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Suisse

La burqa entrave la liberté et l'égalité, selon un comité de droite

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Le comité d'Egerkingen a lancé la campagne pour son initiative "Oui à l'interdiction de se dissimuler le visage", qui vise notamment les femmes portant la burqa (Image symbolique © KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER).

Interdire la burqa, le niqab ou la cagoule permettrait d'assurer la liberté, l'égalité et la sécurité de tout le monde. Le comité d'Egerkingen a lancé jeudi la campagne pour son initiative "Oui à l'interdiction de se dissimuler le visage", soumise au peuple le 7 mars.

"Même dans une petite ville comme Sion, on voit des femmes portant un niqab. Pas tous les jours heureusement, mais on en voit", a lancé Jean-Luc Addor (UDC/VS), membre du comité constitué de représentants de la droite, devant la presse. La tendance est à la hausse et démontre un réel problème, selon le Valaisan.

"Guerre des civilisations"

"Le voile intégral est étroitement lié à l'idéologie islamiste radicale et est contraire à notre mode de vie", a complété Walter Wobmann (UDC/SO), président du comité d'Egerkingen. "Cette idéologie antidémocratique véhicule aussi l'idée absurde selon laquelle tous les non-musulmans sont des infidèles et l'ordre juridique islamique totalitaire, la charia, est au-dessus de notre Constitution."

Jean-Luc Addor n'a pas hésité à parler de "guerre des civilisations". "Nous sommes en état de légitime défense contre certains aspects de l'islamisation de l'Europe et de notre pays."

"Dans notre culture, il est de coutume de montrer son visage dans l'espace public", a encore pointé Walter Wobmann. Dissimuler son visage contrevient à l'ordre social. Et le Soleurois de préciser que cela vaut aussi pour les délinquants violents, les vandales masqués et les hooligans. Ces derniers mettent en danger des vies humaines et causent des dommages matériels se chiffrant en millions de francs.

Femmes voilées "prisonnières"

Une fois n'est pas coutume, les représentants de l'UDC se sont également fait les avocats des droits des femmes. Le voile intégral est un symbole de soumission, une forme de maltraitance et d'aliénation, voire d'intolérance et d'obscurantisme, a assuré Jean-Luc Addor.

De tels vêtements "privent les femmes de toute individualité et entravent gravement leur liberté de mouvement", a abondé Barbara Steinemann (UDC/ZH), membre du même comité. Les femmes portant la burqa ou le niqab ne sont pas simplement voilées, a-t-elle poursuivi. "Elles sont contrôlées, opprimées, tenues prisonnières."

Pour le comité d'Egerkingen, l'initiative n'est contraire ni à la liberté de religion ni à celle d'opinion. Et le contre-projet élaboré par le Parlement n'est qu'un "alibi". Ses principales exigences sont déjà valables, a critiqué la députée.

Rejets cantonaux

Le contre-projet vise à ce qu'une personne soit tenue de montrer son visage à des fins d'identification. Une amende de maximum 10'000 francs est prévue en cas de refus. Le texte inclut des dispositions en faveur de l’égalité entre les sexes et de l'intégration, en particulier pour les femmes, les enfants et les jeunes étrangers.

Les Chambres l'ont adopté pour barrer la route à l'initiative. Elles estiment que cette dernière ne permet pas de protéger les femmes. Au contraire, certains hommes pourraient être poussés à interdire à leur épouse de sortir de la maison. Il s'agirait en outre d'une ingérence dans la compétence des cantons.

Si le Tessin et St-Gall interdisent déjà la burqa, plusieurs autres cantons (ZH, SO, SZ, BS et GL) ont refusé une telle interdiction. Elle ne devrait pas leur être imposée, selon les parlementaires.

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Suisse

Les sapins de Noël coûteront un peu plus cher cette année

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Les prix des sapins de Noël sont en légère hausse cette année (achives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les consommateurs suisses devront débourser davantage pour acheter un sapin de Noël cultivé en territoire helvétique. Le salut ne viendra pas des sapins étrangers, dont la hausse des prix devrait être plus soutenue encore.

Pour la première fois depuis plus de dix ans, le prix des sapins de Noël suisses augmente légèrement. La hausse devrait toutefois être "modérée", a assuré Philipp Gut, directeur de l'association IG Suisse Christbaum, auprès de l'agence AWP. Cette hausse doit être contenue entre 1 et 2% et au pire ne pas dépasser 5%.

Une augmentation plus vive est attendue pour les conifères produits à l'étranger, par exemple au Danemark qui a connu des gelées et où la surproduction s'est normalisée. L'offre sera donc limitée et les prix devraient grimper en conséquence. L'inflation plus importante dans l'Union européenne qu'en Suisse devrait aussi peser.

Du côté de la grande distribution, Coop s'attend à des prix stables pour les petits spécimens mais à un renchérissement des grands modèles, en raison des coûts de transport et de logistique plus élevés. Chez Migros, les prix varient selon les régions.

Sur internet pas plus de 150 cm

Le géant orange assure s'approvisionner à 90% en Suisse, quand son concurrent bâlois indique ne proposer que des résineux estampillés à la croix blanche. Sa filiale Jumbo se fournit à 85% dans le pays. Aldi propose des sapins Nordmann cultivés dans l'Union européenne.

Commerçants et faîtière évoquent une demande stable pour les arbres de Noël. L'attrait pour des résineux d'origine suisse devrait donc se poursuivre.

Le commerce en ligne des sapins de Noël joue quant à lui encore un rôle mineur dans les ventes de fin d'année. Les producteurs traditionnels sont encore peu présents sur ce segment, a constaté Philipp Gut. Les clients sont en effet attachés à pouvoir voir et toucher le produit avant de l'acquérir. Et l'achat fait encore partie des réjouissances de l'Avent.

Aldi, Migros et Coop ne proposent que des conifères en magasin. Seule Jumbo, filiale de Coop, permet de commander des arbres de 150 centimètres de haut. Landi, aux mains de Fenaco, propose des événements festifs autour de la vente de sapins.

cg/ls/sc/ck/rr

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Le village d'Evolène (VS) scintille à la tombée de la nuit

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Le spectacle projeté évoque un récit légendaire où une fée tombe amoureuse d'un berger. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

C'est une première dans le Val d'Hérens (VS): du 6 décembre au 6 janvier, le village d'Evolène se transforme en scène à ciel ouvert. Un spectacle de sons et de lumières habille les bâtiments de la rue Centrale de 17h00 à 22h00 chaque soir.

Même l'Eglise d'Evolène s'illumine pour l'occasion. Le spectacle de huit minutes projeté sur les différentes façades en continu raconte la légende de la fée d'Evolène.

Il est dit qu'autrefois, une fée solitaire et mélancolique vivait dans une grotte située au-dessus du village. Un jour commence son histoire d'amour avec un jeune berger.

Le film projeté lors de cette première édition d'Evolène en lumière conte les dessous de ce récit romantique légendaire. En plus de l'expérience immersive, le public pourra profiter du traditionnel village hivernal d'Evolène qui prendra place du 26 au 30 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le groupe NZZ veut monter au capital d'APG-SGA

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APG-SGA est un spécialiste de l'affichage publicitaire en extérieur (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'actionnariat du spécialiste de la publicité en extérieur APG-SGA s'apprête à changer fortement. Le groupe de médias NZZ a l'intention de renforcer sa participation à 45%, contre 25% actuellement.

Le groupe NZZ a l'intention de racheter des titres aux investisseurs historiques du groupe genevois, le français JCDecaux et la société de participation Pargesa, précisent vendredi les deux entreprises en voie de rapprochement.

La transaction n'est pas encore réalisée puisque NZZ demande préalablement l'introduction d'une clause d'"opting up" sélective dans les statuts de l'entreprise, qui lui épargnerait de lancer une offre de reprise complète sur APG-SGA tant que le seuil des 49% des droits de vote ne serait pas dépassé. Actuellement, la limite est fixée à 33%.

Cette proposition et la montée au capital de NZZ est soutenue par les administrateurs indépendants du géant de l'affichage, qui estiment que le groupe de médias zurichois, bien implanté en Suisse et jouissant d'une bonne réputation ainsi que d'une marque forte, est un "partenaire idéal" pour APG-SGA. Dans un contexte de désengagement des grands actionnaires JCDecaux et Pargesa, la transaction aura un effet stabilisateur, affirment ces administrateurs. NZZ s'est par ailleurs engagé à maintenir une politique de distribution de "dividende favorable".

Feu vert de la Commission des OPA

Au sujet de la clause d'opting up, la solution proposée ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire, précise le communiqué. Dans une prise de position distincte, la Commission des OPA estime que le dispositif prévu par APG-SGA est "valable et déploie ses effets au regard du droit".

Les actionnaires du groupe genevois auront cependant le dernier mot. Ils se réuniront en assemblée générale extraordinaire le 23 janvier. L'introduction de la clause d'opting up nécessitera une "majorité de la minorité", excluant donc les votes de la NZZ, de JCDecaux et de Pargesa.

NZZ souhaite racheter les actions à un prix unitaire de 220 francs, bien davantage que les 205 francs du cours de clôture de jeudi. La société zurichoise est engagée dans APG-SGA depuis juin 2024, date à laquelle elle avait déjà racheté un paquet de titres à Pargesa et JCDecaux, à hauteur de 25% du capital-actions.

Le président s'en va

"Les hypothèses qui ont motivé l'acquisition initiale de la participation se sont confirmées. APG-SGA se développe bien et nous voyons un potentiel de croissance supplémentaire sur les marchés de la publicité numérique", indique Isabelle Welton, présidente du groupe NZZ, citée dans un autre communiqué.

Dans le sillage de ses changements, le président de APG-SGA Daniel Hofer annonce son départ, après 15 ans au service de la société dont 11 ans à son poste actuel. Le conseil d'administration proposera en remplacement lors de l'assemblée générale ordinaire du 23 avril la candidature du patron du groupe NZZ Felix Graf. La vice-présidence est promise à l'administratrice Maya Bundt.

Xavier Le Clef, qui représente Pargesa à l'organe de surveillance, ne briguera pas de nouveau mandat. Corine Blesi, directrice générale de NZZ Connect et membre de la direction élargie de la NZZ, sera proposée comme nouvelle administratrice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Nestlé France rappelle un lait pour bébés

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Le lait infantil concerné est destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé lance en France une campagne de rappel pour son lait Optipro Relais, destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois. La mesure répond à la détection de micro-organismes susceptibles de provoquer diarrhées et vomissements.

Le paquebot alimentaire a détecté la présence de ces micro-organismes sur une ligne de fabrication des laboratoires Guigoz, prévient l'ordre des pharmaciens de l'Hexagone sur son site internet.

Nestlé France indique sur son propre site avoir détecté dans certains lots non distribués la présence de la toxine céréulide, produite par la bactérie Bacillus cereus.

La multinationale assure qu'aucun autre produit de la marque Guigoz n'est concerné. Elle appelle les clients à ne pas utiliser ni retourner le produit, mais à le mettre à la poubelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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