Suisse
Guerre en Ukraine mais aussi télétravail, la "cybermenace" augmente
La guerre en Ukraine a amplifié les craintes liées à la cybercriminalité voire la "cyberguerre". Une menace qui s'est également renforcée depuis la pandémie de coronavirus avec le recours accru au télétravail, où chaque collaborateur devient une cible potentielle.
Si le retentissement soudain de toutes les cloches de la cathédrale Saint-Etienne de Vienne au milieu de la nuit peut encore être associé à une plaisanterie de la part de pirates informatiques et aussi une forme d'avertissement, il en va tout autrement des intrusions dans les systèmes d'une entreprise ou d'une administration.
De telles actions, souvent menées par des organisations mafieuses, se soldent par l'effacement ou le vol de données. Les systèmes informatiques visés sont alors paralysés. Dans le pire des cas, des données confidentielles sont publiées sur internet, à tout le moins dans sa partie la moins accessible dite du "darknet", comme cela s'est produit récemment au détriment de cabinets médicaux basés dans le canton de Neuchâtel.
Avant-goût de la cyberguerre
L'attaque ayant visé en février dernier Viasat, une société américaine de services d'accès à internet par satellite, est pour sa part considérée comme une escarmouche de la cyberguerre. Des exploitants de centrales éoliennes allemandes ont dû admettre qu'ils avaient temporairement et partiellement perdu l'accès à leurs installations.
Toutefois, les experts estiment que la cible véritable était l'Ukraine. Si de telles opérations font surgir le spectre d'un cyberconflit mondial dans lequel plusieurs grandes puissances détruiraient des infrastructures techniques via des attaques logicielles, certains experts relativisent ce scénario.
"Plus les effets que l'on veut obtenir sont intenses, plus ces opérations seront longues et peu fiables", estime le politologue Lennart Maschmeyer, chargé de recherches en matière de cybersécurité à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).
Protection à tous les niveaux
En matière d'attaques informatiques, la menace s'est aussi amplifiée dans le contexte du recours accru au travail à domicile. "Les postes de travail hybrides ont massivement augmenté la surface d'attaque. Chaque collaborateur devient une cible potentielle et donc chaque appareil ou réseau représente une porte d'entrée", explique pour sa part Adrian Müller, le directeur général de HP Suisse.
"La protection des terminaux tels que les ordinateurs portables et les imprimantes est donc cruciale. Un matériel intelligent et résistant, capable de détecter les menaces, de repousser les attaques et de se rétablir rapidement en cas de besoin, contribue à endiguer et à neutraliser les cybermenaces", observe M. Müller.
Mais la protection contre les dangers informatiques implique également de nombreuses mesures organisationnelles. A cet effet, Swisscom a publié un guide (www.swisscom.ch/security) expliquant de nombreux termes techniques et ce qu'une PME doit savoir en matière de menaces informatiques.
Politique à la traîne
Au niveau politique cependant, la Suisse a un train de retard. Alors que dans l'Union européenne, les cyberattaques visant des infrastructures critiques (électricité, eau, finances) sont depuis longtemps déjà soumises à une obligation de notification, le projet correspondant en Suisse se trouve encore en phase de consultation.
Les particuliers peuvent quant à eux se protéger assez facilement. Parmi les mesures recommandées, il est conseillé de copier les données importantes sur un support de sauvegarde non connecté en permanence à l'ordinateur et d'ouvrir les pièces jointes des courriels avec précaution ou de les scanner via des solutions spécialisées comme virustotal.com.
Enfin, il convient de saisir manuellement les adresses des sites web et de procéder régulièrement aux mises-à-jour matérielles et logicielles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Une trentaine d'installations lumineuses brillent à Genève
Les illuminations de Noël sont de retour à Genève. Une trentaine d'installations décoratives et à faible consommation brilleront jusqu'au 5 janvier. L'imposant sapin de Noël fait toujours forte impression sur la Place du Molard.
L’essentiel des décorations se trouve dans l'hypercentre, soit à la Fusterie, sur le Pont de la Machine, sur le Pont des Bergues, à la Treille et sur l'Ile Rousseau. Les rues commerçantes scintilleront aussi de mille feux. La rue de la Corraterie et ses 45 structures lumineuses accrochées aux balcons valent aussi le détour, relève la Ville de Genève.
Parmi les nouvelles rues illuminées figurent les rues piétonnes nouvellement aménagées, soit la rue du Prince et la rue du Port ainsi que la Rue Verdaine. Des décorations ont également été installées dans les Rues Basses et au Bourg-de-Four, de même qu'à la rue du Mont-Blanc. La place Bel Air s'offre, elle, des barrières éclairées.
"Notre objectif reste le même, égayer le centre-ville et créer une ambiance de Noël qui donne l'envie aux gens de sortir et de profiter de la ville, participant également à soutenir les commerces du centre-ville", relève la conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis, en charge du Département de la sécurité et des sports, citée dans le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Bâle en déplacement, Servette face à Winterthour
La Super League connaîtra-t-elle un nouveau changement de leader au terme de la 17e journée? Réponse peu avant 18h30, au terme des duels St-Gall - Bâle et Servette - Winterthour.
La situation est on ne peut plus serrée à deux journées de la trêve hivernale. Leader après 16 rondes, Bâle ne comptait qu'un point d'avance sur le duo Lugano/Servette, deux sur Zurich et trois sur Lucerne dimanche soir passé.
Les Rhénans restent sur quatre matches sans défaite: trois victoires consécutives, suivies d'un nul face à Lausanne au Parc St-Jacques. Ils affrontent dès 16h30 un FC St-Gall qui doit s'imposer pour ne pas voir le top 6 s'éloigner trop dangereusement.
Convaincant tombeur de Lugano (3-0) une semaine plus tôt, Servette aura peut-être l'occasion de se retrouver seul aux commandes dimanche soir. Toute autre issue qu'une victoire face à Winterthour constituerait un échec pour les Grenat.
Les deux équipes qui seront opposées dès 14h15, Lausanne et Zurich, sont pour leur part en mesure de profiter d'un éventuel faux-pas bâlois ou genevois. Le LS, qui veut conforter sa place dans le top 6, pointe à cinq longueurs seulement du FCB avant cette journée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
"Emilia Pérez" gagne le Prix du cinéma européen
Le film "Emilia Pérez" rafle le prix du meilleur film au Prix du cinéma européen samedi soir à Lucerne. Jacques Audiard a déjà gagné les prix du meilleur réalisateur ainsi que scénariste et l'actrice transgenre espagnole Karla SofIa Gascon celui de meilleure actrice.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le groupe Vidymed touché par une cyberattaque
Le groupe Vidymed, qui compte quatre centres médicaux à Lausanne et Epalinges (VD), fait l'objet d'une "intrusion informatique" détectée samedi matin. La cyberattaque était toujours en cours dans la soirée et une cellule de crise a été mise en place. Les consultations se déroulaient toutefois normalement.
"Dès sa découverte, des mesures immédiates ont été prises pour contenir l'incident et protéger l'intégrité des infrastructures", a fait savoir Vidymed en soirée dans un communiqué.
Une cellule de crise réunissant notamment la direction du groupe, l'Etat-major cantonal de conduite, la force cantonale d'intervention cybersécurité et le Département vaudois de la Santé et de l'Action sociale a été mise sur pied "en raison des conséquences potentielles de cette situation sur le système de santé vaudois", poursuit le document.
Informatique coupée
"Tous les services informatiques ont été suspendus pour couper court à toute fuite de données", a précisé une porte-parole du groupe à Keystone-ATS. En conséquence, le personnel médical doit momentanément recourir au stylo-papier plutôt qu'à l'ordinateur pour saisir les informations relatives aux patients.
Pour le reste, la prise en charge médicale continue à être assurée à l'identique, insiste le groupe. "La situation est sous contrôle car nous avons réagi assez tôt", a ajouté la porte-parole, soulignant qu'un report de toutes les urgences vers le CHUV serait problématique.
Ampleur à déterminer
Des analyses techniques approfondies sont en cours pour déterminer l'ampleur et les conséquences de cette attaque. Le groupe Vidymed s'engage à communiquer de manière transparente si de nouvelles informations venaient à émerger, assure-t-il.
Les quatre centres Vidymed représentent quelque 100'000 consultations chaque année dans la région lausannoise. Le groupe compte des centres médicaux d'urgences à Epalinges, ainsi qu'à Lausanne sur ses sites de Vidy et de La Source. Il compte également un centre de pédiatrie à Vidy.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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