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Économie

Ouverture en fanfare pour la Bourse suisse

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A 09h11, le SMI bondissait de 7,47% à 11'701,3 points. Il avait clôturé la veille en chute de 4,15%. Avant l'annonce des nouveaux droits de douane, le SMI se négociait encore aux alentours des 12'600 points (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Bourse suisse s'envolait jeudi à l'ouverture, dans la foulée de Wall Street et des places asiatiques. Le revirement de Donald Trump sur les droits de douane a propulsé les cours sur les marchés financiers, rassurés par un apaisement des tensions commerciales.

Les marchés européens sont "portés par l'euphorie de Wall Street, où le Dow Jones a signé sa meilleure séance depuis 2008 et le Nasdaq sa deuxième meilleure performance historique", a souligné John Plassard, de Mirabaud Banque.

Mercredi, l'imprévisible président américain a suspendu pour 90 jours les nouvelles taxes d'importation entrées en vigueur il y a une semaine pour certains pays, dont la Suisse. La Chine n'est pas concernée par la mesure.

Sur le plan des nouvelles macroéconomiques, l'Allemagne publiera ses prévisions de croissance actualisées en fin de matinée tandis que les Etats-Unis dévoileront l'évolution des prix à la consommation en mars en début d'après-midi.

En Chine, l'indice des prix à la consommation a baissé de 0,1% sur un an en mars, après un recul de 0,7% en février, le premier depuis un an.

A 09h11, le SMI bondissait de 7,47% à 11'701,3 points. Il avait clôturé la veille en chute de 4,15%. Avant l'annonce des nouveaux droits de douane, le SMI se négociait encore aux alentours des 12'600 points. Le SLI prenait 8,64% à 1904,14 points et le SPI gagnait 7,81% à 15'744,64 points. A l'exception de Swisscom, l'ensemble des trente valeurs vedettes étaient dans le vert.

Kühne + Nagel (+15,4%) prenait la tête du classement provisoire. Partners Group (+14,1%) et Logitech (+13,4%) complétaient le podium. Richemont (+13,2%), UBS (+12,4%), ABB (+11,1%), Holcim (+10,9%), Alcon (+10,6%) et Sika (+10,2%) enregistraient des progressions à deux chiffres.

Les trois poids lourds de la cote, le bon Roche (+7,3%), Novartis (+6,2%) et, dans une moindre mesure, Nestlé (+2,1%) étaient également en forte progression. Le spécialiste des arômes et parfum Givaudan (+4,9%) a publié ses résultats de janvier à mars, le chiffre d'affaires a grimpé à 1,98 milliard de francs, ce qui représente une croissance organique de 7,4% sur un an, dépassant les attentes des analystes.

Sur le marché élargi, Barry Callebaut chutait de 14,0%. Le négociant et fabricant de produits cacaotés a souffert de l'envolée des prix de la fève de cacao au premier semestre de son exercice décalé 2024-2025, qui a pesé sur les volumes de ventes. Grâce à une hausse de ses propres prix, le chiffre d'affaires a progressé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Économie

UBS et Pictet victimes d'un vol de données chez un sous-traitant

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Chain IQ, qui revendique parmi ses clients UBS, la chaîne de grands magasins Manor, le géant de la construction Implenia ou encore le cabinet de conseil et d'audit KPMG, avait fait part de la fuite le 13 juin dernier (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

UBS et la banque Pictet figurent parmi les victimes d'une cyberattaque ayant touché leur sous-traitant Chain IQ. Des données concernant 130'000 employés du numéro un bancaire helvétique, dont le directeur général Sergio Ermotti, sont disponibles sur le dark web.

"Aucune donnée client n'a été touchée. Dès qu'UBS a eu connaissance de l'incident, elle a agi rapidement afin d'éviter tout impact sur ses activités", a assuré mercredi un porte-parole du géant bancaire à l'agence AWP, confirmant une information du journal Le Temps.

Chez Pictet, ce sont des dizaines de milliers de factures de certains fournisseurs des dernières années qui ont été ponctionnées. "Les données ne contiennent aucune information concernant nos clients", a déclaré une porte-parole à AWP. "Dès que cet incident a été connu, des mesures de précaution ont été prises pour éviter tout impact supplémentaire."

La fuite avait été communiquée par Chain IQ aux médias vendredi 13 juin. La société, dont le siège est à Baar, possède des filiales à New York, Londres, Singapour, Mumbai et Bucarest notamment. Elle revendique parmi ses clients UBS, la chaîne de grands magasins Manor, le géant de la construction Implenia ou encore le cabinet de conseil et d'audit KPMG.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Implenia remporte un contrat de plusieurs centaines de millions

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Implenia creusera notamment un tunnel d'accès au premier niveau de stockage, trois puits verticaux pour la ventilation et des tunnels principaux et de transport, le tout à une profondeur pouvant atteindre 500 mètres, aux abords de la centrale nucléaire de Forsmark (archives). (© KEYSTONE/AP SCANPIX SWEDEN/FREDRIK SANDBERG)

Implenia a remporté un contrat de "plusieurs centaines de millions de francs" en Suède. Mandaté par la société Svensk Kärnbränslehantering (SKB) le groupe zurichois participera à la construction d'un dépôt de déchets radioactifs en profondeur à Forsmark.

Le projet comprend les phases de planification, de conception et de construction d'un tunnel d'accès au premier niveau de stockage, de trois puits verticaux pour la ventilation et d'un ascenseur, d'une zone centrale et de tunnels principaux et de transport, le tout à une profondeur pouvant atteindre 500 mètres, précise mercredi le numéro un suisse de la construction.

La phase de planification débutera à l'automne 2025, suivie par les phases de conception et le début des travaux, lesquels devraient s'achever en 2033. Implenia articule pour l'ensemble des phases du projet, un montant de commande de plusieurs centaines de millions de francs.

Le dépôt de déchets radioactifs en profondeur est situé près de la centrale nucléaire de Forsmark, dans l'est de la Suède.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Japon: plongeon des exportations automobiles vers les Etats-Unis

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En valeur, les livraisons de véhicules et pièces automobiles japonaises vers les Etats-Unis ont reculé de 24,7% sur un an en mai (archives). (© KEYSTONE/AP Kyodo News)

Les exportations automobiles japonaises vers les Etats-Unis ont chuté d'un quart sur un an en mai,. Les livraisons ont été plombées par l'impact des surtaxes douanières imposées par Washington - un coup dur pour ce pilier de la quatrième économie mondiale.

En valeur, ces exportations de véhicules et pièces automobiles vers les Etats-Unis ont reculé de 24,7% sur un an le mois dernier, selon les données du ministère des Finances dévoilées mercredi.

Ce repli est principalement dû à la baisse des prix de vente, les exportations en volume n'ayant que légèrement diminué (-3,4 %) en mai, analyse Taro Saito, économiste principal du NLI Research Institute.

"L'impact de cette baisse est extrêmement important: il semble que les constructeurs automobiles procèdent à une baisse massive de leurs prix afin d'absorber le surcoût des droits de douane" sans perdre leurs acheteurs aux Etats-Unis, explique-t-il dans une note.

Le Japon, allié clé des Etats-Unis, est soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% imposés à la plupart des nations, ainsi qu'à des surtaxes de 25% sur les voitures, et de 50% l'acier et l'aluminium. Il est menacé d'un relèvement à 24% des surtaxes dites "réciproques", suspendues jusqu'à juillet.

Or, l'économie nippone est extrêmement dépendante du commerce extérieur, et l'automobile représentait l'an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Dans l'archipel, l'industrie automobile représente quelque 8% des emplois.

Tous secteurs confondus, les exportations vers les Etats-Unis ont chuté d'environ 11% le mois dernier, tandis que les importations japonaises en provenance des Etats-Unis chutaient de 13,5%.

L'excédent commercial de l'archipel avec les Etats-Unis a diminué de 4,7% sur un an, la première contraction depuis cinq mois.

Les surtaxes douanières "plombent les bénéfices de nombreuses entreprises japonaises", au risque de "graves répercussions" sur les deux pays et l'économie mondiale, a déclaré mardi le Premier ministre Shigeru Ishiba en marge d'un sommet du G7 au Canada.

Il s'est entretenu avec le président américain Donald Trump lundi: "Comme il subsiste des points de désaccord, nous ne sommes pas parvenus à un accord", a déploré M. Ishiba, faisant état de "discussions franches".

Au total, avec l'ensemble de ses partenaires commerciaux, le Japon a enregistré en mai un déficit commercial pour le deuxième mois consécutif, s'élevant à 637,6 milliards de yens (3,8 milliards d'euros).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le G7 se contente du mininum sur l'Ukraine après le départ de Trump

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Les dirigeants présents au G7 ont apporté un soutien timide à l'Ukraine. (© KEYSTONE/EPA/LUKAS COCH)

Le G7 a de nouveau apporté mardi son soutien à l'Ukraine mais sans durcir le ton face à la Russie lors d'un sommet au Canada chamboulé par le départ anticipé du président américain en raison du conflit entre l'Iran et Israël.

Le conflit en Ukraine était l'un des axes majeurs de ce sommet dans les Rocheuses canadiennes auquel participait le président ukrainien Volodymyr Zelensky venu pour plaider sa cause.

"Certains d'entre nous, y compris le Canada, auraient pu aller plus loin", a reconnu le Premier ministre Mark Carney, hôte du G7, lors de sa conférence de presse finale évoquant les déclarations sur la guerre en Ukraine.

Ce dernier a toutefois insisté sur le fait que tous restent d'accord pour continuer à exercer une pression sur la Russie, y compris par des sanctions financières.

Mais le club des grandes démocraties industrialisées n'a pas cette fois publié de déclaration commune dénonçant l'"agression russe", contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.

Dans la journée, une source gouvernementale canadienne avait affirmé que les Etats-Unis s'étaient opposés à la publication d'un communiqué séparé au ton plus fort avant de finalement retirer ses déclarations.

Une chose certaine: alors que les pourparlers engagés entre Moscou et Kiev sous pression de Donald Trump sont dans l'impasse, c'est une occasion manquée pour Volodymyr Zelensky. Il n'a pas eu la possibilité de s'entretenir avec le président américain parti de façon anticipée et avec lequel il entretient une relation houleuse.

C'est avec les autres dirigeants de ce club des grandes démocraties industrialisées (Italie, France, Allemagne, Royaume-Uni, Canada et Japon), qu'il a évoqué l'attaque meurtrière sur Kiev, signe pour lui que les alliés doivent renforcer leur soutien après plus de trois ans d'offensive russe à grande échelle.

"Nous sommes prêts pour les négociations de paix, pour un cessez-le-feu inconditionnel. Pour cela, nous avons besoin de pression", a déclaré Volodymyr Zelensky qui selon des médias canadiens a annulé en fin de journée des événements prévus au Canada après le G7.

Il repart tout de même avec une nouvelle aide militaire de 1,27 milliard d'euros de la part du Canada, notamment pour des drones et des véhicules blindés.

"Machine de guerre russe"

Ottawa a également rejoint Londres pour renforcer les sanctions contre la "flotte fantôme" russe de navires utilisés pour contourner les sanctions internationales sur ses ventes de pétrole.

"Ces sanctions frappent directement au coeur de la machine de guerre de Poutine, pour étouffer sa capacité à poursuivre sa guerre barbare en Ukraine", a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Mais Donald Trump, qui vante à chaque occasion sa relation privilégiée avec le président russe Vladimir Poutine, n'a pas caché lundi son scepticisme face à d'éventuelles nouvelles mesures contre Moscou.

"Les sanctions, ce n'est pas si simple", a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût "colossal" également pour les Etats-Unis.

"Évidemment, avec Trump absent, les discussions sont un peu plus fluides, mais elles ont également moins d'impact avec la nation la plus puissante absente", a reconnu un diplomate d'une nation du G7 sous condition d'anonymat.

"Ils paieront"

De nombreux dirigeants présents espéraient pourtant profiter de ce sommet pour désamorcer l'offensive commerciale de Donald Trump, qui a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d'augmenter encore le niveau des taxes, déstabilisant le monde.

Ses propos sur le chemin du retour ont douché une partie des espoirs, même si les échanges sont restés courtois pendant le sommet. Comme à son habitude, Donald Trump ne s'est pas privé pour décocher, dans l'avion du retour, plusieurs piques à l'adresse des dirigeants qu'il venait de quitter.

Il a notamment regretté que les Européens "ne proposent pas un accord juste pour le moment" pour apaiser la guerre commerciale avec les Etats-Unis, alors que la pause annoncée se termine le 9 juillet.

"Soit nous trouvons un bon accord, soit ils paieront ce que nous leur dirons de payer", a ajouté le président américain.

Il a aussi étrillé Emmanuel Macron, un "chic type" mais qui "ne comprend jamais rien", visiblement agacé de voir ce dernier parler pour lui de ses projets de règlement du conflit entre Israël et l'Iran.

Mardi de retour à Washington, Donald Trump a semblé durcir le ton sur ce dossier appelant à une "capitulation sans conditions" de l'Iran.

Emmanuel Macron a averti que toute tentative de "changement de régime" en Iran par la guerre entraînerait le "chaos" dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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