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Suisse

La désinformation a atteint la Suisse, mue par la crise pandémique

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A l'image de Facebook ou de Twitter, les réseaux sociaux sont désignés comme les principales sources de désinformation par les Annales 2021 sur la qualité des médias du Centre fög de l'Université de Zurich. (© KEYSTONE/DPA dpa/A3216/_PETER KNEFFEL)

La désinformation est devenue un problème important en Suisse suite à la pandémie, selon la moitié de la population. Réseaux sociaux, médias alternatifs et portails vidéo sont montrés du doigt. La qualité médiatique est toutefois restée stable dans l'ensemble.

Pour 49% des personnes interrogées par le Centre de recherche sur le public et la société (fög) dans le cadre des Annales 2021 sur la qualité des médias, la désinformation est un problème "important" ou "très important". Surtout pour la gestion de crises sociétales. Près d'un quart de la population déclare tomber "souvent" ou "très souvent" sur de fausses informations.

D'après les participants à cette étude représentative de l'institut universitaire zurichois, les principales sources de désinformation sont les réseaux sociaux (62%). Suivent les médias alternatifs (39%), les portails vidéo (36%) et les applications de messagerie (28%).

Les médias journalistiques tels que les sites d'informations (20%) ou la télévision (13%) sont moins souvent cités comme source de désinformation. Au contraire, la population se base sur les infos issues des médias journalistiques (61%), de la Confédération et des autorités (68%) pour vérifier le contenu des "fake news".

Pas d'alarmisme ni de complaisance

De manière générale, les médias ont accordé une très grande attention au coronavirus pendant la deuxième vague de la pandémie, en automne 2020. Cette focalisation a cependant été moindre par rapport à la première vague malgré l'explosion du nombre d'infections. Le Covid-19 y était présenté plus rarement comme une menace que pendant la première vague.

Ce constat contredit un alarmisme souvent reproché aux médias, estime Mark Eisenegger, directeur du fög, cité dans le communiqué diffusé lundi par l'Université de Zurich. En outre, le reproche fait aux "reportages obséquieux" dépourvus de critique ne se confirme pas non plus: la proportion de contenus médiatiques très positifs sur les autorités est demeurée très faible (0,3%).

Autre élément positif, les chiffres et les statistiques ont fait plus souvent l’objet d’un éclairage de la part des médias en comparaison avec la première vague pandémique (21%, contre 12% pendant la première vague).

Diversité des intervenants en cause

Le manque de diversité des experts interrogés par les médias durant la deuxième vague constitue toutefois un bémol. Les voix issues de la médecine, de la virologie et de l'épidémiologue ont continué à dominer alors que presque tous les domaines de la société ont été touchés par la pandémie.

Parmi les scientifiques interviewés, les femmes ont gagné en visibilité (21%) par rapport à la première vague (12%). Elles restent toutefois largement sous-représentées parmi les intervenants. Ce problème est général, rappelle le fög. Il n'est pas lié exclusivement à la couverture médiatique consacrée à la pandémie.

La couverture de la campagne de votation sur l'initiative victorieuse contre le port de la burqa a également révélé une diversité limitée parmi les intervenants. La minorité musulmane concernée est restée peu visible sur Twitter (13%) et dans les médias (11%). Au lieu de la laisser s’exprimer elle-même, il a souvent été question des musulmanes et des musulmans en général.

Qualité stable et davantage de politique

Dans l'ensemble, la qualité des médias est restée stable au cours des douze mois observés par le fög. La part de contextualisation sous forme d'articles de fond a même cessé de reculer pour la première fois depuis six ans.

Radios publiques ou sites d’informations sur abonnement continuent à se caractériser par une qualité supérieure. Néanmoins, les journaux pour pendulaires et la presse de boulevard en ligne ont amélioré leur qualité en raison de l’actualité et de leur accent plus marqué sur la politique.

De manière générale, la part de contenu politique a progressé de 5 points, à 37%, alors que celle des sujets plus légers tels que le sport (10%, -1,5 point) et les thèmes de société (30%, -1,3 point) ont quelque peu reculé.

Soutien à l'aide aux médias

Pour financer durablement le journalisme face à la chute des recettes publicitaires - médias en ligne compris -, 37% des personnes interrogées se disent favorable à un soutien actif aux médias privés. Le camp des opposants est de taille identique. Les indécis représentent un quart de la population. En comparaison internationale, l'acceptation d'un soutien direct est élevé en Suisse.

Le journalisme de qualité, qui s’acquitte de ses fonctions démocratiques, a besoin de ressources, estime le fög. "Il se dessine toujours plus qu'il ne peut être financé que par un soutien direct aux médias», souligne Mark Eisenegger. Ce soutien devrait notamment bénéficier aux petits médias et aux jeunes pousses contribuant à la diversité du paysage médiatique et à l’information de la population.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Lors du prochain tirage samedi, 12,3 millions de francs seront en jeu. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 12, 13, 22, 33, 38 et 40. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 2 et le Joker le 771528.

Lors du prochain tirage samedi, 12,3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Valais: le barrage de la Grande Dixence est inaccessible

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Le barrage de la Grande Dixence est désormais inaccessible à cause d'un éboulement (photo d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Un important éboulement est survenu, samedi, dans le secteur de la Grande Dixence (VS). Son barrage est désormais inaccessible par la route. Des mesures de sécurisation des lieux ont été prises par la commune d'Hérémence et l'Etat du Valais.

Environ 5000 mètres cubes de roches se sont détachés de la falaise surplombant le site, entraînant la fermeture préventive de la tyrolienne ainsi que d’une partie du couronnement du barrage, précisent les autorités communales dans un communiqué diffusé mercredi.

Une recrudescence de l’activité géologique a été observée, ces derniers jours, incitant les autorités à renforcer les mesures de protection du public.

Y compris pour les cyclistes et les piétons

En concertation avec le Service cantonal de la mobilité, la route cantonale menant de Méribé au barrage de la Grande Dixence est désormais fermée jusqu'à nouvel avis, y compris pour les cyclistes et les piétons.

"Une surveillance active est en cours, afin de suivre l’évolution de la situation. Une nouvelle évaluation des risques sera conduite dans les prochains jours, en collaboration avec les services spécialisés, pour déterminer les prochaines étapes", détaille encore la commune dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

La LNM a encore annulé quelques courses début juillet

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La LNM a supprimé quelques courses début juillet en raison de l'arrêt maladie de trois capitaines en même temps (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après avoir annulé 54 courses en mai et juin à la suite de l’arrêt obligatoire de deux bateaux pour des travaux de désamiantage, la LNM, compagnie qui navigue sur les lacs de Neuchâtel et de Morat, a dû aussi supprimer ponctuellement quelques courses début juillet. L'entreprise a souffert "d'une situation opérationnelle exceptionnelle" avec l'arrêt pour raisons médicales de trois capitaines en même temps.

Un capitaine a souffert d'une infection, un autre d'un accident de travail et le 3e d'une maladie de longue durée. "Ils représentent à eux seuls plus de 20% de l’effectif de pilotage", a indiqué mercredi la LNM dans le cadre d'une mise au point à la suite de la "publication d’informations inexactes dans certains médias".

"Consciente de l'impact des suppressions de courses, la LNM a immédiatement mis en oeuvre des mesures concrètes pour rétablir la situation". La compagnie a rappelé temporairement un capitaine récemment parti à la retraite, a opéré un recrutement accéléré d’un capitaine externe à la LNM et a effectué une réorganisation interne des plannings et des ressources.

"Contrairement à d’autres métiers, par exemple les pilotes aériens, les capitaines ne peuvent en effet exercer librement d’un bassin à l’autre, la conduite de bateaux de ligne étant strictement encadrée par des permis spécifiques au plan d’eau concerné. Il n’est donc pas possible de faire appel à du personnel de remplacement sans qualifications précises pour les lacs exploités", a expliqué l'entreprise.

Davantage de billets

"Cette particularité limite considérablement la flexibilité de remplacement et rend difficile le recours à des solutions externes rapides", a précisé la compagnie. Cette dernière, qui a dû prendre en avril des mesures pour redresser la barre, a enregistré une perte de près de 770'000 francs en 2024.

Selon Arcinfo, la LNM a vendu davantage de billets en 2025 – malgré les suppressions – que douze mois plus tôt, à la même période, grâce à la météo et les actions entreprises.

La LNM va entamer cet automne des discussions stratégiques avec ses trois cantons commanditaires, Neuchâtel, Vaud et Fribourg. Les objectifs sont notamment de définir un cadre de financement pérenne adapté aux besoins réels de l’entreprise et de planifier les investissements nécessaires à la rénovation progressive de la flotte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Fermeture de la plage de la Plaine, à Dardagny (GE)

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Les cyanobactéries peuvent être particulièrement dangereuses pour les jeunes enfants et les animaux de compagnie (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La baignade à la plage de la Plaine, à Dardagny (GE), est interdite jusqu'à nouvel avis. Les autorités de surveillance de la qualité sanitaire des eaux ont découvert à cet endroit une concentration de cyanobactéries trop élevée.

Des cyanobactéries de type Woronichinia sp. excèdent le seuil de 20'000 cellules par millilitre recommandé par l'OMS pour les eaux de baignade, relèvent les départements du territoire et de la santé et des mobilités dans un communiqué conjoint diffusé mercredi.

Les cyanobactéries peuvent produire des toxines potentiellement dangereuses pour la santé humaine et animale. Lorsqu'on les avale ou que l'on entre en contact direct avec elles ou qu'on les respire, ces bactéries peuvent irriter la peau, provoquer des troubles digestifs, causer des maux de tête et des vertiges.

Les fortes chaleurs ont favorisé la multiplication des bactéries à la plage de la Plaine. Le fait que l'étang de baignade soit peu profond et que l'eau y stagne peut aussi expliquer le phénomène. Un suivi hebdomadaire de la qualité de l'eau est mis en place à cet endroit par l'office cantonal des eaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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