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Économie

La BNS devrait dégager un bénéfice trimestriel élevé (UBS)

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Selon UBS, la BNS devrait avoir du mal à réaliser un bénéfice lui permettant de verser une contribution à la Confédération et aux cantons en 2024 (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Banque nationale suisse (BNS) devrait publier jeudi un solide bénéfice pour le premier trimestre, estimé par les analystes d'UBS entre 17,5 et 27,5 milliards de francs, porté avant tout par les marchés actions et l'or.

Le démarrage de 2023 devrait avoir profité au gardien de la politique monétaire helvétique, selon le commentaire de la banque aux trois clés publié lundi. L'environnement reste volatil pour les placements financiers, mais globalement favorable. L'or, les actions mais aussi les emprunts ont progressé au cours des trois premiers mois, tandis que sur le front des devises, l'appréciation du franc face au dollar risque d'avoir pesé sur le résultat.

Pour autant, la BNS devrait avoir du mal à réaliser un bénéfice lui permettant de verser une contribution à la Confédération et aux cantons en 2024. Il faudrait gommer une perte au bilan d'environ 40 milliards, sans oublier les attributions aux provisions pour réserves monétaires.

Selon les experts d'UBS, l'institut d'émission doit réaliser un gain annuel de 45 à 50 milliards de francs avant d'espérer réaliser le moindre versement aux collectivités publiques, une performance jugée peu probable. Le potentiel de gain que renferme le portefeuille de la BNS est estimé par les experts du numéro un bancaire helvétique à 10-15 milliards de francs par an.

En 2022, la banque centrale a essuyé une perte de 132,5 milliards de francs, privant la Confédération et les cantons de distribution et les actionnaires de dividende.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Compromis en vue au Parlement pour changer l'imposition du logement

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La commission compétente du Conseil des Etats est favorable à un impôt foncier spécial sur les résidences secondaires (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La taxe sur la valeur locative, y compris pour les résidences secondaires, devrait être supprimée. La commission compétente du Conseil des Etats se rallie au National pour revoir complètement le système d'imposition du logement, après des années de surplace.

Selon le Conseil national, la valeur locative doit être supprimée, à la fois pour le logement principal occupé par le propriétaire et pour les résidences secondaires. En contrepartie, les frais d'entretien ne seraient plus déductibles et les intérêts passifs plus que partiellement.

A l'origine, le Conseil des Etats ne voulait pas inclure les résidences secondaires. Le dossier s'est embourbé au Parlement. Désormais, dans un esprit de compromis, la commission de l'économie des Etats accepte le changement de système par 9 voix contre 4, annoncent mardi les services du Parlement.

A la condition que les cantons aient la possibilité de prélever un impôt foncier spécial sur les résidences secondaires. Le dossier sera débattu lors de la prochaine session d'hiver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Allemagne: l'inflation confirmée à 2% sur un an en octobre

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En Allemagne, l'évolution des prix de l'énergie a continué à freiner l'inflation, mais moins fortement que les mois précédents. (archives) (© KEYSTONE/DPA/DANIEL BOCKWOLDT)

L'inflation en Allemagne est repartie à la hausse en octobre après avoir atteint son plus bas niveau depuis février 2021, poussée notamment par les hausses des prix dans l'alimentaire et les services, selon des données définitives publiées mardi.

L'indice des prix à la consommation a augmenté de 2% sur un an, soit 0,4 point de plus qu'en septembre, a indiqué l'institut de statistiques Destatis. Les prix ont augmenté de 0,4% sur un mois.

En plein cycle de baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne, le taux d'inflation est ainsi remonté, après être passé sous la barre des 2% au cours des deux mois précédents, septembre 2024 (+1,6 %) et août 2024 (+1,9 %).

En octobre, les prix de l'alimentation ont augmenté de 2,3% par rapport au même mois de l'année précédente, avec une hausse particulièrement notable pour les graisses et huiles alimentaires (39,7% pour le beurre et 28,1% pour l'huile d'olive). Les consommateurs ont aussi payé plus cher les fruits (+4,2%) et les légumes (+3,2%).

Baisse de l'énergie

En revanche, l'évolution des prix de l'énergie a continué à freiner l'inflation, mais moins fortement que les mois précédents (-5,5% en octobre après -7,6% en septembre).

L'inflation hors alimentation et énergie, surveillée de près par la BCE, était de 2,9% en glissement annuel en septembre, restant bien au-dessus de l'inflation globale.

Les prix des services, un secteur à forte intensité de main-d'oeuvre, se sont appréciés de 4,0% en octobre sur un an, après 3,8% en septembre, ce qui reste nettement supérieur au renchérissement global.

Dans la zone euro, l'inflation a augmenté à 2% en octobre sur un an, tirée par les tarifs de l'alimentation, après avoir atteint le mois précédent son plus bas niveau en trois ans et demi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le revenu moyen des ménages était de 6902 francs en 2022

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En 2022, les ménages ont consacré en moyenne 4949 francs par mois, soit 49,8% de leur revenu brut, à leurs dépenses de consommation, selon l'OFS (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le revenu disponible moyen des ménages s'est élevé à 6902 francs par mois en 2022. Ce chiffre est stable par rapport aux années précédentes, a indiqué mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

En 2022, les ménages ont consacré 4949 francs par mois, soit 49,8% de leur revenu brut, à leurs dépenses de consommation, soit un peu plus qu'en 2021. La consommation a ainsi retrouvé le niveau d'avant la pandémie de Covid-19, écrit l'OFS.

Après toutes les dépenses, il restait aux ménages privés un montant moyen de 1546 francs par mois, soit 15,6% du revenu brut, à épargner.

Tous les ménages ne sont toutefois pas parvenus à épargner. Les ménages de la classe de revenu la plus basse, avec moins de 4723 francs de revenu brut, ont par exemple souvent dépensé plus d'argent qu'ils n'en ont reçu.

Selon l'OFS, cela s'explique notamment par la part relativement importante de ménages de retraités (64%) dans cette catégorie. Ces derniers financent une partie de leurs dépenses via leur fortune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le compte d'épargne ne rapporte pas

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Les différences entre établissements bancaires sont importantes avec des taux d'épargne à 1,5% proposés par les plus généreux ou 0% pour les plus avares. (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Baisse des taux directeurs oblige, la rémunération des comptes d'épargne recule aussi. Et avec les futurs assouplissements monétaires attendus par la Banque nationale suisse (BNS), les taux d'intérêt des épargnants devraient encore fondre davantage.

En moyenne, un compte d'épargne standard en francs pour adulte est actuellement rémunéré à hauteur de 0,5%, contre 0,8% fin 2023, selon les données recueillies mardi par le portail comparatif Moneyland.ch. Avec une inflation plafonnant à 0,6% sur un an en octobre, l'épargnant perd donc de l'argent sur son placement.

Les différences entre établissements sont cependant importantes avec des taux à 1,5% proposés par les plus généreux ou 0% pour les plus avares. Les taux de rémunération élevés peuvent cependant être liés à des conditions particulières, comme un plafond de dépôt, prévient le comparateur en ligne.

La plupart des économistes tablant sur de nouvelles baisses du taux directeur par la BNS en décembre et mars, les taux des comptes d'épargne devraient aussi continuer à reculer. "Mais comme les taux sont aussi un instrument de marketing pour attirer de nouveaux clients, il existera toujours des banques qui proposeront des taux nettement supérieurs à la moyenne", ont souligné les experts de Moneyland.ch.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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