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Économie

Geberit peine au premier trimestre

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Geberit a vu la demande baisser au premier trimestre (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Geberit a vu ses ventes décliner sur les trois premiers mois de 2024, pénalisé notamment par les effets de change. La rentabilité a également souffert.

L'équipementier de salles d'aisance fait état mardi d'un chiffre d'affaires de 837 millions de francs, en baisse de 6,2% par rapport au premier trimestre 2023, précise la multinationale de Rapperswil-Jona dans un communiqué. Ajusté des effets de change, il a diminué de 1,4%.

Les volumes ont légèrement reculé, souligne le groupe, la baisse de la demande ayant été en partie compensée par la constitution de stocks du commerce de gros. Le coût des matières premières a aussi diminué.

L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a reculé de 7% à 275 millions de francs. La marge afférente s'est amoindrie à 32,8% après 33,1% un an plus tôt. Le bénéfice net a décliné de 11,4% à 190 millions.

La copie rendue par le groupe saint-gallois est globalement supérieure au consensus des analystes sollicités par AWP.

Pour la suite de l'exercice, la direction de Geberit s'en tient à ses déclarations du mois de mars. Le groupe veut encore gagner des parts de marché, tout en s'attendant à un recul du secteur de la construction. L'activité devrait être robuste dans la rénovation, qui représente 60% des recettes. Un nouveau programme de rachat d'actions de maximum 300 millions de francs doit être lancé au troisième trimestre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La filiale de fonds d'UBS omniprésente dans les sociétés suisses

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Au 20 mai, UBS Fund Management détenait une part d'au moins 3% ou plus dans 119 des 221 sociétés cotées, selon le décompte réalisé par l'agence AWP. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La filiale dédiée à la gestion de fonds d'UBS est devenue, après sa fusion avec son homologue de Credit Suisse, la plus grande actrice du marché actions helvétique. UBS détient ainsi une participation de plus de 3% dans une centaine de sociétés du marché élargi (SPI).

Dans la foulée de la fusion d'UBS Fund Management (Switzerland) et de Credit Suisse Funds, la banque aux trois clés a dévoilé à l'opérateur de la Bourse suisse SIX ses participations d'au moins 3%. Au 20 mai, UBS Fund Management détenait une part d'au moins 3% ou plus dans 119 des 221 sociétés cotées, selon le décompte réalisé par l'agence AWP.

La filiale pèse donc fortement sur le marché suisse et même davantage que le gestionnaire de fonds américain Blackrock, qui possède 3% ou plus des parts de 46 entreprises cotées sur SIX. Les autres acteurs clés sont la filiale de la Banque cantonale de Zurich (ZKB), Swisscanto (17 sociétés), l'américain Capital Group (14), le bâlois J. Safra Sarasin Investmentfonds (13) et le norvégien Zentralbank Norges (8).

Parmi les actionnaires individuels se démarquent l'ancien président de Straumann, Rudolf Maag, (7, dont le fabricant d'implants dentaires bâlois et l'entreprise spécialisée dans la construction Implenia), Michael Pieper (5, dont le groupe Franke/Artemis) et Peter Spuhler (5, dont le fabricant de matériel roulant Stadler et le constructeur de machines textile Rieter).

Nombreux secteurs

La super-filiale d'UBS est aussi souvent la plus grande actionnaire des sociétés dont elle détient des parts. Elle est ainsi numéro une dans 28 entreprises tandis qu'elle a acquis plus de 10% de 14 autres. Elle est particulièrement présente chez le fournisseur de solutions de communication Ascom (18,6%) et le producteur d'aliments Orior (18,2%), mais aussi dans les sociétés immobilières PSP (14,9%) et Allreal (+14,1%) ainsi que le spécialiste du crédit à la consommation Cembra (14,0%). En moyenne, une participation atteint 6%.

UBS Fund Management est également représentée dans 18 des 20 sociétés de l'indice phare de la Bourse Suisse, le SMI, comme l'assureur Swiss Life (7,3%) et le logisticien Kühne+Nagel (3,2%). En revanche, sa participation n'est pas connue pour le géant du luxe Richemont et le géant pharmaceutique Roche.

La filiale est aussi présente au sein de l'actionnariat de sa maison-mère UBS à hauteur de 5,3%, en deuxième place derrière la banque aux trois clés elle-même. Selon des courtiers, c'est la première fois qu'elle détient plus de 3% d'UBS. Cette participation a récemment fait parler d'elle, car il est mal vu de "charger" le portefeuille de ses clients avec des titres de sa propre entreprise, soulignait récemment le portail Cash Insider.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Aucun licenciement chez Vetropack avant fin juin

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Une des revendications des employés de Vetropack a été entendue. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les premiers licenciements sont reportés d'un mois chez Vetropack à St-Prex (VD), de la fin mai à la fin juin. La tension reste toutefois de mise et la grève se poursuit, même si les employés ont partiellement repris le travail.

Révélée lundi par Le Temps, l'information a été confirmée à Keystone-ATS par Nicole Vassalli, responsable du secteur industrie chez Unia Vaud. Ce report était l'une des revendications des employés de la verrerie, qui demandent que les licenciements soient gelés jusqu'à la fin des négociations et la signature du plan social.

La direction a accepté ce compromis lors d'une rencontre lundi matin avec les représentants du personnel et les syndicats. De leur côté, les employés, en grève depuis vendredi, ont accepté de reprendre le travail sur deux des quatre lignes de production. Aucune bouteille ne sort toutefois encore de l'entreprise, a précisé Mme Vassalli.

Concernant l'autre revendication des salariés, à savoir l'entame de "vraies négociations" au sujet du plan social, la syndicaliste a indiqué qu'un calendrier a été fixé avec huit séances au cours des deux prochaines semaines.

La tension remonte

Alors qu'un certain "apaisement" semblait de mise, la tension est subitement remontée d'un cran dans l'après-midi à St-Prex. En cause, selon Mme Vassalli, la diffusion d'un communiqué de presse de Vetropack dans lequel la direction indique que si la grève devait perdurer, l'entreprise "pourrait être contrainte d'arrêter la production dans les prochains jours pour des raisons de sécurité."

Cette annonce a été prise comme "une menace" et "un manque de respect" par les ouvriers, a rapporté Mme Vassalli. La réunion, qui était en cours lundi après-midi avec la direction, a été arrêtée après la diffusion de ce communiqué. Une nouvelle rencontre est prévue mardi à 09h00.

Auparavant, à 08h00, les employés se réuniront pour déterminer la suite de leur action. "La situation est à nouveau très tendue", a reconnu Mme Vassalli.

Approvisionnement

Dans son communiqué, Vetropack rappelle qu'il ne peut plus livrer de marchandises depuis St-Prex en raison de la grève qui bloque l'entrepôt. L'entreprise dit chercher "des solutions" permettant de continuer à approvisionner les clients via d'autres usines. Ce transfert de capacités de production vers "des usines soeurs" est même déjà en cours, précise-t-elle.

Confirmée mi-mai, la fermeture de l'usine de St-Prex doit entraîner la suppression d'environ 180 postes. La semaine dernière, la direction a indiqué que la moitié des contrats de travail seront résiliés jusqu'au 31 août. Les autres postes seront supprimés progressivement jusqu'en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le climat des affaires stagne en Allemagne

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Selon les analystes, l'Allemagne aurait passé le creux économique. (archive) (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

Le moral des entrepreneurs en Allemagne stagne en mai, après trois hausses consécutives, illustrant la laborieuse reprise de l'activité dans la première économie européenne.

Cet indicateur très suivi de la conjoncture économique, basé sur un questionnaire mensuel adressé à 9000 chefs d'entreprise, est resté inchangé à 89,3 points en mai, a annoncé lundi l'institut économique allemand IFO.

"L'économie allemande sort de la crise étape par étape", estime l'IFO dans son communiqué.

Bien qu'il ait stagné, le climat des affaires reste à un niveau nettement supérieur à celui du début d'année, quand les entreprises s'inquiétaient du recul des commandes.

"Dans l'ensemble, le creux économique est susceptible d'avoir été largement passé", commente Fritzi Köhler-Geib, économiste à la banque KFW.

Dans le détail, les entreprises sont moins satisfaites de leur situation commerciale actuelle, mais les attentes se sont améliorées. Celles-ci ont dépassé la barre des 90 points pour la première fois en un an.

Les secteurs de la fabrication, du commerce et de la construction se redressent, bien que le secteur des services ait été légèrement touché.

"La situation économique mondiale s'est stabilisée, les pressions inflationnistes s'atténuent progressivement et la Banque centrale européenne s'apprête à réduire les taux d'intérêt pour la première fois", souligne Elmar Völker, analyste chez LBBW.

Ces chiffres confortent l'optimisme de la banque fédérale allemande, qui a annoncé mercredi dernier ses prévisions de "légère" croissance du PIB allemand au deuxième trimestre, après le rebond plus fort qu'attendu de 0,2% enregistré lors du premier trimestre.

Toutefois, pas de "forte reprise" en vue après le creux de cet hiver, nuance Carsten Brzeski, économiste à la banque ING, pour qui les perspectives de croissance restent "modérées".

En cause, la hausse des prix du pétrole due aux conflits en cours au Moyen-Orient, qui pourrait peser sur l'industrie et les exportations, ainsi que le poids des faillites et des restructurations sur le marché du travail, selon lui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le secteur de l'assurance vie a le vent en poupe, selon une étude

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Le volume mondial des primes d'assurance vie devrait se monter à un total de 4000 milliards de dollars d'ici 2034, selon l'Institut Swiss Re. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les produits d'assurance vie et de prévoyance redeviennent attractifs pour constituer un capital vieillesse en raison des taux d'intérêt plus élevés. Cela entraînera une rentabilité accrue pour les assureurs-vie, selon une étude de l'Institut Swiss Re.

Dans sa nouvelle étude publiée lundi, l'Institut Swiss Re prédit que les assurances-vie avec capitalisation généreront à l'échelle mondiale 1500 milliards de dollars supplémentaires au cours des dix prochaines années. C'est deux fois plus que les dix années précédentes.

La hausse des taux d'intérêt change la donne dans le secteur de l'assurance-vie, selon l'Institut Swiss Re. "Les produits d'assurance-vie et de prévoyance redeviennent attractifs pour constituer un capital vieillesse", explique Jérôme Jean Haegeli, économiste en chef du groupe Swiss Re.

Les consommateurs souscrivent par conséquent de plus en plus de produits d'assurance-vie générateurs de capital et garantissant une pension de retraite plus élevée. Cela devrait porter le volume mondial des primes à un total de 4000 milliards de dollars d'ici 2034. En revanche, pendant toute la période de taux d'intérêt bas, à savoir entre 2010 et 2019, les primes mondiales d'assurance-vie n'ont augmenté que de 300 milliards de dollars.

L'Institut Swiss Re estime que parmi les primes supplémentaires générées au cours de la prochaine décennie, environ 61% (900 milliards de dollars ou 823 milliards de francs) proviendront des pays industrialisés et 39% (578 milliards de dollars) des pays émergents. La Chine représente à elle seule 17% de toutes les primes supplémentaires, où le volume augmentera de 256 milliards de dollars entre 2025 et 2034.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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