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Suisse

Gerhard Pfister veut brider l'offre en ligne de la SSR

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Le président du Centre Gerhard Pfister estime qu'il faut redéfinir le mandat de la SSR et lui imposer des limites plus précises afin qu'elle ne domine pas les journaux en ligne (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président du Centre Gerhard Pfister estime que la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) sort de son mandat avec son offre en ligne. Elle concurrence ainsi les plates-formes des éditeurs de journaux.

La SSR et son mandat datent de l'ère pré-numérique, rappelle M. Pfister dans une interview publiée samedi dans les journaux alémaniques de Tamedia. Il y a près d'une semaine, le peuple a rejeté un paquet d'aide aux médias. Pour le Zougois, avant de discuteur de nouvelles mesures de soutien aux médias privés, il faut clarifier le mandat de la SSR.

Le monde politique doit examiner et redéfinir ce que signifie le service public de la SSR dans un monde numérisé. Il faut imposer des limites plus précises à la SSR afin qu'elle ne domine pas les journaux privés en ligne, ajoute-t-il.

Pour lui, le coeur du mandat doit être une couverture équilibrée dans le domaine audiovisuel. La SSR n'est pas un journal en ligne et ne doit pas le devenir davantage, insiste le président du Centre. Il estime en revanche que la proposition de l'UDC de diviser par deux la redevance est contre-productive. Cela ne résout ni le problème de fond ni ne permet un débat constructif.

M. Pfister critique en outre vivement la décision du conseil d'administration de la SSR d'intégrer les bonus des cadres dans le salaire fixe. La SSR fait ainsi preuve d'un manque total de sensibilité, estime-t-il. Et d'ajouter qu'il n'est pas compréhensible que les salaires des cadres des entreprises proches de la Confédération soient si élevés et que ces managers gagnent plus que des conseillers fédéraux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

HEP: oui à un postulat pour développer l'enseignement à distance

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Le Parlement valaisan a soutenu un postulat du groupe NEO pour davantage d'enseignement à distance au niveau de la HEP. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un postulat du groupe NEO proposant la création d’une filière à distance à la Haute école pédagogique du Valais a trouvé un accueil favorable du Parlement. Le Conseil d’Etat, lui, dit vouloir éviter le "tout à distance".

Pour les députés du Centre social-libéral Marie-Claude Schöpfer-Pfaffen et Alexander Allenbach, le site haut-valaisan de la HEP Valais à Brigue souffre de la concurrence d'offres extra cantonales proposées dans le domaine pédagogique.

L'introduction d'une formation à distance pour l'enseignement primaire "contribuerait à lutter contre la pénurie d'enseignants en s'adressant à des personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas suivre des études à plein temps en raison de leurs obligations professionnelles ou familiales. Cela renforcerait également la compétitivité de la haute école au niveau national, "grâce à la création d'une offre complémentaire innovante et moderne."

Un paysage en mutation

Dans sa réponse, le Conseil d’Etat, favorable au postulat, rappelle que "le paysage des hautes écoles pédagogiques évolue vers des dispositifs de formation toujours plus flexibles et individualisés."

Concrètement, les étudiants de dernière année à la HEP Valais ont déjà la possibilité de terminer leur formation dans le délai habituel de trois ans, tout en percevant un salaire, via un emploi. Ce dispositif contribue également à résorber la pénurie d’enseignants dans le Haut et le Bas-Valais.

"Depuis la rentrée 2020-2021, les cours sont d’ailleurs passés à un format hybride dans lequel le tiers des enseignements est réalisé à distance, selon le rythme de chaque étudiant", précise le Canton. "La révision du plan d’études entreprise récemment entend flexibiliser encore plus la formation."

Contre le "tout à distance"

Pour l'Etat du Valais, "le modèle à distance est intéressant mais présente certaines limites. L’aménagement de parcours «à la carte» entraîne des coûts élevés et exige une importante organisation. De plus, la formation des enseignants ne saurait être pertinente à travers un modèle du "tout à distance". Il n’est pas possible d’acquérir certaines compétences, à distance, pour un métier de l’humain, basé sur le relationnel et l’apprentissage du vivre-ensemble."

La mise en ½uvre du postulat est estimé à 720'000 francs par an, soit l’équivalent de 4 EPT, selon le Conseil d’Etat. Un surplus financier qui a déplu au député Olivier Moser (Le Centre du Valais romand). "Il faut étudier la création d'une filière à distance avec les moyens existants." Un avis partagé par son collègue du Centre du Haut-Valais Markus Ammann.

"Il ne faut pas exagérer"

"Il y a un potentiel pour développer l'enseignement à distance à la HEP, mais de là à dire que cela peut se faire de manière gratuite. Il ne faut pas exagérer. Cela ne peut pas se faire avec des bouts de ficelle", a résumé le Conseiller d'Etat en charge du Département de l'économie et de la formation, Christophe Darbellay.

Au vote, le postulat a été soutenu par l'ensemble de la classe politique, l'UDC du Valais romand mis à part (107 oui, 16 non et 1 abstention).

"Il y a un potentiel pour développer l'enseignement à distance à la HEP, mais de là à dire que cela peut se faire de manière gratuite, il ne faut pas exagérer", a résumé le Conseiller d'Etat Christophe Darbellay.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Solidarité fiscale entre ex-époux: recours dans le canton de Vaud

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La fin de la solidarité fiscale entre ex-époux fait l'objet d'un recours dans le canton de Vaud, en raison de la non-rétroactivité du changement de loi (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La décision du Grand Conseil vaudois de supprimer la solidarité fiscale entre ex-époux fait l'objet d'un recours. En cause: le fait que la modification de la loi concerne uniquement les couples qui vont se séparer dès 2026.

Pour tous les couples qui se sont séparés avant 2026, le nouvel article de la loi "maintient une pratique discriminatoire à l'égard des femmes", soulignent jeudi l'Association vaudoise des familles monoparentales et recomposées ainsi que l'Association vaudoise pour les droits des femmes.

Toutes deux ont déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle du canton de Vaud, comme elles l'avaient laissé entendre fin avril à l'issue des débats au Grand Conseil. Un Parlement qui avait longuement discuté sur la rétroactivité ou non de la suppression de la solidarité fiscale. La majorité de droite avait fini par avoir gain de cause en s'opposant à la rétroactivité.

Pour les deux associations, la modification de la loi maintient "sans justification une discrimination indirecte avérée et grave." Leur recours vise ainsi à suspendre "toutes les procédures actuellement en cours (taxation, poursuite ou recouvrement) et à ouvrir la voie de la révision pour les victimes", dont 97% sont des femmes.

Pour mémoire, la fin de la solidarité fiscale entre ex-époux était réclamée de longue date dans le canton de Vaud, le dernier en Suisse romande à conserver cette pratique. Ailleurs, mais aussi en matière d'impôt fédéral, la solidarité fiscale s'arrête dès que les époux ne vivent plus en ménage commun.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

En Valais, les coûts liés à l'enseignement augmentent annuellement

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Christophe Darbellay a défendu le bilan de son Département devant le Grand Conseil (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les comptes 2024 du Département de l'économie et de la formation ont occupé le Grand Conseil valaisan jeudi après-midi. L'enseignement, notamment, spécialisé, a été au coeur de plusieurs prises de parole des députés, de gauche comme de droite.

La Verte Carole Morisod a pointé du doigt le fait que les enseignants souffrent de plus de plus d'épuisement. "En ce sens, l’enseignement spécialisé doit être renforcé." La députée a aussi dit souhaiter "que des progrès seront accomplis en matière d'orthographe".

"Cette jeunesse est moins liée à la production écrite (ndlr: que par le passé) et il faut insister là-dessus (ndlr: dans son enseignement), c'est une nécessité", a confirmé le conseiller d'Etat en charge de la formation, Christophe Darbellay.

Carole Morisod a également mis en exergue que la moitié des étudiants qui pourraient bénéficier de prêts d’honneur n’y souscrivent pas. Elle se demande comment le Département pourrait agir sur cette peur de l’endettement.

Analyse différente

Satisfait de voir une augmentation des prêts accordés aux agriculteurs valaisans, Romain Gex-Fabry (UDC du Valas romand) s’est dit inquiet en songeant au dépassement des charges du Département, soit 872'000 francs. En matière d’enseignement spécialisé, l’élu a rappelé l’augmentation des investissements consentis, alors que le nombre d’élèves "hors murs de l’école" ne cesse de croître (300 fin 2024).

A contrario, Florian Chappot (PS) a parlé, lui, de charges maîtrisées, avec un dépassement d’environ 1%, "liée à l’augmentation des élèves et des apprentis."

Simplifier les procédures

Annuellement, "le Service des Hautes écoles coûtent 10 à 12 millions de francs de plus, les crèches,1,8 million", a résumé M. Darbellay, expliquant ainsi une partie de la hausse des charges de son département. Quant à l'enseignement spécialisé, sa dotation a augmenté de 50% en quelques années.

Du côté du PLR, Mathieu Couturier a prôné pour davantage de réactivité dans la mise en ½uvre de solutions concrètes notamment pour faire face à la pénurie de main d'oeuvre qualifiée. A ses yeux, le gouvernement doit accélérer la digitalisation, simplifier les procédures et renforcer les liens entre recherche et économie.

Enfin, Chloé Bertholet (Le Centre du Valais romand) s'est montrée surprise du manque de contrôle en matière d'attribution des marchés publics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des concerts autorisés sur les terrasses des bistrots genevois

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A Genève, la Fête de la Musique 2025 s'invite pour la première fois sur les terrasses des bistrots (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les cafés et les restaurants situés en Ville de Genève auront exceptionnellement le droit d'accueillir sous certaines conditions des musiciens sur leurs terrasses le samedi 21 juin à l'occasion de la Fête de la musique. La Municipalité accède ainsi à une demande des associations faîtières des cafetiers-restaurateurs.

Afin d'éviter la cacophonie entre les concerts prévus dans le cadre de la programmation officielle et les concerts privés sur les terrasses, seuls les établissements publics situés en dehors du périmètre de la manifestation pourront bénéficier de cette possibilité, indique jeudi la Ville de Genève dans un communiqué. C'est la première fois que cette autorisation est accordée.

"La Fête de la musique est une manifestation annuelle et il est légitime d’associer les cafetiers-restaurateurs à cet événement en leur permettant d’accueillir des concerts sur leur terrasse s’ils le souhaitent", explique Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative en charge du Département de la sécurité et des sports, citée dans le communiqué.

Seuls les musiciens, chanteurs et DJ sont autorisés à se produire. Les haut-parleurs diffusant de la musique d’ambiance ou tout autre fond sonore demeurent interdits. Afin de limiter les nuisances sonores nocturnes, les exploitants devront par ailleurs respecter la tranche horaire allant de 11h00 à 22h00 et le volume sonore ne devra pas dépasser 75 décibels.

Pour le reste, les horaires des 2000 terrasses en Ville de Genève restent inchangés. Celles-ci ferment à minuit en semaine et deux heures du matin le week-end. Ces horaires seront aussi valables pendant la Fête de la Musique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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