Rejoignez-nous

Suisse

Les trois chaînes de la SSR devront licencier du personnel

Publié

,

le

La SSR lance son 3ème plan d'économie en 2 ans. (©KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Pour parer aux effets de la baisse publicitaire et de la pandémie, la SSR a annoncé un plan d'économies de 50 millions de francs la semaine dernière d'ici 2024, impliquant la suppression de 250 emplois. On connaît mardi le détail selon les régions: la RTS perdra de 50 à 65 postes, la SRF 211 (mais entend en créer 95) et la RSI 46.

La Radio Télévision Suisse (RTS) va devoir économiser 15 millions de francs d'ici à 2024. En cause, la baisse des recettes publicitaires et une hausse des charges. Ce montant correspond à 50 à 65 postes, sur 1518 postes équivalents plein temps.

"Aucun impact majeur n'est cependant prévu pour 2021", a indiqué mardi la RTS, précisant qu'elle ne procédera alors à aucun licenciement lié à ce nouveau programme d'économies. Des licenciements seront toutefois inévitables entre 2022 et 2024, "mais la RTS s'engage à les limiter au maximum en tirant parti du potentiel important de départs à la retraite et de la fluctuation naturelle."

Dès 2022, la RTS va chercher à réduire ses coûts de structure par la modernisation de ses infrastructures et de ses bâtiments. Elle entend aussi faire évoluer ses modes de production conformément au nouveau cadre budgétaire, avec une adaptation de ses grilles de programmes tout en continuant à proposer un programme généraliste en radio, en télévision et sur le digital.

La baisse constante des recettes publicitaires et commerciales de la SSR impose des économies de 10 millions de francs. En outre, la RTS prévoit une hausse des charges de 5 millions d'ici à 2024.

SRF: 116 emplois supprimés d'ici 2022

La radio-télévision alémanique SRF va supprimer 116 emplois à plein temps d'ici 2022. Des cours de recyclage sont aussi prévus pour 100 personnes.

Les suppressions d'emplois se feront en deux étapes: 66 emplois seront supprimés en janvier prochain et 145 à l'automne prochain, a annoncé SRF. Cela représente 211 emplois à plein temps. SRF entend aussi créer 95 nouveaux emplois.

L'entreprise a un besoin urgent de nouveaux profils d'emplois et de nouvelles compétences pour sa transformation numérique, a indiqué la directrice de SRF Nathalie Wappler, citée dans le communiqué. Elle prévoit également de recycler une centaine de personnes. Un budget de formation a été alloué.

RSI: 46 postes à la trappe

La radio et télévision tessinoise RSI va couper 46 postes sur un total de 1039 postes à plein temps au cours des quatre prochaines années. La RSI doit épargner huit millions de francs supplémentaires au total.

Le nouveau plan d'économie prévoit que la RSI devra supprimer 34 postes supplémentaires en plus des 12 déjà rayés de la carte depuis février, a indiqué la chaîne italienne du service public. Onze des 12 emplois ont été supprimés grâce à des départs naturels et des retraites anticipées.

Pour la suite des opérations, la RSI ne peut exclure des licenciements. La pyramide des âges à la RSI pourrait toutefois jouer en faveur des journalistes plus jeunes, car 70 salariés atteindront l'âge de la retraite entre 2021 et 2024.

3e train d'économies en deux ans

Pour expliquer ce nouveau train d'économie - le 3ème en deux ans - et de licenciements, Gilles Marchand, le directeur général de la SSR, évoquait la semaine dernière la conjonction de problèmes structurels avec la baisse de la publicité - 100 millions de francs en 3 ans - et conjoncturel avec la crise du coronavirus.

Pour rappel, 70% des moyens sont générés par le marché alémanique, qui en garde 40%; 4% par la Suisse italienne qui en utilise 20 % et 23% par la Suisse romande, qui en reçoit 32%.

Le Conseil fédéral a annoncé récemment qu'il relevait le plafond de la redevance de la SSR de 50 millions de francs pour 2021. "Ce n'est pas rien, mais ces 50 millions compensent une coupe d'exactement le même montant. La redevance est maintenant stable, mais cela ne règle en rien les problèmes commerciaux", avait expliqué Gilles Marchand

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse Romande

Une perte de 36,4 millions pour l'Hôpital fribourgeois en 2023

Publié

le

L'Hôpital fribourgeois (HFR), ici son site principal à Villars-sur-Glâne, a essuyé une perte de 36,4 millions de francs en 2023, bien davantage que les 27,9 millions inscrits au budget (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'Hôpital fribourgeois (HFR) a subi l'an dernier une perte de 36,4 millions de francs, au lieu des 27,9 millions de francs budgétisés. Le montant est plus élevé, malgré l'anticipation des effets de l’inflation, de l’indexation des salaires et du statu quo des tarifs.

Sans les effets exogènes, le déficit serait ressorti à 13,1 millions de francs, a indiqué vendredi l'institution. A ces facteurs externes se sont ajoutés une forte variation saisonnière de l’activité stationnaire, avec un creux "inhabituel" de mai à août et un nombre plus élevé de journées d’attente par rapport à l'exercice précédent.

L’activité ambulatoire hors Covid-19 a poursuivi pour sa part sa progression, tandis que le taux de fluctuation du personnel diminuait. Pour rappel, l'HFR avait essuyé une perte de 4,2 millions de francs en 2022, pour une somme de -15,7 millions attendue. Cette année, il prévoit d'inscrire un débours de 29,8 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

EPFL: les éclairs ascendants scrutés depuis le sommet du Säntis

Publié

le

Le sommet du Säntis, en Suisse orientale, est frappé par plus d'une centaine d'éclairs chaque année (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Des scientifiques de l’EPFL ont enregistré les rayons X émis au départ d’éclairs ascendants. Leur étude réalisée au sommet du Säntis permet de mieux comprendre les origines de cette forme de foudre rare et particulièrement dangereuse.

L'équipe de Farhad Rachidi, à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), a pour la première fois mesuré directement un phénomène insaisissable qui explique en grande partie l’origine d’un éclair, les rayons X, selon ces travaux publiés dans la revue Scientific Reports.

En collaboration avec la Haute école spécialisée de Suisse occidentale et l’Université d’Uppsala (Suède), les scientifiques ont enregistré des éclairs depuis la tour située au sommet du Säntis (AI/AR/SG).

Ils ont identifié les rayons X émis au commencement d’éclairs positifs ascendants. Ces éclairs débutent par des vrilles chargées négativement qui montent progressivement depuis un objet situé à haute altitude, avant de rencontrer un nuage d’orage, transférant ainsi une charge positive au sol. Plus rares que les éclairs descendants qui vont d'un nuage vers le sol, ils sont aussi plus dangereux.

"Ils peuvent faire plus de dégâts, car pendant un éclair ascendant, la foudre reste en contact avec une structure plus longtemps que pendant un éclair descendant", explique Toma Oregel-Chaumont, qui prépare un doctorat au sein du Laboratoire de compatibilité électromagnétique, cité vendredi dans un communiqué de l'EPFL.

Bien que l’on ait déjà observé des émissions de rayons X dans d’autres types d’éclairs, c’est la première fois qu’on les enregistre dans des éclairs positifs ascendants.

Mécanismes mystérieux

Le mécanisme à l’origine du déclenchement et de la propagation de la foudre reste un mystère. L’observation de la foudre ascendante depuis des structures élevées comme la tour du Säntis permet de corréler les mesures de rayons X avec d’autres grandeurs mesurées simultanément, comme les observations vidéo à grande vitesse et les courants électriques.

Cette tour de 124 mètres est une cible privilégiée pour la foudre. La ligne de vue est dégagée depuis les sommets voisins, et la vaste installation de recherche est équipée de caméras à grande vitesse, de détecteurs de rayons X, de capteurs de champ électrique et d’appareils de mesure du courant.

La vitesse et la sensibilité de cette installation ont permis à l’équipe d'étayer la théorie selon laquelle les augmentations soudaines du champ électrique de l’air provoquent la "fuite" des électrons ambiants, qui se transforment en plasma: la foudre.

Les observations au sommet du Säntis - qui est frappé par plus de 100 éclairs chaque année - vont se poursuivre. Les scientifiques prévoient d’équiper la tour d’un capteur de micro-ondes, ce qui pourrait permettre de déterminer si cette théorie s’applique également à la foudre descendante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Soldat tué à Bremgarten: la justice militaire parle d'un suicide

Publié

le

La victime avait été touchée à la tête par un tir de fusil d'assaut (image d'illustration). (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

La justice militaire estime que la mort d'un soldat mardi sur la place d'armes de Bremgarten (AG) est un suicide, selon les premières constatations. Le jeune homme de 22 ans avait été atteint par un tir de fusil d'assaut.

"Sur la base des résultats provisoires de l'enquête, nous estimons qu'il s'agit d'un suicide", a déclaré vendredi un porte-parole de la justice militaire, Florian Menzi, à Keystone-ATS. Jusqu'ici il était question d'un tir accidentel lors d'un exercice de l'école de recrues de ravitaillement 45.

La victime âgée de 22 ans a été touchée à la tête par un tir alors qu'elle se trouvait dans un véhicule militaire. Elle est décédée à l'hôpital. Une enquête de la justice militaire est en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Le Musée Jenisch propose 300 oeuvres en ligne

Publié

le

Exposée en juin 2015 au Musée Jenisch, "Etude de composition pour Floraison" du peintre Ferdinand Hodler fait partie des oeuvres désormais accessibles en ligne (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Quelque 300 oeuvres du Musée Jenisch de Vevey (VD) sont désormais accessibles en ligne via une plateforme. L'institution, qui conserve pas moins de 40'000 estampes, 11'000 dessins et 1600 peintures, compte ainsi valoriser la richesse de ses collections.

"Ce travail répond à une volonté d'offrir au public une expérience de proximité avec les oeuvres emblématiques du musée, qu'elles soient exposées ou conservées dans les réserves", fait savoir l'institution dans un communiqué. Ces pages du site internet sont appelées à devenir une "nouvelle vitrine" du musée.

Pour des raisons de conservation, les oeuvres sur papier ne peuvent pas être exposées plus de trois mois tous les trois ans. La mise en ligne des "trésors des réserves" était donc "primordiale", estiment les responsables.

Outre une image de l'oeuvre en haute définition, la plateforme donne les informations essentielles relatives à l'oeuvre, parfois accompagnées d'un commentaire. Le projet de mise en ligne des collections du Musée Jenisch est soutenu par l'Office fédéral de la culture. La base de données sera enrichie au fil des années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X