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L'OFSP précise sa stratégie sur la vaccination contre le Covid

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(Image prétexte ©Oxford University Pool via AP)

Les autorités fédérales veulent vacciner en priorité les personnes à risques et le personnel qui les entoure. Un plan d'action a été établi bien que les trois vaccins acquis par la Suisse ne soient pas encore validés. En Suisse romande, la circulation du coronavirus ralentit.

La stratégie de vaccination a pour objectif de diminuer les cas sévères, de maintenir les capacités du système de santé et de réduire les conséquences sociales et économique de la maladie, a expliqué Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle de l'infection de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), lors d'un point presse mardi.

Des groupes cibles prioritaires pour la vaccination ont été définis en conséquence. Les personnes à risques, le personnel soignant ainsi que celui d'encadrement des personnes à risques en font partie. Les contacts étroits des personnes à risque et les individus dans les institutions collectives présentant un risque marqué d'infection (prisons, foyers) constituent également des groupes cibles, a indiqué Christoph Berger, président de la Commission fédérale pour les vaccinations.

Les femmes enceintes ne font pas partie des groupes prioritaires, a-t-il répondu à un journaliste. Lorsque les personnes prioritaires auront été vaccinées, tous les individus qui le souhaitent pourront être vaccinés s'il reste suffisamment de doses.

Dans un premier temps, l'OFSP ne vise pas l'immunité du groupe ou l'élimination du virus car "nous ne savons pas si c'est possible", a précisé Virginie Masserey.

L'armée en charge de la livraison

L'armée se chargera d'acheminer le vaccin depuis le fabricant jusqu'aux cantons, qui s'occuperont ensuite de l'administrer à la population. Elle est actuellement en mesure de stocker des doses limitées du vaccin, et pourra prendre en charge l'ensemble des doses d'ici la fin de l'année.

La mise en place de centres de vaccination dans les cantons est planifiée pour 2021, a indiqué Rudolf Hauri, président de l'association des médecins cantonaux. Lorsque beaucoup de doses seront à disposition, les pharmacies devraient aussi pouvoir fournir des vaccins après en avoir obtenu l'autorisation.

Validation par Swissmedic

Avant de pouvoir lancer le plan de vaccination, les trois vaccins acquis par la Suisse doivent d'abord être validés par Swissmedic. Pour l'heure, l'institut ne dispose pas de toutes les informations nécessaires pour délivrer une autorisation. Il manque encore des données sur la sécurité, l'efficacité et la qualité.

L'acceptation de vaccins aussi rapidement développés exige une grande confiance dans les fabricants et les autorités de contrôle. Il est donc important d'examiner de très près les effets sur les différents groupes de personnes, a indiqué Claus Bolte, chef de la division autorisation chez Swissmedic.

L'approvisionnement en vaccins se déroule comme prévu, a déclaré Virginie Masserey. Les 13 millions de doses réservées jusqu'à présent suffisent pour 6 millions de personnes, car chaque personne a besoin de deux doses. Le vaccin devrait arriver par étapes au cours du premier semestre 2021. Il sera gratuit et non obligatoire.

Le Mouvement de liberté suisse (MLS) a lancé mardi une initiative populaire contre l'obligation de se faire vacciner. Ses auteurs souhaitent que les personnes qui refusent de se faire vacciner ne subissent aucun préjudice social ou professionnel. Selon Mme Masserey, il n'y aura cependant pas de vaccination générale obligatoire.

Une stagnation à un haut niveau

La situation sur le front du coronavirus s'améliore, a annoncé Virginie Masserey. La charge sur les hôpitaux reste cependant élevée, ils comptent 496 personnes hospitalisées en soins intensifs en raison du Covid-19.

Grâce aux lits de soins intensifs créés, on peut compter en Suisse sur 250 places de réserve. L'incidence nationale sur 14 jours de contaminations pour 100'000 habitants diminue, elle s'élève désormais à 610. La circulation du virus baisse rapidement dans les cantons romands. L'écart d'incidence entre les différents cantons suisses a d'ailleurs tendance à diminuer, les incidences varient entre 334 et 831 infections pour 100'000 habitants ces 14 derniers jours.

Le pays compte mardi 3802 cas supplémentaires en 24 heures. 107 décès supplémentaires sont à déplorer et 226 malades ont été hospitalisés.

La diminution du nombre de nouvelles infections, en particulier en Suisse romande, montre que les mesures introduites fonctionnent, a indiqué Mme Masserey. Mais en Suisse, le nombre de nouvelles admissions à l'hôpital et de décès en raison du coronavirus semble stagner à haut niveau, ce qui est inquiétant.

L'OFSP a également indiqué que le nombre de tests effectué restait modeste (19'777 ces dernières 24 heures). Une nouvelle campagne pour encourager la population à se faire tester sera lancée.

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Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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