Suisse
La stratégie de sortie de crise au coeur des débats
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La loi Covid-19 a fait jeudi son retour sur les pupitres des sénateurs. L'entrée en matière n'a pas été contestée. La stratégie de sortie de crise du Conseil fédéral a en revanche essuyé des critiques.
Plusieurs orateurs ont loué le travail du gouvernement. Le rapporteur de commission Christian Levrat (PS/FR) l'a remercié pour sa flexibilité et son agilité dans sa réponse à la pandémie.
"Le Conseil fédéral a fait un très bon travail et la majorité de la commission lui fait confiance", a rappelé Paul Rechsteiner (PS/SG). La stratégie de tests et de vaccinations est sur les rails.
Pas de changement de capitaine
D'aucuns ont toutefois appelé à un changement de stratégie. "Le capitaine reste le même. Un autre ne ferait pas mieux", a reconnu Andrea Gmür-Schönenberger (Centre/LU). "Mais le Conseil fédéral doit donner des perspectives et de la confiance à la population."
Peter Hegglin (Centre/ZG) a plaidé pour apprendre à vivre avec le virus. Les mutations se poursuivront et seront toujours plus nombreuses. Ce n'est pas possible d'enchainer les confinements.
"On ne peut pas juste envoyer la population en lock down et lui donner de l'argent", a abondé Ruedi Noser (PLR/ZH). "Tout le monde veut retrouver sa vie. Des perspectives de réouverture sont nécessaires." Une stratégie doit être élaborée d'ici l'été, quand les vaccins seront disponibles. Et les jeunes doivent être privilégiés. "Il est problématique qu'une étudiante commence ses études sans avoir jamais mis les pieds à l'université."
Heidi Z’graggen (Centre/UR) s'est également demandé si des mesures alternatives ne pourraient pas être prises. De nouveaux chemins doivent être explorés et il faut accorder une plus grande confiance à la population et aux cantons.
Prendre en compte tous les avis
Hannes Germann (UDC/SH) a quant à lui critiqué les multiples erreurs du gouvernement. Les masques ont manqué, tout comme les tests d'anticorps. Le Schaffhousois a encore dénoncé un micromanagement.
Le Conseil fédéral doit prendre en compte les différents avis, a complété Hansjörg Knecht (UDC/AG). Il ne peut ignorer les cantons ou encore la population. "Ne travaillez pas contre l'économie, mais avec elle. Laissez les gens retourner au travail avec des concepts de protection et une vaccination expéditive", a-t-il lancé à l'adresse du gouvernement.
Les débats se poursuivent. Entre l'augmentation de l'enveloppe pour les cas de rigueur, la prolongation des indemnités pour chômage partiel et l'ouverture des commerces le dimanche, les sénateurs auront fort à faire.
Suisse
Protection de civils: l'ONG CIVIC mise sur la Genève internationale
Le Centre pour la protection des civils (CIVIC) a ouvert un bureau à Genève, à un moment où de nombreuses ONG font face à des difficultés. Il appelle les pays européens à établir des mécanismes pour leurs populations en cas de guerre sur le continent.
L'arrivée il y a quelques mois de cette ONG lancée il y a une vingtaine d'années n'est pas un hasard. Son directeur exécutif depuis un an Hichem Khadhraoui est un ancien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de l'Appel de Genève dont il dirigeait les opérations au début de la guerre en Ukraine.
"J'ai senti que les Etats allaient à nouveau prendre une place importante dans les conflits" après des décennies de guerres plutôt asymétriques, dit-il à Keystone-ATS. Or, alors que l'Appel de Genève dialogue avec des groupes armés non étatiques, CIVIC cherche à convaincre les armées et les autorités nationales de lancer des mécanismes pour identifier les pertes civiles liées à leurs opérations. Mais aussi à accompagner les civils eux-mêmes pour co-décider avec les Etats les dispositifs pour leur protection.
En quelques mois, M. Khadhraoui a fait passer le bureau genevois à sept personnes. "Nous sommes anticycliques et je considère que Genève est un lieu clé pour une organisation qui oeuvre à la diminution concrète des dommages pour les civils dans les conflits", dit-il. "J'encourage les autorités suisses à soutenir l'établissement des ONG à Genève", glisse-t-il.
Il se dit persuadé que les coupes importantes dans les organisations internationales donneront plus de place aux ONG "crédibles et expertes sur une thématique". Contrairement à de nombreuses organisations, CIVIC, qui n'a pas de financement public américain, a augmenté le nombre de ses collaborateurs de 40% en un an, tout comme son enveloppe budgétaire. Un tiers des fonds sont alimentés par le secteur privé et deux tiers par des Etats, dont la Suisse.
Présente en Afrique
Outre Genève, CIVIC est très décentralisée avec des bureaux aux Etats-Unis, en Ukraine, au Yémen, en Jordanie, à Bruxelles et dans une dizaine de pays africains.
L'ONG veut renforcer ses efforts en Europe, notamment parce qu'elle estime que la population n'est pas prête à affronter un conflit de premier plan. Elle souhaite répéter le centre d'excellence sur la protection des civils qu'elle a pensé pour l'armée américaine.
Succès avec Biden
"Nous essayons de pousser pour des cadres nationaux de protection des civils", dit M. Khadraoui. "L'objectif est que la protection des civils soit au centre de toutes les initiatives politiques et militaires", affirme le directeur exécutif. Il faut reconnaître le problème, compenser les pertes civiles et changer les règles.
L'ONG a obtenu des succès. Aux Etats-Unis, elle a mené la coalition qui avait convaincu le président Joe Biden de renoncer pour trois mois à transférer des armes à Israël. Des effets ont aussi été vus au Nigeria.
L'organisation a offert également des micro-financements à des femmes ukrainiennes pour améliorer les bunkers que leur proposaient les autorités et les rendre adaptés aux enfants. Celles-ci ont ensuite lancé leur propre réseau pour répéter ces efforts dans plusieurs régions. Au Yémen, des accès routiers ont pu être rétablis grâce à des jeunes soutenus par l'ONG et qui ont dialogué avec des acteurs du conflit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe
Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.
L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.
Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.
Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.
Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le ciné-bus Roadmovie fera un arrêt à Dardagny
Le ciné-bus de l'association Roadmovie s'arrêtera à Dardagny vendredi, pour présenter le documentaire "Everything is Temporary" de la réalisatrice Juliette Klinke. Sa soeur et productrice du film Charlotte Klinke participera à une discussion à l'issue de la projection.
La journée se déroulera en deux temps. L'après-midi est dédié aux élèves des écoles primaires, invités à découvrir différents courts-métrages, "du zootrope à la réalité virtuelle, en passant par le stop motion", indique l'association par communiqué. Le soir, la projection est ouverte à tout le village, suivi de la rencontre avec la productrice.
Le film raconte l'amitié que la réalisatrice a nouée avec une jeune fille nommée Zu Zu au Myanmar. Elle la rencontre lorsqu'elle s'y retrouve coincée en 2021 après le coup d'Etat. Dans ce film, elle partage les rêves de Zu Zu et leur relation qui devient un refuge dans ces bouleversements.
Roadmovie parcourt la Suisse depuis 2003 et s'arrête dans les communes qui n'ont pas ou plus de cinéma. Cette année, il est aussi possible de "découvrir des moments surprenants de l'histoire audiovisuelle" de sa commune, à travers les archives de la RTS. L'étape de Dardagny est la dernière de la tournée 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Fédération du Transjuralpin: Pascal Broulis à la présidence
Le conseiller aux Etats (PLR/VD) Pascal Broulis succède à l'ex-directeur de TransN Pascal Vuilleumier à la tête de la Fédération du Transjuralpin (FTJA). La pérennité des lignes Lausanne-Vallorbe-Frasne (F) et Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne en direction de Paris est au centre des préoccupations et de l’engagement de l'organisation.
Elu le 14 février 2013, Pascal Vuilleumier, "a marqué de son empreinte la FTJA depuis 12 ans", a indiqué l'organisation en lui en rendant hommage. Lors de l'assemblée générale qui s'est tenue vendredi à Neuchâtel, Brenda Tuosto, conseillère nationale (PS/VD) et conseillère municipale à Yverdon-les-Bains a été élue à la vice-présidence. Cette fonction sera aussi occupée par Philippe Alpy (maire de Frasne) et Bénédict de Cerjat (président de Tourisme neuchâtelois).
Pascal Broulis a accepté le défi de la présidence de la FTJA. Vice-président d’OuestRail, il a déposé deux interpellations en lien avec les relations ferroviaires pour Paris. L'ex-conseiller d'Etat vaudois compte activer ses réseaux à Berne et en France pour initier au plus vite les travaux nécessaires sur la ligne entre Les Verrières et Pontarlier, sous peine de ne plus pouvoir assurer les connexions entre le RegioExpress et le TGV à Frasne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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