Suisse
La police lance une campagne sur la sécurité des achats en ligne
Derrière le hasthag #gaffetoi se cache la campagne nationale sur la sécurité des achats en ligne par carte bancaire, lancée lundi par la police. Le but: attirer l'attention du public sur les risques qui accompagnent le shopping sur internet.
"Les cyberescrocs sont généralement très créatifs et profitent de la crédulité ou de l’inattention de leurs victimes", explique Rolf Nägeli, chef du département prévention de la police municipale de Zurich, cité dans un communiqué. Quelques mesures de précaution suffisent néanmoins à éviter les problèmes, poursuit-il.
C'est la négligence des titulaires de cartes qui est pointée du doigt. La fraude n'épargne personne et touche toutes les tranches d'âge, précise la police. Il arrive par exemple que les gens transmettent leur code de confirmation à des inconnus sans réfléchir. Des photos de cartes bancaires se retrouvent également souvent sur les réseaux sociaux.
La campagne se décline ainsi en six scénarios classiques utilisés par les cyberescrocs. Ceux-ci s'accompagnent de conseils pratiques incitant à faire preuve de davantage de prudence: vérifier la fiabilité des sites marchands, ne pas fournir d'informations sur ses cartes par mail ou encore contrôler régulièrement les éventuelles irrégularités dans ses relevés de compte.
Les achats par carte ont la cote
Les cartes - de crédit et, depuis 2020, les cartes de débit - bénéficient d'une "cote de popularité élevée" pour les paiements en ligne, constate la police. Ils restent des moyens de paiement sécurisés, qui ont fait leurs preuves.
Si un paiement semble suspect, le titulaire de la carte peut par exemple être contacté par son établissement financier, qui dispose de systèmes d'alerte. Dans certains cas, l'achat peut même être rejeté. De nombreuses tentatives de fraude peuvent ainsi être évitées. Reste à adopter "les bons réflexes", rappelle la police.
La campagne #gaffetoi est lancée dans le cadre d'une action plus large, "Card Security". Elle se déroule principalement en ligne, et ce, jusqu'à fin octobre. En parallèle, des affiches et des dépliants seront fournis à la population par les services de police.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Championnats du monde d'escalade 2023 à Berne: lourd déficit
Les championnats du monde d'escalade, qui se sont déroulés à Berne à l'été 2023, se sont soldés par un déficit de 1,7 million de francs. Selon le Club alpin suisse (CAS), qui a mis sur pied l'événement, une combinaison de différents facteurs a entraîné cette perte.
Il n'a toutefois pas été possible de déterminer la seule responsabilité de certaines personnes ou organes dans l'ampleur globale du déficit. Aucune culpabilité pénale n'a été établie, a indiqué vendredi le Club alpin suisse (CAS) à Keystone-ATS, revenant sur une information de la radio alémanique SRF.
Le déficit a pu être couvert grâce à des mesures d'économies de l'association centrale du CAS, sans qu'il soit nécessaire d'augmenter la cotisation des membres. Les réserves ont pu être reconstituées. Le CAS précise ne pas avoir de problèmes de liquidités, ni par le passé, ni actuellement.
Une commission composée de cinq représentants des sections du CAS, ainsi que d'un membre du comité central et d'un membre de la commission de gestion a été formée pour se pencher sur le déficit. L'enquête est terminée et les sections ont été informées des résultats, écrit le CAS.
En février, la commission et le comité central doivent présenter aux représentants des sections un paquet de mesures sur lesquelles les délégués seront appelés à voter.
En juin 2025, un événement de la Coupe du monde d'escalade aura lieu sur le site de la foire de Berne, à nouveau avec la participation du CAS. L'association n'est toutefois pas directement impliquée dans l'organisation. Elle se contente d'apporter son soutien en matière de conseil.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Inauguration du plus grand stand de tir indoor de Suisse à Sion
La police cantonale valaisanne et l'armée suisse ont inauguré vendredi à Sion le plus grand stand de tir indoor de Suisse. Baptisé "La Tranchée", le complexe de 7200 m2 est conçu pour accueillir plusieurs dizaines de tireurs simultanément.
Erigé sur la place d'armes du chef-lieu valaisan, l'installation sera mise en service en janvier 2025. Elle est le fruit d'une collaboration entre la Confédération et le canton du Valais, indique ce dernier dans un communiqué. Le complexe est doté des dernières innovations techniques et respecte les normes environnementales et acoustiques les plus strictes, assure-t-on.
Les travaux de "la Tranchée" ont duré deux ans, entamés en novembre 2022. Son coût s'élève à 33,5 millions de francs, financé à hauteur de 11 millions par l'Etat du Valais, au travers du Fonds pour le financmeent des investissements et la gestion des biens immobiliers de l'Etat (FIGI), et de 22,5 millions par la Confédération.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
EPFL: un robot oiseau qui saute pour s'envoler
Une équipe de l’EPFL a créé un drone capable de marcher, de sautiller et de sauter pour s’envoler à l’aide de pattes semblables à celles d’un oiseau. Grâce à cette innovation, les drones ailés pourraient accéder à une plus grande variété d’environnements.
RAVEN (Robotic Avian-inspired Vehicle for multiple ENvironments) - corbeau en français - s'inspire d'oiseaux tels que les corvidés, qui alternent souvent leurs déplacements entre l’air et le sol, a indiqué l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) vendredi dans un communiqué.
Les pattes robotiques permettent à l'engin de s’envoler de manière autonome dans des environnements auparavant inaccessibles aux drones ailés. "Les oiseaux peuvent alterner la marche et la course pour s’envoler ou se poser, sans l’aide d’une piste ou d’un lanceur. Les plateformes d’ingénierie pour ce genre de mouvements font encore défaut en robotique", souligne Won Dong Shin, doctorant au Laboratoire des systèmes intelligents de l'EPFL.
Le chercheur a conçu une paire de pattes d’oiseaux personnalisées et multifonctionnelles pour ce drone à voilure fixe. Il a utilisé une combinaison de modèles mathématiques, de simulations informatiques et d’itérations expérimentales pour atteindre un équilibre entre la complexité des pattes et le poids total du drone (0,62 kg).
La patte ainsi obtenue maintient les composants les plus lourds près du corps, tandis qu’une combinaison de ressorts et de moteurs imite les puissants tendons et muscles des oiseaux, selon ces travaux publiés cette semaine dans la revue Nature
Saut de 26 centimètres
Les anciens robots conçus pour marcher étaient trop lourds pour sauter, tandis que ceux créés pour sauter n’avaient pas de pieds adaptés à la marche. Le design de RAVEN lui permet de marcher, de franchir des trous et de sauter sur une surface surélevée de 26 centimètres de haut.
Les scientifiques ont également expérimenté différents modes d’envol, y compris en position debout et en chute libre. Ils ont constaté que le saut pour l’envol permettait l’utilisation la plus efficace de l’énergie cinétique (vitesse) et de l’énergie potentielle (gain de hauteur).
Ces résultats offrent une conception légère pour les drones ailés qui peuvent se déplacer sur des terrains accidentés et s’envoler à partir d’endroits restreints sans intervention humaine, note l'EPFL.
Reste encore à maîtriser l'atterrissage. L’équipe travaille à l’amélioration de la conception et du contrôle des pattes pour pouvoir faire atterrir l'engin dans différents environnements. Des scientifiques américains ont également contribué à ces travaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Un crédit de 15 millions de francs pour l'infrastructure écologique
Le Conseil d'Etat vaudois sollicite un crédit de 15 millions de francs pour l'infrastructure écologique du canton. Il s'agit d'un réseau d'aires naturelles interconnectées essentielles à la conservation des espèces et résilientes face aux changements climatiques. Cet investissement, qui constitue l'une des mesures emblématiques du Plan climat 2024, s'inscrit dans le cadre des engagements pris par le gouvernement en faveur de la biodiversité.
Le crédit doit servir à "financer des mesures de revitalisation des biotopes d'importance régionale, des conseils au secteur agricole et la construction d'un passage critique pour la grande faune sur la route de Berne", indique vendredi le caton dans un communiqué. L'interconnexion des aires naturelles permet aux espèces de se déplacer, de coloniser de nouveaux milieux naturels ou de repeupler d'anciens habitats, explique-t-il.
En adoptant le Plan d'action biodiversité en 2019, le Canton de Vaud s'est engagé à disposer d'ici 2030 d'une infrastructure écologique fonctionnelle. Un plan sectoriel permettant de préciser les objectifs et la localisation de ce maillage territorial sera établi en 2025, conformément à la demande de la Confédération.
Dans cette optique, le Conseil d'Etat demande au Grand Conseil une enveloppe de 15 millions de francs pour réaliser un premier lot de mesures axées sur la fonctionnalité de cette infrastructure. Il s'agit notamment du rétablissement de corridors à faune dans des zones perturbées par des routes cantonales, comme le prévoit la Loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP).
"Ecopont" sur les hauts de Lausanne
Ce crédit d'investissement se déploiera essentiellement sur trois volets, détaille le gouvernement. Le premier concerne les marais et zones alluviales d'importance régionale qui sont actuellement dégradés. Cette action vise à compléter les efforts en cours pour la restauration des biotopes d’importance nationale, portés notamment par un décret de 4,8 millions de francs validés par le Grand Conseil en décembre 2022.
L'enveloppe permettra également de financer le conseil aux exploitants agricoles. Le but est de les accompagner dans le choix des mesures les mieux adaptées en vue d'améliorer la qualité des surfaces agricoles déjà dédiées à la promotion de la biodiversité et qui se trouvent comprises dans l'infrastructure écologique.
Troisièmement, le crédit doit contribuer à une nette amélioration du transit de la faune et donc à la limitation du risque de collisions avec des véhicules motorisés. Ce volet prévoit, entre autres, la construction d'un "écopont " en bois bostryché et béton devant faciliter la traversée de la grande faune sur la route de Berne, un tronçon particulièrement accidentogène dans les hauts de Lausanne.
Sur d'autres tronçons de routes cantonales perturbant d'importants corridors à faune, des systèmes de détection de la faune par infrarouge seront installés afin d'avertir les automobilistes, à l'aide d'un signal lumineux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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