Suisse
La Suisse "prend acte" du verdict de la CEDH, mesures en vue
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"C'est un jugement important soigneusement détaillé, qui oblige la Suisse à prendre des mesures", a déclaré le représentant du Conseil fédéral auprès de la CEDH, après que celle-ci a condamné la Confédération en rapport avec le climat. Un débat va maintenant s'ouvrir.
"Le verdict fera jurisprudence. Il revient aux différentes autorités du pays de l'analyser et d'esquisser des pistes" pour s'y conformer, a expliqué à Keystone-ATS Alain Chablais, rattaché à l'Office fédéral de la justice (OFJ) et qui représente le gouvernement suisse à la Cour de Strasbourg.
Les Aînées pour le climat, partie plaignante, ont obtenu raison sur le fond, en relation avec deux articles de la CEDH, constate M. Chablais.
Le représentant du Conseil fédéral, au nom de l'indépendance du pouvoir judiciaire, ne commente pas le verdict de la Cour mais relève que la Suisse aura l'obligation de respecter l'arrêt. La Suisse "prend évidemment acte" du jugement, "qui a peut-être même une portée historique", a ajouté M. Chablais.
L'affaire devient maintenant politique: il reviendra au comité des ministres du Conseil de l'Europe de superviser les mesures que prendra la Suisse pour remédier à ses manquements.
Un vaste débat se profile. Outre l'OFJ, il impliquera sans doute le Département fédéral de l'environnement (DETEC), les cantons, différentes autorités, a précisé M. Chablais. Il faut s'attendre aussi à des interventions aux Chambres fédérales. Impossible pour l'heure d'établir un calendrier,
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Double manifestation liée à Gaza à Lausanne - Heurts avec la police
La ville de Lausanne a été le théâtre jeudi soir de deux rassemblements liés au conflit au Proche-Orient. Si la marche silencieuse en soutien à Israël s'est déroulée dans le calme, la contre-manifestation propalestinienne a donné lieu à des heurts avec la police.
Les deux mobilisations devaient dans un premier temps se dérouler à moins de 200 mètres de distance au centre-ville à la même heure, autour de 18h00. Alors que la première était prévue devant l'église St-Laurent, elle a finalement été déplacée à Ouchy, dans le périmètre du Vieux-Port au bord du lac, sous haute protection policière, afin d'éviter de côtoyer la seconde.
La contre-manifestation propalestinienne s'est, elle, maintenue et déroulée sur la place de la Riponne. Selon un décompte de Keystone-ATS, elle a réuni plus de 2000 personnes. Agitant de nombreux drapeaux palestiniens, les personnes présentes ont scandé avec force leur soutien au peuple palestinien au son de "Free Free Palestine" et lancé des slogans hostiles aux "sionistes".
"Faire bloc"
Selon les organisateurs, notamment le collectif Lausanne-Palestine, ce rassemblement visait à "faire bloc contre la présence des génocidaires, des sionistes et des fascistes." Ils ont qualifié la marche pro-israélienne de "marche de sympathie avec l'Etat colonial" israélien.
Débutée dans le calme, la manifestation s'est ensuite déplacée vers la place St-Laurent, où la situation s'est très vite tendue. Les forces de l'ordre, présentes en nombre, ont fait usage de grenades lacrymogènes et d'un camion à eau pour repousser les militants propalestiniens, dont la manifestation n'avait pas été autorisée. Des containers ont été renversés et des chaises de restaurant jetées.
Les affrontements ont duré par intermittence pendant une bonne heure. Le cortège s'est ensuite peu à peu dispersé dès 19h30 - notamment en direction de Bel-Air et Chauderon, où la tension était encore palpable -, avec un retour au calme aux environs de 20h00. Les forces de l'ordre étaient, elles, encore particulièrement présentes dans le secteur de la gare de la capitale vaudoise.
"Contre l'antisémitisme"
De leur côté, les sympathisants à Israël sont donc restés cantonnés à Ouchy. Organisée par l'association Suisse-Israël (ASI) et autorisée par la police lausannoise, cette marche silencieuse a réuni près de 250 personnes, selon un décompte de Keystone-ATS. Elle a duré une heure environ, avec des discours avant et après le défilé.
Les manifestants, munis de drapeaux israéliens et suisses, sont restés dans le secteur du Vieux-Port, marchant pacifiquement et en musique derrière une banderole reprenant le slogan du rassemblement: "Pour Israël contre l'antisémitisme". La police a empêché quelques militants propalestiniens de venir perturber ce défilé.
A la fin de cette "silent walk", vers 19h30, les organisateurs ont notamment pris la parole pour demander la libération des otages encore retenus à Gaza. Le nom de chaque otage a été prononcé.
Manif à l'ONU à Genève
A Genève, plusieurs centaines de membres du personnel de l'ONU ont manifesté jeudi après-midi sur la Place des Nations en solidarité avec leurs collègues de la bande de Gaza, dont un nombre record, environ 370, ont été tués depuis le début de la guerre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Kiev/Moscou: Pfister estime prématuré de parler de troupes suisses
Le conseiller fédéral Martin Pfister pense qu'il est "un peu tôt" pour parler de la possibilité de troupes suisses pour surveiller un éventuel cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie. Il se dit aussi "très inquiet" après les drones russes en Pologne et en Roumanie.
"Il faut d'abord qu'il y ait un cessez-le-feu" avant de se poser la question de troupes suisses, a affirmé jeudi soir le conseiller fédéral à quelques journalistes à Genève. Autre condition, "les deux parties doivent approuver un tel scénario", a-t-il ajouté.
Le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP), qui fait partie des institutions sécuritaires financées en partie par Berne que M. Pfister est venu célébrer, a récemment publié des lignes directrices pour un cessez-le-feu. Cette semaine, son directeur Thomas Greminger avait dit à Keystone-ATS que des troupes suisses pour surveiller celui-ci seraient "acceptables" pour l'Ukraine et pour la Russie.
Plutôt qu'une force multinationale, certaines sources russes laissent penser que Moscou préférerait une solution où chaque partie observerait l'application du cessez-le-feu, aidée par un ou plusieurs pays. Un scénario similaire à celui entre les deux Corées, où la Suisse est présente depuis plus de 70 ans.
Le ministre de la défense se dit également "très inquiet" par l"'élargissement des menaces" après les récents drones russes en Pologne et en Roumanie, deux pays membres de l'OTAN. "Cette situation est très dangereuse pour l'Europe", estime le conseiller fédéral. "Cela fait partie de la guerre hybride. Ils essaient de voir comment l'OTAN va réagir, dit-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Pfister alerte sur les défis sécuritaires difficiles à venir
"Les défis à venir ne seront pas plus faciles". Jeudi à Genève, le conseiller fédéral Martin Pfister a justifié le besoin de prendre "davantage de responsabilités pour nos propres sécurité et défense", célébrant les centres genevois financés en partie par Berne.
"La sécurité aujourd'hui est plus large, plus complexe" que jamais auparavant, a affirmé le ministre de la défense. Elle demande une approche plus générale qu'offrent le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP), le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF) et le Centre international pour le déminage humanitaire (GICHD), selon lui.
Le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères Alexandre Fasel a rappelé de son côté que ceux-ci avaient été lancés au moment de l'"optimisme après la Guerre froide". Depuis, le monde est devenu "plus complexe, plus divisé, moins prévisible" mais les centres "se sont adaptés", a-t-il aussi ajouté.
Et d'estimer que face à certains effets négatifs des nouvelles technologies ou changement climatique, ils devront encore ajuster leurs dispositifs. Mais ils "sont prêts à offrir un soutien n'importe où et n'importe quand en cas de besoin", ajoute le secrétaire d'Etat.
Saluant les succès des trois institutions, le conseiller fédéral insiste sur le fait qu'elles répondent à "de vrais besoins". Le GICHD a aidé à établir des normes pour le déminage humanitaire et des outils qui ont contribué à sauver des individus dans plus de 40 pays.
Utile pour la Suisse à l'OSCE
Parmi ses chantiers récents, il a accompagné les autorités ukrainiennes et va faire de même en Syrie. Du Mali à la Géorgie, le DCAF, qui célèbre 25 ans, a lui assisté de nombreux pays pour atteindre des institutions sécuritaires responsables et qui mettent les citoyens au centre.
Et le GCSP, qui fête ses 30 ans, a notamment établi une plateforme informelle de dialogue entre experts américains, russes et ukrainiens depuis le début de la guerre. Plus de 400 personnes oeuvrent dans ces trois centres qui ont encadré près de 15'000 personnes et dont le financement s'est désormais diversifié au-delà de l'aide de la Suisse, y compris avec des fonds venant du secteur privé.
Ces institutions ont obtenu des avancées "tangibles" pour la sécurité mondiale et peuvent s'appuyer sur "des soutiens mondiaux", explique encore M. Pfister. Et ils sont devenus des "instruments cruciaux" pour la Suisse, notamment pendant le mandat au Conseil de sécurité de l'ONU et pour la présidence en 2026 de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), affirme-t-il encore.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Décès d'une femme qui a perdu la maîtrise de son vélo électrique
A Genève, une quadragénaire est décédée dans la nuit de mercredi à jeudi suite à un accident avec son vélo à assistance électrique, qui s'était produit deux semaines plus tôt sur le quai de Cologny. Elle avait chuté après avoir perdu la maîtrise de son vélo.
L'accident a eu lieu le mercredi 3 septembre peu après 8h00, indique jeudi la police cantonale. La cycliste roulait en direction de la ville quand elle a chuté lors d’une manoeuvre de dépassement peu avant la Tour Carrée.
Grièvement blessée, elle avait été conduite à l'hôpital avec un pronostic vital engagé. Il s'agit du sixième décès sur les routes genevoises en 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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