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Économie

Grossistes, luxe et informatique gagnants des hausses salariales

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Les employés du secteur informatique vont bénéficier des plus importantes augmentations de salaires en 2023, comparé aux autres branches. (archives) (© KEYSTONE/DPA/MARIJAN MURAT)

Les salariés des secteurs du commerce de gros, de l'horlogerie et de la bijouterie, ainsi que de l'informatique et des télécoms devraient bénéficier des plus importantes augmentations salariales l'année prochaine.

Cette année, les employés devront cependant encaisser un important recul de leur pouvoir d'achat.

"Avec des augmentations de salaire de tout juste 2%, nettement en dessous du niveau d'inflation actuel, les salariés ne devraient pas être d'humeur à faire la fête", a estimé l'économiste en chef d'UBS, Daniel Kalt, cité mardi dans une étude.

Après une augmentation moyenne des salaires de 1,1% en 2022, les rémunérations devraient augmenter de 2,2% en 2023, selon le sondage mené par la banque auprès de 290 entreprises et associations patronales et de salariés. Les salaires nominaux, sans correction de l'inflation, "devraient connaître leur plus forte augmentation en près de 15 ans", a ajouté la banque, qui a passé en revue 22 secteurs économiques.

Pour cette année par contre, c'est la douche froide. UBS table sur un taux d'inflation moyen de 2,9%, entraînant une perte de salaire réel (en tenant compte du renchérissement) de 1,8%, "le plus fort recul depuis 1942".

Santé, commerce de détail et médias mal lotis

Face à l'envolée des prix, les entreprises ont globalement répondu favorablement aux ajustements des salaires, mais elles ne sont que 20% à compenser complètement l'inflation attendue à 2,1% en 2023. En moyenne, les salaires réels ne devraient progresser que de 0,1% l'année prochaine.

Salariés des secteurs du commerce de gros, de l'horlogerie et de la bijouterie, ainsi que des services informatiques et des télécoms devraient bénéficier, avec +3,0%, des hausses salariales les plus importantes en 2023.

En milieu de peloton se situent les salariés des banques et des assurances (+2,2%), de la production des biens de consommation (+2,1%), ainsi que du tourisme, de la culture, du sport et de l'éducation (+2,1%).

Parmi les moins bien lotis l'année prochaine se trouvent les employés des domaines de la santé et des activités sociales, du commerce de détail et des médias, qui devraient bénéficier d'un relèvement de 2,0% de leurs salaires.

Les spécialistes de la banque aux trois clés expliquent la retenue sur les salaires par le ralentissement attendu de l'inflation l'année prochaine, mais aussi par des "perspectives économiques moroses" qui "empêchent les employeurs d'augmenter les salaires plus fortement".

Face à ces difficultés et à la crise énergétique, les économistes d'UBS anticipent cet hiver un ralentissement, voire une "légère" récession de la conjoncture helvétique. Grâce aux réserves d'épargne des ménages et un marché de l'emploi robuste, le repli devrait cependant être limité.

La banque a néanmoins raboté ses prévisions de croissance pour cette année à 2,1%, contre 2,4% dans ses précédentes projections. Pour 2023, elle anticipe un produit intérieur brut (PIB) en hausse de seulement 0,4%, après 0,6% précédemment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Piratage massif chez Adecco: un procès hors normes débute à Lyon

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L'indélicatesse d'un ancien stagiaire d'Adecco avait notamment permis à un réseau de cybercriminels de ponctionner les comptes de dizaines de milliers d'intérimaires. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Plus de 72'000 victimes et des millions d'euros envolés: un procès hors norme s'est ouvert lundi à Lyon, où de jeunes hackeurs et de petits escrocs sont jugés pour un piratage massif des données d'Adecco et de multiples arnaques en ligne.

Quatorze prévenus, du simple stagiaire au petit génie de l'informatique, doivent notamment répondre d'"escroquerie en bande organisée" et encourent jusqu'à dix ans de prison. Cinq d'entre eux ne se sont pas présentés devant le tribunal correctionnel.

Timothée Lhomond, 22 ans, considéré comme le cerveau du groupe, est le seul placé en détention provisoire. "J'ai envie de tourner la page, j'étais immature quand j'ai commis ces faits", déclare depuis le box le jeune homme à l'air timide, vêtu d'un simple T-shirt blanc et d'un jean.

"Je suis en train de grandir au milieu de criminels", poursuit-il, en demandant sa remise en liberté.

Evoquant un "risque évident de fuite" et des menaces sur des témoins, la procureure Amélie Djaoudo demande au tribunal de rejeter cette requête, obtenant gain de cause.

Dans la salle d'audience, mais aussi dans deux amphithéâtres universitaires voisins où les débats sont retransmis en direct et sur une webradio, des dizaines d'avocats écoutent ces premiers échanges.

Particuliers, banques, compagnies d'assurance et jusqu'à la Caisse des dépôts et consignation (CDC): plus de 2400 victimes se sont en effet constituées parties civiles dans ce dossier tentaculaire.

"Trop tard"

"C'est une escroquerie hors normes commise (...) par des escrocs très organisés", souligne Xavier Vahramian, avocat de la branche française du géant suisse de l'emploi par intérim Adecco, avant de s'installer aux côtés de ses confrères.

La branche française du groupe, basée à Villeurbanne, près de Lyon, a déposé plainte en novembre 2022 après avoir réalisé que sa base de données avait été siphonnée.

"Adecco est une des victimes" et il n'y a pas eu de "faille de sécurité", assure Me Vahramian. L'affaire a débuté parce qu'un "salarié, d'abord stagiaire mais CDD au moment du vol des données, avait des codes pour faire son travail" et les a vendus à des cybercriminels.

En juin 2022, ce jeune homme, alors âgé de 19 ans et alternant dans une agence du Doubs a livré son mot de passe et son identifiant à un interlocuteur sur le darkweb, en échange d'une promesse de 15'000 euros qu'il ne touchera jamais.

"Il s'est rendu compte trop tard de l'ampleur de ce qu'il a fait", selon son avocate Me Carine Monzat. "Et maintenant il va falloir indemniser" les victimes qui réclament déjà plus de 6 millions d'euros, dit-elle.

Avec ses données, les hackeurs ont en effet multiplié les prélèvements, de 49,85 euros, juste sous le seuil des autorisations préalables, sur les comptes de 32'649 intérimaires, soit un préjudice de 1,6 million d'euros.

Ils ont aussi utilisé les données personnelles des intérimaires pour créer de faux documents et monter des escroqueries en ligne.

"Nos Russes à nous"

L'enquête montre vite que les pirates n'en sont pas à leur coup d'essai. Fausses demandes de subventions dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov, Chèques vacances, Pass Culture, assurance-vie... ils ont multiplié les arnaques bien avant de s'en prendre à Adecco. Même la Caisse des dépôts a payé plus de 1,9 million d'euros à de fausses sociétés de formation professionnelle montées par ce réseau.

Autour de lui, Timothée Lhomond, qui a débuté ses méfaits dès ses 17 ans, a constitué une bande hétéroclite, avec cinq ou six très jeunes hackeurs jamais condamnés, et des délinquants au casier judiciaire chargé.

D'après les enquêteurs, il dispose de "capacités intellectuelles élevées", mais est mû par "une escalade addictive" à "la recherches de failles" informatiques.

"Cette bande, ce sont nos Russes à nous", relève à l'AFP Me Mouna Taoufik, avocate d'un couple de victimes, dont une employée d'Adecco: "C'est une des premières fois que des données sont volées en France et revendue sur le darknet. D'habitude, les escrocs sur internet en France achètent des bases de données sur le darknet où les Russes sont les maîtres absolus".

Le procès doit durer deux semaines.

Deux complices présumés, mineurs ont moment des faits, seront jugés de leur côté devant le tribunal pour enfants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Droits de douane: l'économie suisse à la merci d'un effet boomerang

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Conséquence attendue du refroidissement de la croissance mondiale, le taux de chômage en Suisse pourrait prendre l'ascenseur entre 2025 et 2026. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'économie helvétique s'apprête à affronter un effet retour du mouvement d'anticipation qui avait dopé au premier trimestre ses exportations vers les Etats-Unis, dans l'attente alors des droits de douane promis par le président américain Donald Trump.

Les nuages s'amoncellent tout particulièrement sur les perspectives pour 2026.

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) modère lundi son anticipation de croissance du produit intérieur brut (PIB) d'une dizaine de points de base pour 2025 à 1,3% et d'une quarantaine de points de base pour 2026 à 1,2%, hors évènements sportifs.

Le phénomène reste sans effet sur les projections du centre d'études conjoncturelles KOF pour l'année en cours, mais amène aussi les spécialistes zurichois a sabrer sensiblement leurs prévisions pour la suivante. Le PIB reste ainsi attendu à +1,4% pour 2025, mais passe à +1,5% pour 2026, contre 1,9% au dernier pointage, indique le KOF dans sa publication saisonnière.

"La guerre commerciale internationale s'avère plus intense encore qu'envisagé au printemps et vient perturber plus profondément encore les estimations conjoncturelles," expliquent les auteurs de l'édition estivale des prévisions conjoncturelles du KOF.

Pas d'embellie dans l'immédiat

La demande intérieure doit jouer un rôle stabilisateur, entre redressement de l'activité de construction et soutien d'un faible taux d'inflation aux dépenses de consommation des ménages, envisage le Seco. Le poids du conflit commercial se fera par contre sentir sur les exportations tout au long de 2025 et une relance de la croissance mondiale - synonyme d'appel d'air pour les exportations helvétiques - n'est attendu que dans le courant de l'année prochaine.

Le Seco relève sa prévision de taux de chômage à 2,9% en moyenne sur 2025 et 3,2% sur 2026, contre 2,8% pour chacune de ces deux périodes précédemment.

Le scénario privilégié tant par les experts académiques que par les économistes fédéraux se base sur l'hypothèse de droits de douane forfaitaires de 10% sur la plupart des importations au pays de l'oncle Sam, mais épargnant notamment les produits pharmaceutiques, tout au long de la période couverte.

Face à l'inconstance de la politique économie et commerciale mondiale, le Seco a brossé deux scénarios alternatifs. Le plus favorable des deux, comprenant une rapide détente dans les relations commerciales internationales ainsi que des plans de relance d'envergure, déboucherait sur une accélération de la croissance helvétique. Mais même dans le cas d'un emballement des droits de douane, les experts écartent l'idée d'une récession en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'indice des prix à la production et à l'importation recule en mai

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Les prix des produits importés - hors droits de douane - ont une nouvelle fois reculé de manière plus marquée que ceux des produits manufacturés en Suisse. (archive) (© KEYSTONE/URS JAUDAS)

L'indice des prix à la production et à l'importation (PPI) a reculé de 0,5% en mai en Suisse par rapport au mois précédent, atteignant 106,4 points.

Les prix des produits pétroliers ont particulièrement diminué, alors que les produits pharmaceutiques et chimiques sont devenus plus chers.

Sur un an, le niveau des prix de l'offre totale des produits du pays et des produits importés a baissé de 0,7%, informe lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué.

Le recul de l'indice des prix à la production par rapport au mois précédent s'explique principalement par le fléchissement des prix de l'électricité pour les gros consommateurs et des produits pétroliers, tout comme celui des métaux non ferreux et de la ferraille. Les prix des produits pharmaceutiques et des produits chimiques ont par contre augmenté.

En ce qui concerne les prix à l'importation, l'OFS constate également des baisses de prix par rapport à avril, notamment pour les produits pétroliers, les hydrocarbures ainsi que les métaux non ferreux et les produits en métaux non ferreux. Les prix des produits en caoutchouc et en plastique ont également enregistré un repli, alors que ceux des ordinateurs ont augmenté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Poste: prix plus élevés, chiffre d'affaires en hausse

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Fin 2024, la Suisse comptait encore 765 offices de poste et 1230 agences postales. Le nombre de points d'accès desservis a donc encore diminué de 11 l'an dernier. (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

La Poste a enregistré l'un des plus forts taux de croissance de son chiffre d'affaires l'an dernier, principalement grâce à l'augmentation des prix. En revanche, les volumes de lettres, de journaux et de magazines envoyés ont continué de baisser.

Le chiffre d'affaires total s'est élevé à environ 4,3 milliards de francs, a indiqué la Poste lundi, soit 3,6% de plus que l'année précédente. Pour la première fois depuis deux ans, l'entreprise a donc enregistré une hausse de son chiffre d'affaires.

Les augmentations de prix dans tous les segments de produits en sont responsables, car dans le même temps, les quantités expédiées ont globalement diminué de 4,6% pour atteindre environ 2,6 milliards d'envois. Seuls les envois de courriers, express et colis ont connu une croissance modérée. Les quantités de lettres, journaux et magazines expédiés ont continué à diminuer.

Fin 2024, la Suisse comptait 765 offices de poste et 1230 agences postales. Le nombre de points d'accès desservis a donc encore diminué de 11 l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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