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Suisse

Génériques deux fois plus chers en Suisse

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Le prix des médicaments continue d'être plus élevé en Suisse que dans les pays voisins (archives). (©KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les médicaments génériques restent en moyenne deux fois plus chers en Suisse qu'à l'étranger, annoncent mardi Interpharma et santésuisse. Le niveau des prix des médicaments protégés par un brevet est, lui, de 7% supérieur.

Lors de la dernière comparaison des prix, en mai 2018, les médicaments protégés par un brevet étaient encore 9% plus chers que dans les neuf pays européens de comparaison. Selon interpharma et santésuisse, la diminution des prix est due à l'évolution du taux de change et aux contrôles réguliers effectués par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

René Buholzer, directeur d'Interpharma, explique qu'en raison du réexamen systématique des prix il n'y a plus de grande différence de prix des médicaments protégés par un brevet. "L'industrie pharmaceutique apporte ainsi une contribution importante à la maîtrise des coûts de la santé", ajoute-t-il. Lors d'une baisse régulière des prix, en 2017/2018, quelque 325 millions de francs ont ainsi été économisés.

"Malgré l'introduction de nouveaux traitements plus efficaces, la part des médicaments dans les coûts de santé est stable", déclare encore le directeur d'Interpharma. Cette part représente environ 13% des coûts globaux et 21% des coûts de l'assurance obligatoire des soins.

Record de cherté

Quant aux produits originaux tombés dans le domaine public, ils étaient en février dernier 14% plus chers en Suisse que dans les pays européens de référence que sont l'Allemagne, l'Autriche, la Balgique, le Danemark, la Finlande, la France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la Suède.

"S'agissant des génériques, la différence de prix est de 48%", précisent l'association faîtière de l'assurance-maladie et l'association de branche de l'industrie pharmaceutique dans leur dixième comparaison des prix des médicaments. La dixième comparaison avec l'étranger montre que les prix suisses sont encore les plus élevés.

Des millions d'économies

Selon Verena Nold, directrice de santésuisse, des économies nettement plus importantes seraient possibles pour les génériques: "Etant donné que la part de 23% de génériques est faible et que les prix sont le double de ce qu'ils sont à l'étranger nous pourrions économiser des centaines de millions de francs sans porter aucunement atteinte à la qualité".

Pour favoriser les génériques, Verena Nold propose, entre autres mesures, de prescrire un générique meilleur marché au lieu d'un produit de marque. Et de citer l'exemple de l'atorvastatine, une substance utilisée contre un taux de cholestérol élevée. Le prix de l'emballage original est de 150 francs, tandis que le générique coûte 69 francs pour la même composition.

La directrice de santésuisse conseille par ailleurs d'autoriser rapidement les génériques, en levant les barrières à leur autorisation. Elle plaide également pour un système de prix de référence.

Les économies doivent, selon Verena Nold, être poursuivies également pour les autres médicaments: "La différence de prix de 7% reste sensible également pour les médicaments protégés par un brevet".

Elle considère, de manière générale, que des économies substantielles s'élevant à 830 millions de francs sont possibles avec des mesures simples. L'examen annuel des critères d'admission permettrait par exemple d'économiser 100 millions de francs pour les médicaments protégés ou non par un brevet.

(KEYSTONE-ATS)

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Genève

Les tpg dévoilent leur premier e-bus de nouvelle génération

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Les tpg ont présenté jeudi leur premier e-bus 100% électrique de nouvelle génération. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Transports publics genevois (tpg) ont présenté jeudi leur premier e-bus 100% électrique de nouvelle génération. Son arrivée marque le début du remplacement progressif, d'ici 2030, de l'ensemble des véhicules thermiques exploités par l'entreprise.

Ce premier modèle, un e-bus articulé de 18,75 mètres, est arrivé au début de la semaine au centre de maintenance du Bachet-de-Pesay. Il fera l'objet ces prochains jours de différents tests et de marches à blanc. Il sera ensuite utilisé pour la formation des conducteurs et des conductrices, écrivent jeudi les tpg dans un communiqué.

Sa mise en service est prévue lors de l'Etape du 14 décembre 2025, sur la ligne 5 du réseau des tpg entre les arrêts "Genève-Aéroport -Terminal" et "Thônex, Vallard", soit la première des six lignes du réseau des tpg appelées à fonctionner entièrement de manière électrique. "Plus silencieux, plus confortables et plus respectueux de l'environnement, ces e-bus incarnent l'avenir des transports publics", a déclaré Lionel Brasier, directeur général des tpg, cité dans le communiqué.

Grosse subvention cantonale

Développé par le constructeur suisse HESS en partenariat avec Hitachi Energy, société basée à Zimeysa à Genève, ce nouvel e-bus s'appuie sur la technologie dite de recharge par opportunité, mise en oeuvre dans le cadre du projet de bus électrique TOSA. Cette technologie innovante permet une recharge rapide à certains arrêts et aux terminus, optimisant ainsi l’autonomie tout en réduisant la taille et l'usure des batteries.

Cette technique, appliquée depuis 2018 sur la ligne 23 du réseau des tpg, permettra à l'opérateur de déployer une "solution éprouvée, fiable et optimisée".

Cette transition est rendue possible grâce à une subvention cantonale de 350 millions de francs. Elle permettra l'acquisition de matériel roulant, y compris de nouveaux trams nécessaires à l'extension du réseau, ainsi qu'un crédit d'investissement de 17 millions destiné à la réalisation des infrastructures de recharge aux arrêts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le National entre en matière sur le pacte migratoire européen

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Le ministre de la justice Beat Jans est en charge du dossier (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le National accepte de travailler sur le pacte migratoire européen que la Suisse doit reprendre en partie. Il est entré en matière jeudi par 122 voix contre 64, malgré l'opposition de l'UDC et du camp rose-vert. Les débats se poursuivent.

Les deux camps souhaitaient renvoyer le projet au gouvernement. Le parti conservateur veut s'en tenir au strict minimum légal, alors que la gauche veut en faire plus pour les requérants. Leurs arguments n'ont toutefois pas convaincu le reste de la Chambre.

Le pacte n'est certes pas parfait, ont concédé plusieurs députés du Centre, du PLR et du PVL, mais la direction prise vaut toujours mieux qu'une Suisse qui resterait à l'écart. Un rejet irait contre la volonté de l'UDC de limiter la migration et celle de la gauche de respecter les droits des réfugiés, a ajouté le conseil fédéral Beat Jans.

Les débats se poursuivent, notamment sur le mécanisme de solidarité, point le plus clivant du paquet sur la table. Les conseillers nationaux peuvent encore rejeter le projet à l'issue des discussions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Nestlé France revoit la recette de ses céréales les plus vendues

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Nestlé France va encore changer la recette des Chocapic. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé, pour ne pas voir sa note trop abaissée avec les nouveaux critères du Nutri-Score, va encore changer la recette des Chocapic, ses céréales les plus vendues en France, régulièrement épinglées pour être trop sucrées.

"Les céréales ont souvent été prises en exemple de la raison pour laquelle l'algorithme du Nutri-Score a évolué pour renforcer la pénalité sur le sucre", explique à l'AFP Luc Denot, directeur général de CPF, filiale française de la coentreprise entre Nestlé et General Mills pour les céréales.

Pour Serge Hercberg, professeur de nutrition et cocréateur du système de notation, la démarche de Nestlé va "dans le sens de la vocation de la nouvelle version: pousser les industriels à reformuler les recettes en retirant sucre, gras, sel et en améliorant la teneur en fibres".

Un bol de Chocapic était classé A selon l'ancien algorithme du Nutri-Score, mais C avec le nouveau. Avec une réduction de sucre de 11% et de sel de 9% à partir de septembre, les céréales goût chocolat obtiendront un B.

Les Chocapic, au deuxième rang des marques de céréales les plus vendues en France derrière les Trésor du concurrent Kellog's, resteront "moins bien classés que certains mueslis et granolas, mais ils se différencient de leurs concurrents, plus riches, qui n'ont pas fait l'effort", ajoute Serge Hercberg auprès de l'AFP.

Danone a par exemple choisi de se retirer du Nutri-Score au lieu "d'améliorer" ses produits.

Pour Anne-Laure Laratte, diététicienne nutritionniste, la quantité de sucre reste importante et elle espère "que ce soit un début".

"Ce qui est surtout embêtant avec les céréales, c'est la quantité consommée. La portion recommandée est aux alentours de 30 grammes par bol et c'est bien souvent beaucoup plus qui est servi", ajoute-t-elle. Le Nutri-Score est basé sur une portion de 100 grammes.

Les Chocapic, qui représentent près de 30% des ventes de Nestlé en France et 40% de ses dépenses publicitaires, ont vu leur recette modifiée sept fois en vingt ans avec une réduction "progressive" de 48% du sucre, de 60% de sel mais aussi des acides gras saturés ainsi qu'une hausse des fibres.

La dernière en date avait permis de passer d'un Nutri-Score B à A. "On avait vu les effets positifs sur les ventes de Chocapic", affirme Sylvie Willemin, directrice nutrition de Nestlé Céréales France.

Toutes les céréales du groupe devraient afficher le nouveau Nutri-Score dans les pays européens qui l'utilisent d'ici 2026, ce que regrette Serge Hercberg qui plaide pour un changement "dès maintenant".

Seule une recette sera classée A, et plus de la moitié des produits encore en C ou en D, souligne Luc Denot, également président du syndicat des céréales du petit-déjeuner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Lausanne

Récolte de paraphes rémunérés: Vaud contre une interdiction totale

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En réponse à une interpellation relative à la récolte rémunérée des signatures, le Conseil d'Etat vaudois affirme qu'à sa connaissance, aucune initiative cantonale ne serait touchée par des fraudes dans la récolte de signatures (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois s'oppose à une interdiction totale de la récolte rémunérée des signatures, qui ne pourrait toucher que les initiatives et référendums cantonaux et communaux. Le gouvernement explore plutôt d'autres pistes, comme la soumission des entreprises de récolte de signatures à autorisation.

En réponse à une interpellation du député écologiste Alberto Mocchi relative à la récolte rémunérée des signatures, le Conseil d'Etat indique jeudi qu'"à sa connaissance, aucune initiative cantonale ne serait touchée par des fraudes dans la récolte de signatures". "Dès lors, une interdiction totale de la récolte rémunérée n'apparaît pas opportune", estime-t-il dans ses décisions hebdomadaires.

"Quant aux contrôles effectués par les communes, ils ne peuvent être renforcés, ces dernières n'ayant aucun moyen de vérifier si une signature apposée sur une liste est authentique et des contrôles plus étendus auprès des personnes signataires nécessiteraient des moyens considérables pour un résultat aléatoire", poursuit-il. En revanche, le Conseil d'Etat signale que le problème est désormais pris très au sérieux par la Chancellerie fédérale.

La récolte de signatures rémunérées a en effet régulièrement défrayé la chronique ces derniers mois en Suisse, en raison de divers soupçons de fraudes. Des mesures ont déjà été proposées, tant au niveau fédéral que dans plusieurs cantons. La justice a aussi été saisie, via des plaintes pénales déposées par la Chancellerie fédérale auprès du Ministère public de la Confédération.

En novembre dernier, les députés vaudois s'étaient prononcés pour mieux cadrer la récolte de signatures rémunérées pour des référendums ou des initiatives. Une motion avait été plébiscitée pour soumettre à autorisation les entreprises actives dans ce domaine et basées dans le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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