la différence en aérodynamisme et cela me plaît d'être très pointilleux", explique-t-il.

Si les casques de la Visma ont fait tant parler, c'est surtout pour leur apparence particulière. Mais certains membres du peloton, comme Adam Yates, ne se soucient guère de ces considérations esthétiques. "Au tour des Emirats en 2022 j'en avais porté un similaire et tout le monde s'était moqué de moi", se souvient le Britannique, qui courait à l'époque sous les couleurs d'Ineos.

"Mais si cela permet d'aller plus vite, tout le monde s'en fiche de ce à quoi tu ressembles. Je pense que n'importe quel coureur accepterait de porter un casque bizarre si cela permet de gagner 20 secondes sur un contre-la-montre", assure Adam Yates.

Le physique primera toujours

Yannis Voisard rappelle toutefois que les jambes du rouleur feront toujours la différence. "Vous avez beau équiper le meilleur des amateurs avec une technologie de pointe, il ne battera jamais un pur spécialiste. Le physique fera toujours la différence. Cela dit, l'impact du matériel et de la technologie est très important, on le voit", analyse le cycliste de 25 ans.

Encore faut-il trouver les bons ajustements, ce qui n'est pas chose aisée. "Ce qui est assez dingue, c'est que c'est propre à la morphologie de chaque coureur" ajoute Yannis Voisard. "Un casque qui permet à quelqu'un d'aller plus vite n'aura pas la même efficacité sur un autre athlète."

A voir si ces équipements dernier cri seront de sortie entre Palézieux et Oron-la-Ville, où défileront un par un les coureurs du Tour de Romandie vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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