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Suisse

Keller-Sutter veut une solution paneuropéenne pour les réfugiés ukrainiens

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La Suisse se montrera solidaire lorsqu'il s'agira de trouver "une solution paneuropéenne" pour l'accueil des réfugiés, a déclaré la conseillère fédérale. (© KEYSTONE/EPA/STEPHANIE LECOCQ)

La Suisse se montrera solidaire lorsqu'il s'agira de défendre les valeurs démocratiques et la liberté, ainsi que pour l'accueil des réfugiés, a déclaré dimanche Karin Keller-Sutter. Elle s'exprimait avant une réunion des ministres de l'Intérieur de l'UE à Bruxelles.

La cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP) a condamné l'attaque russe contre l'Ukraine, la qualifiant de "violation majeure du droit international". Les valeurs démocratiques et la liberté sont en jeu, a-t-elle ajouté.

La Suisse se montrera solidaire lorsqu'il s'agira de trouver "une solution paneuropéenne" pour l'accueil des réfugiés, a poursuivi Mme Keller-Sutter. Elle se montrera également solidaire avec l'Ukraine, ses ressortissants et leurs familles. Cette situation tragique lui rappelle l'invasion de la Hongrie par les Soviétiques en 1956 et celle de la Tchécoslovaquie en 1968, a-t-elle relevé.

Accueil des réfugiés

La rencontre ministérielle prévue devait notamment aborder l'aide humanitaire en Ukraine, mais aussi la gestion européenne des réfugiés en provenance de cet Etat. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), quelque 368'000 personnes ont pris la fuite après l'attaque russe contre l'Ukraine.

En tant que membre de l'espace Schengen, la Suisse participe à la protection des frontières extérieures de l'UE. En mai, les citoyens suisses voteront sur une augmentation des moyens alloués à l'agence européenne de garde-frontières et de gardes-côtes Frontex.

Mesures plus sévères contre Moscou

Selon Karin Keller-Sutter, le gouvernement suisse décidera par ailleurs lundi de mesures plus sévères contre la Russie. Ces mesures doivent être renforcées, a-t-elle dit. L'administration fédérale a donc préparé dimanche différentes mesures possibles.

La ministre de la Justice n'a pas donné de détails et dit ne pas pouvoir anticiper les discussions qui auront lieu lundi au Conseil fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

"Drii Winter" et "La Ligne" en tête des nominations pour les Quartz

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De gauche à droite, les actrices Valeria Bruni Tedeschi et Blanchoud et la réalisatrice Ursula Meier étaient venues défendre "La Ligne" à la Berlinale l'an dernier. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/MONIKA SKOLIMOWSKA)

Les prix du cinéma suisse 2023 seront décernés vendredi soir à Genève. Le film "Drii Winter" de Michael Koch arrive en tête pour les Quartz, avec six nominations. Il devance "La Ligne", de la Franco-Suisse Ursula Meier, nommée dans cinq catégories.

"Drii Winter" peut notamment espérer l'emporter dans les catégories "meilleur film de fiction", "meilleur scénario", "meilleur acteur" et "meilleure actrice". Il est également en lice pour sa musique et son son, avait annoncé l'Office fédéral de la culture (OFC) lors de la "nuit des nominations" célébrée aux Journées de Soleure fin janvier.

Le film du réalisateur lucernois raconte l'histoire d'Anna (Michèle Brand) et de Marco (Simon Wisler) dans un village isolé. Marco souffre d'une tumeur au cerveau, ce qui lui fait perdre visiblement le contrôle de lui-même. Il en résulte des tensions avec les villageois et dans sa relation avec Anna.

"Drii Winter" avait été désigné pour représenter la Suisse dans la course à l'Oscar du meilleur film étranger, mais a été éliminé au premier tour en décembre dernier.

Les actrices d'Ursula Meier

Il est talonné, dans la liste des nominations, par "La Ligne". Le film d'Ursula Meier, tourné au Bouveret (VS), déroule le fil d'un drame familial sur fond de violence féminine entre une mère, jouée par Valeria Bruni Tedeschi, et sa fille aînée, interprétée par Stéphanie Blanchoud.

Le long-métrage d'Ursula Meier est lui aussi en lice pour les Quartz du meilleur film de fiction et du meilleur scenario. Stéphanie Blanchoud a été sélectionnée pour le prix de la meilleure actrice, mais aussi de la meilleure musique. La jeune Elli Spagnolo, une adolescente vaudoise, a quant à elle été nominée pour le meilleur second rôle féminin.

Les deux films "La ligne" et "Drii Winter" ont été présentés à la Berlinale en 2022. Celui de Michael Koch était reparti avec une mention spéciale du jury de l'Ours d'or.

Révolutionnaire russe

Trois autres films ont été sélectionnés pour le prix du meilleur film de fiction: "Foudre" de la Genevoise Carmen Jaquier, "El Agua" d'Elena Lopez Riera et "Unrueh" de l'Alémanique Cyril Schäublin.

Ce dernier film, déjà récompensé à la dernière Berlinale, est nominé au total dans quatre catégories. Il se déroule à la fin du XIXe siècle dans les usines horlogères du Jura. Le révolutionnaire russe Peter Kropotkine assiste à la création d'un syndicat anarchiste par des ouvriers exaspérés par les cadences de production.

Portrait de l'émancipation d'une jeune femme en Valais au début du XXe siècle, "Foudre", quant à lui, est sélectionné dans trois catégories.

Deux comédiens bernois concourent pour le prix du meilleur acteur masculin. Manfred Liechti incarne le forcené de Bienne dans "Peter K. - Seul contre l'Etat" du journaliste et réalisateur biennois Laurent Wyss. Michael Neuenschwander joue le rôle du trouble ambassadeur suisse à Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale dans "A forgotten man" du Genevois Laurent Nègre.

Dans la catégorie documentaire, les films retenus sont "(Im)mortels" de Lila Ribi, "Cascadeuses" d'Elena Avdija, "Girl Gang" de Susanne Regina Meures, "L'Îlot" du Lausannois Tizian Büchi et "Loving Highsmith" d'Eva Vitija.

Parmi les courts métrages (d'une durée allant de 1 à 59 minutes), "Je suis noires" déconstruit le racisme en Suisse. Dans ce contexte, Rachel M’Bon, journaliste suisso-congolaise, entame sa propre quête identitaire. Ce film a déjà été projeté lors des Journées de Soleure au début de l'année et sélectionné par le Festival international du film et forum international sur les droits humains (FIFDH).

"La reine des renards" de la Lausannoise Marina Rosset est l'un des trois films d'animation sélectionnés. Il a déjà été primé récemment par le Festival international du film d'animation d'Annecy et celui de Fantoche à Baden (AG).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Première session des personnes en situation de handicap

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Les personnes handicapées dénoncent les nombreuses discriminations subies dans la vie quotidienne et une représentativité politique particulièrement faible (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Parlement fédéral accueille ce vendredi la première session des personnes en situation de handicap. Au terme des débats, une résolution sera adoptée, visant à renforcer leur représentativité politique et leur inclusion.

La session réunira 44 personnes, spécialement élues pour l'événement, après un vote en ligne ayant réuni 20'000 voix, annonce Pro Infirmis, qui organise l'événement. La représentativité des types de handicaps, des genres et des régions linguistiques a été respectée.

Les 44 sièges qui seront occupés, sur les 200 que compte le Conseil national, représentent symboliquement les 22% de la population suisse en situation de handicap, soit 1,8 million de personnes au total.

Ces personnes subissent de nombreuses discriminations dans la vie quotidienne et leur représentativité politique est particulièrement faible, dénoncent les organisations de défense des personnes handicapées. L'application de la convention de l'ONU relative à leurs droits reste insuffisante.

Le Conseil fédéral a récemment demandé une révision partielle de la loi sur l'égalité sur les handicapés, mais cela ne suffit pas. Les personnes en situation de handicap doivent pouvoir participer activement aux décisions qui les concernent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Süssli veut des exercices entre les troupes au sol et l'OTAN

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Thomas Suessli veut que les troupes au sol suisses puissent s'entraîner avec l'OTAN (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le chef de l'armée suisse Thomas Süssli a demandé une intensification de la collaboration avec l'OTAN, a-t-il indiqué jeudi. Il souhaite notamment que les troupes au sol puissent s'entraîner avec l'alliance militaire comme les forces aériennes et les forces spéciales.

M. Süssli s'exprimait au téléjournal de SRF. Il n'a pas exclu de participer à des exercices de l'article 5 du traité de l'OTAN, celui dit "d'assistance", qui stipule que si un pays de l'alliance est attaqué, les autres membres promettent de lui prêter assistance. Il est important de comprendre les procédures d'engagement, les structures et les processus, a expliqué le chef de l'armée suisse.

La ministre suisse de la défense Viola Amherd a rencontré mercredi à Bruxelles le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg. Elle lui a notamment présenté ses souhaits de renforcer la collaboration entre la Suisse et l'alliance atlantique.

Bémol de l'OTAN

Concrètement, la Suisse souhaite participer davantage aux exercices de l'OTAN, développer l'interopérabilité entre l'armée suisse et l'alliance, renforcer sa participation aux centres de compétences certifiés par l'alliance atlantique, ainsi que collaborer plus étroitement dans les domaines de l'informatique, de la résilience et de l'innovation.

La conseillère fédérale avait laissé ouverte la question de savoir si elle pouvait aussi imaginer une participation de la Suisse aux exercices de l'article 5.

Le secrétaire général de l'OTAN a cependant exprimé son scepticisme quant aux souhaits de la Suisse de participer à davantage d'exercices communs. "Plusieurs alliés ont des réserves parce que la Suisse ne leur a pas permis de transmettre des munitions à l'Ukraine", a-t-il déclaré mercredi aux journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Grand Conseil vote un crédit de 9 millions pour s'équiper

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Un crédit d'investissement de 9 millions de francs a été voté jeudi soir pour doter les écoles genevoises des équipements nécessaires à l'éducation numérique (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil genevois a voté jeudi un crédit d'investissement de 9 millions de francs pour équiper les écoles avec les outils nécessaires à l'éducation numérique. Il s'agit notamment de répondre aux exigences du plan d'études romand.

Ce crédit doit permettre d'acquérir les tablettes et les ordinateurs pour les établissements de l'enseignement obligatoire et de l'enseignement du secondaire II afin de donner des cours de science informatique, d'usages des outils numériques et de réflexions sur les technologies de l'information.

Le projet du DIP qui visait initialement à équiper toutes les classes a été revu à la baisse depuis son lancement en 2019. Suite à un compromis obtenu en commission, les élèves les plus jeunes (1P-4P) ne sont pas concernés. Le crédit permet aussi d'inclure un lot de 300 ordinateurs destinés aux élèves dans le besoin.

Les programmes d’éducation numérique doivent être déployés d'ici 2025. "Genève doit se mettre à la page et suivre les autres cantons romands", a souligné Youniss Mussa, député socialiste. A titre de comparaison, le Conseil d'Etat vaudois a sollicité 48 millions de francs pour poursuivre le chantier de l'éducation numérique.

"Au numérique"

Les députés ont longtemps été divisés sur ce sujet. Les craintes portent sur l'accompagnement pédagogique adéquat pour cet enseignement "au numérique" et non pas "par le numérique".

La cheffe du Département de l'instruction publique (DIP) Anne Emery-Torracinta se réjouit du compromis dégagé en commission. "L'éducation au numérique est indispensable pour la formation des jeunes", a ajouté la magistrate. Elle a insisté sur l'importance de la "citoyenneté numérique". Le projet de loi a été accepté par 75 voix contre 10 et 4 abstentions.

Réforme informatique

Le Grand Conseil a voté dans la foulée un crédit d'investissement de près de 21 millions de francs pour rénover le système informatique du DIP. Il s'agit d'améliorer la gestion opérationnelle des établissements scolaires et de la formation professionnelle, ainsi que l’activité des quatre directions générales, du service de l’enseignement privé et du service de la recherche en éducation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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