Coronavirus
La Confédération demande 14 milliards de plus contre le coronavirus
Le Conseil fédéral demande au Parlement d'ouvrir huit crédits supplémentaires pour un montant total de 14,3 milliards de francs. Ces fonds s'inscrivent dans les nouvelles mesures de lutte contre le coronavirus.
Le Parlement avait déjà approuvé en décembre 6,6 milliards de francs pour la lutte contre la pandémie. Toutefois, de nouvelles dépenses sont nécessaires pour atténuer les conséquences économiques des mesures décidées par le Conseil fédéral en janvier 2021, indique le Département fédéral des finances dans un communiqué mercredi.
Le Conseil fédéral a décidé vendredi de faire passer à 10 milliards au total les fonds destinés aux cas de rigueur. En vertu de la loi Covid-19 en vigueur, les coûts à supporter par la Confédération et les cantons pour les mesures pour les cas de rigueur se montent à 2,5 milliards.
La part de la Confédération (1,932 milliard) a déjà été portée au budget 2021. La nouvelle enveloppe fait passer la part de la Confédération à 8,2 milliards et un crédit supplémentaire à hauteur de 6,3 milliards est donc requis.
Réduction de l'horaire de travail
Avec une contribution de 6 milliards à l'assurance-chômage, la Confédération prendra par ailleurs en charge, également en 2021, les coûts relatifs aux indemnités en cas de réduction de l'horaire de travail. Ces nouvelles dépenses doivent également servir à financer les coûts des tests de dépistage du Covid-19 (989,8 millions) et les allocations pour perte de gain due au coronavirus (940 millions).
Sur ce dernier point, le Parlement a assoupli lors de la session d'hiver les conditions relatives à l'octroi de ces allocations, notamment les conditions d'éligibilité des entreprises indirectement touchées par les mesures (recul du chiffre d'affaires de 40% au lieu de 55%). Un crédit supplémentaire de 940 millions est donc demandé pour couvrir les dépenses supplémentaires.
L'Office fédéral de la santé publique et de l'Office fédéral de la statistique doivent également voir leurs ressources augmenter, de même que les fonds consacrés à la protection de la santé. Des moyens sont par ailleurs sollicités pour indemniser après coup les institutions d'accueil extra-familial gérées par un canton ou une commune à hauteur des contributions des parents qui n'avaient pas été perçues au cours du premier semestre 2020.
En majeure partie, les crédits sont sollicités à titre de besoin de financement extraordinaire (13,2 milliards). Le Parlement doit encore les approuver.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 20 heures
Kate Winslet à Zurich pour présenter son film "Lee"
-
InternationalIl y a 22 heures
Google doit ouvrir sa boutique d'applications à la concurrence
-
InternationalIl y a 20 heures
Le Hezbollah vise une base du renseignement près de Tel-Aviv
-
SuisseIl y a 23 heures
Rente mensuelle de 30 ans décrochée à l'Eurodreams
-
HockeyIl y a 3 jours
Fribourg s'enfonce dans la crise, Genève a un power-play en feu
-
SuisseIl y a 2 jours
La Foire du Valais rassemble plus de 245'00 personnes
-
CultureIl y a 2 jours
La Revue vaudoise de retour à Territet (VD) pour deux mois
-
InternationalIl y a 2 jours
Marc Hirschi remporte la Coppa Agostini