Suisse
Un petit oui du National contre la burqa
Le Conseil national veut légiférer sur le port de la burqa et la dissimulation du visage. Mais uniquement du bout des lèvres. L'entrée en matière s'est décidée jeudi par 94 voix contre 90 et 5 abstentions.
Le contre-projet indirect du gouvernement propose qu'une personne soit tenue de montrer son visage à des fins d'identification. A l'échelon fédéral, cela pourra être exigé lors d'un contrôle dans les transports publics, une démarche auprès des autorités des migrations ou des assurances sociales ou à la douane.
Le visage devra être découvert du front au menton. Si la personne concernée refuse de s'y soumettre, elle sera punie d'une amende allant jusqu'à 10'000 francs, a expliqué la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. Le Conseil fédéral estime aussi qu'il n'est pas tolérable de forcer une personne à se dissimuler le visage. Mais ce comportement est déjà punissable dans le code pénal.
L'initiative veut interdire la dissimulation du visage dans l'espace public. Il vise les femmes portant la burqa ou le niqab et veut protéger leurs droits au libre-arbitre. Le comité d'Egerkingen à l'origine du texte invoque aussi la sécurité publique, ciblant les bandes de casseurs aux cortèges du 1er mai.
Problème inexistant
Les Verts et l'UDC se sont opposés au texte du gouvernement; mais pour des raisons différentes. Pour Jean-Luc Addor (UDC/VS) le contre-projet du gouvernement "ne sert à rien". Il ne sert qu'à taire les initiants de l'initiative, a critiqué Andreas Glarner (UDC/AG).
"Le projet du gouvernement est superflu", a lancé Balthasar Glättli (Verts/ZH), opposé aussi à l'initiative. L'initiative veut régler un problème qui n'existe pas, a accusé Sibel Arslan (Verts/BS).
"Je déteste la burqa et ce qu'elle représente pour les femmes, mais nous ne pouvons pas libérer les gens malgré eux", a lancé Léonore Porchet (Verts/VD). "Et nous ne pouvons pas punir les victimes d'oppression."
Tiana Moser (PVL/ZH) a rappelé que le port de la burqa et du niqab en Suisse est un phénomène marginal. "Nous ne pouvons pas interdire tout ce qui gêne certains cercles." Pour le PS aussi, l'initiative n'améliore en rien la sécurité ou la liberté des femmes.
Réelle amélioration
Toutefois, le PS et les Vert'libéraux soutiennent le projet du Conseil fédéral. Selon Mme Moser, il est légitime d'inscrire dans la loi que les personnes doivent être identifiables lorsqu'elles se présentent aux autorités.
Par ailleurs, le contre-projet apportera une réelle amélioration dans l'égalité entre femmes et hommes, a souligné Valérie Piller-Carrard (PS/FR). "C'est une question d'égalité", a abondé Gerhard Pfister (PDC/ZG).
Le projet gouvernemental permet de combler une lacune, a rappelé Mme Keller-Sutter. Les autorités auront ainsi une base pour régler les cas des quelques personnes refusent de montrer leur visage. De plus, ce texte n'intervient pas dans le droit cantonal.
Suisse
Holcim se renforce en Suisse avec le rachat de Cand-Landi
Le béhémoth des matériaux de construction Holcim étoffe sensiblement sa présence sur son marché d'origine en rachetant son modeste homologue du nord-vaudois Cand-Landi et ses 250 emplois.
L'opération doit en effet porter les effectifs en Suisse de la multinationale zougoise à plus de 600 collaborateurs, répartis sur une trentaine de sites.
Le rachat "constitue la suite logique d'une collaboration de longue date et assure la pérennité de notre entreprise", explique Antoine Maillard, président du conseil de Cand-Landi, cité dans le communiqué diffusé mardi. La publication fait en revanche l'impasse sur toute considération financière autour de cette transaction.
Sous réserve de l'approbation réglementaire usuelle, Cand-Landi continuera d'opérer sous sa raison sociale actuelle en tant que filiale de Holcim. La société, fondée il y a plus de 125 ans, est active dans les domaines du terrassement, des matériaux, de la logistique, de la canalisation et du recyclage.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Lausanne
UNIL: pétition pour de meilleurs salaires pour les doctorants
Une septantaine de personnes ont participé mardi à une action sur le campus de l'Université de Lausanne (UNIL) "contre la précarité des doctorants". Une pétition, munie de plus de 1000 signatures, a été remise à la direction de l'UNIL.
La plupart des signatures viennent de l'UNIL, selon les deux organisations à l'initiative de la pétition, soit l'Association du corps intermédiaire et des doctorants de l'Université de Lausanne (ACIDUL) et le Syndicat des services publics (SSP).
Leur texte demande de meilleures conditions de travail et de salaire pour les doctorants, en particulier une réduction des inégalités entre les assistants diplômés et les doctorants financés par des fonds externes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La régulation des cormorans fait débat
Le Grand Conseil vaudois a été mardi le théâtre de nouvelles discussions sur la régulation des cormorans sur le lac de Neuchâtel. Un député a défendu une technique de stérilisation des oeufs, mais sans succès.
L'UDC José Durussel a milité pour de l'utilisation de drones pour repérer les nids de cormorans. Il s'agirait ensuite de déposer "une huile végétale" sur les oeufs pour qu'ils n'arrivent pas à maturité et n'éclosent pas, a-t-il expliqué.
Alors que les tirs effectués par les pêcheurs sont, selon lui, "totalement inefficaces voire dangereux", la stérilisation des oeufs permettrait de réguler les cormorans de manière "douce et efficace".
Le "voeu" de José Durussel n'a pas été suivi par la commission chargée d'étudier un rapport sur l'économie de la pêche, et il n'a pas rencontré davantage de succès mardi en plénum.
Ethiquement "inappropriée"
Le Vert Alberto Mocchi a relevé que si le cormoran représentait effectivement "une concurrence" pour une certaine pêche, la diminution du nombre de corégones (ou féra) n'était pas uniquement due à la présence de cet oiseau.
Son collègue de parti Théophile Schenker a ajouté que le succès d'une stérilisation des oeufs n'était "pas garanti", et même que cette mesure était "inappropriée sur un plan éthique" selon l'Office fédéral de l'environnement. Il a aussi mentionné la difficulté d'accès des nids.
Pour le conseiller d'Etat écologiste Vassilis Venizelos, la question des cormorans est "importante", mais elle n'est "qu'une partie du problème". Il s'est dit ouvert à "explorer toutes les pistes" pour aider les pêcheurs.
Il a toutefois affirmé qu'il n'allait pas demander à son Département de "mettre tout en oeuvre", comme le stipulait le voeu de José Durussel, pour limiter la population de cormorans. Le ministre de l'environnement a aussi annoncé des "assises de la pêche" en juin, où il sera notamment question de la régulation des cormorans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Vaud empoigne le dossier de la pénurie de logements
La première Table ronde vaudoise sur le logement a réuni lundi à Lausanne de nombreux acteurs du domaine. La rencontre a permis l'ouverture d'un dialogue durable. Des premières pistes de réflexion ont été dégagées en vue de l'élaboration d'un plan d'action de l'Etat visant à sortir le canton de la situation de pénurie d'ici la fin de la décennie.
Vaud connaît depuis plusieurs années une situation tendue sur le front du logement, avec un taux de vacance inférieur à 1,5% (1,14% en moyenne sur la période 2021-2023), rappelle le canton mardi dans un communiqué. Pour la conseillère d'Etat Christelle Luisier Brodard, inverser la situation passe par des solutions nourries d'un dialogue constructif entre les acteurs institutionnels, associatifs et économiques.
Echanges "très riches"
La première table ronde du logement a ainsi réuni à l'initiative du Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) faîtières de communes, entrepreneurs, urbanistes, architectes, développeurs, maîtres d'ouvrage ou encore propriétaires et locataires. Ces" échanges très riches" entre l'Etat et les participants vont s'intensifier au cours des mois prochains.
L'objectif, annoncé par la cheffe du DITS, est l'établissement d'un plan d'action "logement". Son déploiement devra permettre au canton de sortir de la situation de pénurie à l'horizon 2028-2030.
"Le principe que nous lançons s'inscrit dans la continuité du plan d'action fédéral lancé en février et qui distingue les niveaux de compétences fédérale, intercantonale et cantonale. A l'échelle vaudoise, nous partageons tous une responsabilité vis-à-vis de la population de notre canton qui doit pouvoir se loger convenablement, selon ses aspirations et ses ressources", souligne la ministre, citée dans le communiqué.
Oppositions dans les communes
Revenant sur les causes du manque de logements, le canton cite le contexte de forte croissance démographique, une production d'appartements insuffisante et qui ralentit, une disponibilité foncière déficiente ou encore la raréfaction des matériaux et de la main-d'½uvre dans la construction.
Un autre phénomène récent freine également le rythme de création de logements: l'opposition de plus en plus marquée aux projets de nouveaux quartiers portés par les communes et qui nécessitent plusieurs années de procédure. Nombre de projets ont ainsi été refusés dans les urnes vaudoises ces dernières années, cela alors même que le cadre légal fédéral (LAT) exige une densification vers l'intérieur du milieu bâti.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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