Climat
Les Aînées pour la protection du climat à la CEDH
Déboutée au printemps par le Tribunal fédéral, l'association "Aînées pour la protection du climat" porte ses doléances devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Elle exige un renforcement des mesures afin d'atteindre les objectifs de l'Accord de Paris.
Il s'agit d'une des premières plaintes climatiques déposées auprès de la Cour européenne des droits de l'homme, expliquent jeudi les "Aînées pour la protection du climat" lors d'un point de presse. Elle pourrait devenir un précédant pour toute l'Europe.
La crise climatique est une menace pour les droits humains. Pourtant ni nos autorités fédérales, ni les tribunaux suisses, notamment le Tribunal fédéral censé vérifier le respect des droits fondamentaux, n’ont jugé nécessaire d’examiner notre requête sur le fond, a expliqué Anne Mahrer, co-présidente de l'association. Les mesures prises par la Confédération pour la protection du climat sont très insuffisantes.
"Nous espérons que la Cour européenne prenne en compte le devoir de la Suisse de protéger nos vies et notre santé face aux conséquences négatives du changement climatique", a poursuivi Rosmarie Wydler-Wälti, co-présidente de l'association.
Déboutées
En 2016, l'association et plusieurs de ses membres se sont adressées au Conseil fédéral, au Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), à l'Office fédéral de l'environnement et à l'Office fédéral de l'énergie. Elles dénonçaient de nombreuses omissions dans le domaine du climat.
Le DETEC n'est pas entré en matière en 2017. La décision a été confirmée un an plus tard par le Tribunal administratif fédéral. Pour agir, les citoyens doivent être suffisamment atteints dans leurs droits par les actions ou les omissions des autorités.
En l'occurrence, les juges de Mon Repos estiment que tel n'est pas le cas des recourantes. Ils rappellent que l'Accord de Paris prévoit que le réchauffement devrait être limité à un niveau "bien inférieur à 2 degrés". Même sans mesure supplémentaire, cet objectif ne pourrait être atteint qu'à moyen ou long terme.
Climat
Le littoral de Valence en alerte rouge face à de nouvelles pluies
"Le danger est extrême": deux semaines après les inondations qui ont endeuillé le sud-est de l'Espagne, l'Agence météorologique espagnole a placé mercredi soir en alerte rouge le littoral de la région de Valence, frappée par de nouvelles pluies torrentielles.
"Evitez les déplacements. Des débordements de cours d'eau et des inondations peuvent avoir lieu", a mis en garde l'Aemet. L'alerte rouge, soit le niveau maximal possible, a été activée à 21h00 et restera en vigueur jusqu'à jeudi 12h00.
Jusqu'à 180 millimètres de pluie pourraient tomber en douze heures sur le littoral de Valence, selon l'Aemet. Cela a conduit les autorités à émettre des restrictions de circulation et à suspendre les classes jeudi dans plus d'une centaine de communes, certaines déjà touchées par les inondations du 29 octobre, qui ont fait au moins 223 morts.
Seuls les déplacements pour des "cas de force majeure" sont autorisés, a annoncé sur X le président conservateur de la région de Valence Carlos Mazón, très critiqué pour son manque de réactivité et sa gestion chaotique des inondations du 29 octobre. Ces mesures sont "exceptionnelles" et visent à "assurer la sécurité des personnes", a-t-il justifié.
En raison des pluies torrentielles, le trafic ferroviaire entre Barcelone et Valence a été suspendu, tandis que la remise en circulation des trains sur la ligne Madrid-Valence, prévue jeudi matin, a été repoussée, d'après le ministère des Transports.
L'alerte rouge correspond à des phénomènes météorologiques "d'une intensité exceptionnelle", présentant "un niveau de risque très élevé pour la population", selon l'Aemet.
Evacuations préventives
En raison de cette nouvelle "goutte froide", une dépression isolée à haute altitude assez fréquente en automne sur la côte méditerranéenne espagnole, l'agence météorologique a également placé en alerte rouge la province andalouse de Malaga (sud), jusqu'à jeudi 08h00.
"Aujourd'hui, Malaga est paralysée", a déclaré le président de la région d'Andalousie, Juan Manuel Moreno, lors d'un déplacement à Séville. "Mieux vaut prévenir que guérir, nous l'avons vu à Valence", a-t-il insisté.
Dans la ville, où plusieurs axes ont été inondés, le métro a été fermé, la ligne de train en direction de Madrid a été suspendue et plusieurs vols ont été annulés ou déroutés. Plus de 4200 personnes ont par ailleurs été évacuées "préventivement", selon les autorités.
Dans cette cité balnéaire prisée des touristes, les intempéries ont également entraîné le report à vendredi d'un match entre l'Espagne et la Pologne dans le cadre de la Coupe Billie Jean King de tennis féminin, qui devait se jouer mercredi après-midi.
"Tout se passe bien puisque nous avons été prévenus hier soir", a néanmoins assuré à l'AFP Ida Maria Ledesma Martin, habitante de Campanillas, près de Malaga. "Ce matin, vers 10h00, des policiers sont passés dans les rues pour avertir tout le monde, le déploiement est très bien et je pense que ce n'est pas exagéré du tout".
L'alerte rouge émise dans la journée pour la province de Tarragone, dans le nord-est du pays, a pour sa part été retrogradée au niveau orange.
Barricades de fortune
A Paiporta, commune de la banlieue de Valence considérée comme l'épicentre de la catastrophe du 29 octobre, des habitants avaient dressé dès mercredi matin des barricades de fortune avec des sacs de terre devant les portes des maisons, avec la crainte, notamment, de voir déborder les égouts encore obstrués par la boue.
Ces nouvelles pluies ont affecté les opérations de recherche des 17 personnes toujours disparues, concentrées principalement autour des cours d'eau et sur le littoral, au niveau des embouchures des rivières.
"Les recherches en mer ont été compromises à cause de la tempête maritime", a expliqué à la presse Rosa Tourís, porte-parole du Cecopi, comité d'urgence de Valence. "Après cet épisode météorologique, les marées seront à nouveau évaluées pour déterminer les zones de recherche", a-t-elle ajouté.
Par précaution, plusieurs municipalités de la région avaient demandé aux milliers de volontaires qui viennent chaque jour aider les habitants à déblayer les rues de ne pas se rendre dans les zones sinistrées mercredi. Des alertes ont par ailleurs été émises sur les téléphones.
Les autorités de Valence avaient été vivement critiquées pour avoir envoyé tardivement ce message d'avertissement le 29 octobre. L'indignation à l'égard des autorités a donné lieu à des manifestations massives samedi, dont la plus importante a rassemblé 130'000 personnes à Valence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Pluies torrentielles attendues en Espagne: des écoles fermées
Les écoles des villes touchées par les inondations dans l'est de l'Espagne seront fermées mercredi, ont déclaré les autorités. La région se prépare à de nouvelles pluies torrentielles.
Le bureau météorologique national Aemet a placé mardi certaines parties de Valence, ainsi que la Catalogne dans le nord-est, l'Andalousie dans le sud et les îles Baléares en alerte orange - le deuxième niveau le plus élevé - pour des pluies fortes ou torrentielles jusqu'à jeudi.
Cette alerte intervient deux semaines après qu'une tempête méditerranéenne exceptionnelle a provoqué les inondations les plus meurtrières que l'Espagne ait connues depuis des décennies. La tempête du 29 octobre a fait 223 morts, dont la plupart dans la région de Valence, selon le dernier bilan officiel.
Avertis par mégaphone
Des dizaines de mairies de la région de Valence, dont celle de Chiva, l'un des sites les plus touchés, ont suspendu les cours et fermé les gymnases publics en raison de la menace de nouvelles pluies torrentielles.
Un véhicule militaire a traversé des villes de Valence en utilisant un mégaphone pour avertir des tempêtes attendues et exhorter les habitants à ne pas faire de "déplacements inutiles", selon des images diffusées par la télévision publique espagnole TVE,
Bien que la quantité de pluie prévue à Valence soit inférieure à celle tombée il y a deux semaines, les autorités locales ont prévenu que les systèmes d'égouts étaient obstrués par la boue et qu'ils pourraient avoir du mal à faire face à des précipitations importantes, ce qui rendrait possibles de nouvelles inondations.
L'indignation suscitée par la mauvaise gestion de la crise avant et après les inondations a déclenché samedi des manifestations de masse, dont la plus importante a rassemblé 130'000 personnes dans la ville de Valence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Inondations:nouvelles mesures de soutien pour près de 3,8 milliards
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé lundi l'adoption d'un nouveau paquet de mesures de soutien pour les sinistrés des inondations meurtrières du 29 octobre dans la région de Valence. Il représente un investissement de près de 3,8 milliards d'euros.
Le gouvernement avait déjà annoncé la semaine dernière un premier plan d'aide de 10,6 milliards d'euros après cette catastrophe qui a fait plus de 220 morts.
"Le gouvernement est présent et sera présent, avec tous les moyens nécessaires, et tant qu'il le faudra (...) nous continuerons le travail pour rétablir la normalité dans les zones frappées par cette catastrophe naturelle", a promis le chef du gouvernement socialiste lors d'une conférence de presse.
Pedro Sánchez a assuré lundi que les mesures de soutien seraient étendues à un plus grand nombre de personnes et de biens, et que les agriculteurs recevront également une nouvelle aide d'un montant total de 200 millions d'euros.
Comme pour le Covid
M. Sanchez a comparé ces mesures à l'intervention de l'Etat pour soutenir l'économie pendant la pandémie de Covid-19.
Le premier paquet d'aide annoncé la semaine dernière comprenait un soutien aux petites et moyennes entreprises, aux travailleurs indépendants et aux ménages qui ont subi des décès, des incapacités et dont le domicile ou les biens ont été endommagés.
Des allégements fiscaux, un report de trois mois du remboursement des hypothèques et des prêts et des dépenses du gouvernement central pour les immenses travaux de nettoyage auxquels sont confrontés les conseils locaux ont également été annoncés.
Des milliers de soldats, de policiers, de gardes civils et de services d'urgence réparent les infrastructures détruites, distribuent des secours et recherchent encore des dizaines de personnes disparues.
La colère généralisée, suscitée par la supposée mauvaise gestion des autorités avant et après les inondations, s'est traduite samedi par des manifestations de masse, la plus importante ayant eu lieu à Valence où quelque 130.000 personnes se sont rassemblées.
Le service météorologique national a prévu de nouvelles fortes pluies dans la région de Valence cette semaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Espagne: manifestations pour dénoncer la gestion des inondations
"Assassins, assassins!": des dizaines de milliers de personnes ont manifesté leur colère samedi à Valence contre la classe politique pour sa gestion des inondations qui ont fait au moins 220 morts dans le sud-est de l'Espagne la semaine dernière.
Selon la délégation gouvernementale à Valence, la manifestation a rassemblé "130.000 personnes.
Les manifestants se sont donné rendez-vous en fin de journée sur la grande place devant la mairie de Valence pour parcourir le kilomètre qui la sépare du siège du gouvernement régional.
Ils ont exigé notamment "la démission" de son président Carlos Mazón (Parti populaire, droite), mais le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez n'a pas non plus été épargné par les critiques.
Les deux hommes sont accusés par les sinistrés d'avoir sous-estimé les risques et mal coordonné les secours après les inondations du 29 octobre, qui ont dévasté près de 80 communes.
Gestion "indécente"
Pour Julián García, 73 ans, "la gestion de Mazón a été indécente et il devrait démissionner. Le gouvernement valencien est responsable et n'a pas voulu demander ce qu'il pourrait demander au gouvernement central, aussi un peu responsable", estime le retraité.
Ana de la Rosa, 30 ans, regrette les "guerres politiques alors que ce n'était pas le moment, parce que les citoyens avaient besoin d'aide et n'en avaient pas". L'archiviste réclame "justice" pour ce qu'elle qualifie d'"homicide involontaire".
Des rassemblements ont également eu lieu dans plusieurs autres villes espagnoles, comme à Madrid ou Alicante.
A Valence, quelques heurts ont éclaté entre les manifestants et la police, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Solo el pueblo salva el pueblo" ("Seul le peuple sauve le peuple"): à Valence, ce slogan est devenu populaire dans les conversations après la vague spontanée de solidarité qui s'est organisée pour pallier les errements supposés des autorités.
A Valence, les griefs se sont concentrés sur Carlos Mazón, qui avait été visé dimanche à Paiporta, comme le chef du gouvernement et les souverains Felipe VI et Letizia, par des insultes et des jets de boue - des images sans précédent illustrant l'exaspération dans les zones dévastées.
Figure du Parti populaire, M. Mazón, un avocat de 50 ans, est accusé d'avoir tardé à réagir alors que l'Agence météorologique espagnole (Aemet) avait émis une alerte rouge dès le matin du 29 octobre.
Dizaines de disparus
Il lui est également reproché de s'être absenté pendant plusieurs heures alors qu'il commençait déjà à pleuvoir et que le comité d'urgence s'était réuni. Carlos Mazón s'est défendu en assurant qu'il participait à "un déjeuner de travail" dans un restaurant de Valence avec une journaliste, selon les médias espagnols.
Parmi les accusations également formulées par les sinistrés, le fait que l'ensemble de la population n'ait été alertée via ses téléphones portables que dans la soirée, alors que de nombreuses zones étaient déjà submergées. La principale responsable des urgences de la région, Salomé Pradas, a admis jeudi qu'elle ignorait l'existence de ce système d'alerte, avant de se rétracter.
En Espagne, un pays très décentralisé, la gestion des catastrophes relève de la responsabilité des administrations régionales, mais le gouvernement central, chargé, lui, d'émettre les alertes via l'Aemet, peut fournir des ressources et même prendre la main dans des cas extrêmes.
C'est précisément ce dernier point qui motive les critiques de l'opposition de droite, qui accuse le chef du gouvernement socialiste d'avoir laissé sombrer la région par calculs politiques au lieu de reprendre la main. Pedro Sánchez a agi "de mauvaise foi", a tancé Miguel Tellado, le porte-parole du PP au parlement.
Des sources proches du gouvernement assurent de leur côté vouloir en temps utile définir les éventuelles responsabilités de chacun et les éventuelles défaillances dans la gestion de la catastrophe, tout en affirmant que le gouvernement a fait tout ce qu'il pouvait faire dans le cadre institutionnel actuel.
Les autorités poursuivaient samedi leurs opérations de recherche des disparus qui se concentrent à Albufeira et sur la lagune de Valence. Des dizaines de personnes sont encore recherchées, d'après le tribunal supérieur de justice de la région de Valence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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