Suisse
L'approvisionnement en eau, un défi en Suisse aussi
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Les derniers orages ont vite fait oublier les quelques jours de canicule de juin. Malgré des précipitations parfois abondantes, les niveaux des nappes phréatiques affichent globalement une tendance à la baisse. Confédération et cantons ont pris les devants.
Les habitants du Gibloux (FR) peuvent en témoigner. La semaine dernière, leur commune les a invités à limiter leur consommation d'eau au strict nécessaire. Concrètement, il est interdit d'arroser sa pelouse, remplir sa piscine ou laver la voiture. La mesure était toujours en vigueur vendredi malgré les récentes pluies et le rafraîchissement de l'air.
"Nous ne sommes pas en état d'urgence", tient à préciser la secrétaire générale de la commune Brigitte Cottet. Il s'agit bien plus d'une sensibilisation de la population à sa consommation d’eau. Elle reconnaît toutefois le caractère exceptionnel de l'avis, la commune de Gibloux disposant en principe de larges ressources d’or bleu.
Domaine sensible
Aujourd'hui, les sources couvrent à nouveau la consommation des habitants, rassure-t-elle. Reste que toutes les communes sont avisées des conflits à venir sur la gestion de l'eau avec le réchauffement climatique et l’augmentation démographique.
Le tarissement des sols et l'assèchement des sources en période critique se font ressentir et nécessitent de trouver rapidement des solutions pour garantir l'approvisionnement, relève le syndic Fabien Schafer.
Et là, le sujet devient très vite sensible, car il peut, pour certaines communes, impliquer une régionalisation de la gestion de cette ressource vitale, poser la question de son prix, remettre en question l'autonomie des communes, questionner sur la propriété de l'eau, énumère-t-il.
Nappes phréatiques bien remplies
La problématique est bien réelle à l'échelle suisse. Le Plateau et le Tessin sont principalement exposés aux périodes de sécheresse. Sur le dernier relevé des eaux souterraines de Météosuisse daté de mercredi, Savigny (VD), Lucens (VD), Cormoret (BE) ou Giubiasco (TI) figuraient encore sur la liste des endroits où les eaux souterraines sont à un niveau bas.
Mais à l'échelle suisse, les nappes phréatiques sont actuellement encore bien remplies et l'approvisionnement en eau potable est assuré, indique l’Office fédéral de l'environnement et du paysage (OFEV). "Les dernières précipitations ont fait remonter temporairement et localement le niveau des eaux souterraines. Les niveaux sont normaux, parfois bas, mais la tendance est à la baisse", ajoute l'office.
Se préparer aux graves pénuries
Au vu des défis à venir, la Confédération a adapté il y a deux ans l'ordonnance ad hoc pour parer à une situation de pénurie grave. Les cantons, chargés de surveiller l'approvisionnement en eau potable, sont invités à coopérer entre eux et de manière suprarégionale.
Outre un inventaire électronique des ressources disponibles en eau et des cartes numérisées à mettre à jour périodiquement, ils doivent être en mesure d'intensifier à court terme les analyses de qualité de l'eau potable. Les exploitants d'installation d'adduction sont priés d'élaborer un plan en cas de crise.
Quatre litres par jour
Quant aux quantités minimales d'eau à assurer en cas de pénurie grave, les autorités partent du principe que la population assure elle-même son approvisionnement durant les trois premiers jours. Concrètement, il faudrait toujours avoir un six pack d'eau (9 litres) en réserve à la maison.
A partir du quatrième jour, les communes doivent assurer au moins 4 litres par personne et par jour. Les autorités doivent également veiller à ce que les quantités d’eau supplémentaires pour l’hygiène et la cuisine soient disponibles. Une personne a besoin de 5 à 10 litres d'eau à des fin d’hygiène en plus des 4 litres de base. En temps normal, un Suisse consomme près de 200 litres par jour.
Les quantités à fournir pour les hôpitaux, EMS, écoles, prisons, exploitations agricoles et entreprises produisant des biens vitaux sont à définir par chaque canton. On compte par exemple que pour les services d'obstétrique, il faut au moins 100 litres d’eau par naissance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les APG seront adaptées à l'évolution de la société suisse
Les allocations pour perte de gain (APG) seront harmonisées en Suisse et adaptées à l'évolution de la société. Le Parlement a mis sous toit lundi un projet du Conseil fédéral en ce sens, avec quelques modifications.
Les APG ont été initialement conçues pour compenser le manque à gagner des soldats astreints au service militaire. Elles ont été progressivement élargies à d’autres situations de perte de revenu liées à la parentalité. Mais des disparités existent. Les parents, épouses des mères, parents adoptifs et parents d'enfants gravement malades sont lésés.
L'allocation pour frais de garde sera maintenue et élargie à l'ensemble des bénéficiaires du régime des APG qui en remplissent les conditions tout comme l'allocation d'exploitation, qui sert à couvrir une partie des frais fixes des indépendants pendant leur période de service. L'allocation pour enfants sera quant à elle supprimée.
Lorsqu'une mère doit être hospitalisée après la naissance de son enfant, son congé maternité sera prolongé de la durée effective de son hospitalisation, comme c'est déjà le cas lorsque le bébé est hospitalisé. Le Conseil fédéral et le Conseil des Etats souhaitaient fixer une limite maximale de 56 jours. Le National n'en a pas voulu. Les sénateurs se sont rangés derrière cette décision lundi.
Les droits sont également étendus en cas d'hospitalisation d'un enfant pendant au moins quatre jours.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Fonction publique VD: même désorganisée, la grève continue
La mobilisation de la fonction publique vaudoise se poursuit lundi, entre grève et manifestation en soirée à Lausanne. Les syndicats relèvent toutefois une certaine "désorganisation" à la suite des dernières annonces du Conseil d'Etat.
Le gouvernement vaudois a lâché du lest face à la contestation, renonçant vendredi en fin de journée à couper dans les salaires des fonctionnaires, l'une des mesures les plus décriées de son budget. La grève devient ainsi, selon lui, illicite. Une affirmation atténuée toutefois par la présidente Christelle Luisier qui, dans une interview à 24 heures, a indiqué qu'une "tolérance" serait de mise lundi.
La Conseil d'Etat a créé "une confusion générale" avec ses différentes annonces, a déploré lundi David Gygax, secrétaire syndical au SSP Vaud, interrogé par Keystone-ATS. La situation a été particulièrement chaotique dans certaines écoles qui, d'abord annoncées fermées, ont finalement accueilli les élèves.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Melantropia: un festival pour soutenir la lutte contre le cancer
L'association Melantropia veut lancer un festival de musique, d'art et d'humour où l'entier des fonds récoltés seront reversés à cinq associations de lutte contre le cancer. Pour donner vie à ce projet, l'association a besoin de 50'000 francs d'ici au 31 décembre pour couvrir les premiers frais. Un crowfunding a été lancé.
Réunir des milliers de personnes pour la cause. L’idée est née d’un hommage personnel de sa fondatrice Sarah Schaffter qui a accouché le jour même du décès de sa mère des suites de la maladie. Pour transformer sa douleur en quelque chose de positif, elle se lance dans un projet : créer un où l’entier des fonds récoltés seront reversés à cinq associations de lutte contre le cancer. L’urgence est maintenant de parvenir à récolter 50'000 francs pour donner vie au festival. Et c’est à travers la musique, l’art et l’humour que sa fondatrice Sarah Schaffter a tenu à donner vie à son projet.
Une chose est sûre, pour sa fondatrice Sarah Schaffter, le rire est un allié précieux pour surmonter les épreuves.
Et selon elle, il faut encore libérer la parole autour de la maladie.
Une dizaine d’artistes seront programmés, principalement des talents locaux mais le festival vise aussi des artistes français. Le festival se déroulera au bord de l’eau du 4 au 6 septembre 2026 au Parc des Rives à Yverdon-les-Bains.
Le dimanche sera entièrement consacré aux familles et aux enfants avec notamment la tenue de plusieurs ateliers créatifs. Il y aura aussi un marché artisanal. Le festival reversera 100% de ses bénéfices à cinq associations suisses luttant contre le cancer, ARFEC, Ose Thérapies, Fondation Francine Delacrétaz, La Cassya et Having a Ball. A noter encore que chaque artiste ou prestataire du festival contribuera d’une manière ou d’une autre à la cause soit sous en reversant une partie des bénéfices ou sous forme de remises.
Pour faire un don, rendez-vous sur le site du festival.
Suisse Romande
Modification du plan directeur cantonal: entrée en matière acceptée
Le Grand Conseil valaisan a unanimement accepté lundi l'entrée en matière concernant la modification partielle du plan directeur cantonal (PDc). Selon le Conseil d'Etat, le tiers des fiches doivent être remises au goût du jour.
"Les mises à jour induites par cette modification partielle visent à permettre aux communes, notamment, de développer ou d’adapter leurs stratégies territoriales et de mettre à jour leurs instruments de planification", estime le gouvernement dans son message aux députés.
Selon lui, "cette modification partielle doit répondre à l'adoption de nouvelles dispositions légales cantonales ou fédérales entrées en vigueur, ces dernières années. Elle vise également à répondre concrètement à des interventions parlementaires traitées lors des sessions du Grand Conseil et à de nouvelles stratégies ou Plans cantonaux."
Dix-sept fiches à modifier
Dans sa forme en vigueur, le PDc est constitué de 49 fiches de coordination réparties en cinq domaines: agriculture, forêt, paysage et nature; tourisme et loisirs; urbanisation; mobilité et infrastructures de transport et approvisionnement et autres infrastructures.
Selon le gouvernement, 17 fiches doivent être modifiées. Douze d'entre elles nécessitent une adoption du Grand Conseil à court terme, car elles sont indispensables aux communes dans la finalisation de leurs travaux liés à la révision globale des Plans d’affectation des zones (PAZ).
Divers domaines visés
Concrètement, les modifications proposées concernent: les vignes, les zones de constructions protégées caractéristiques du paysage; les zones de hameau; les campings, les zones d'activités économiques; les réseaux ferroviaires; l'approvisionnement en énergie et les installations solaires. Sont également touchés par cette révision: les installations éoliennes; le transport et la distribution d'énergie; l'approvisionnement en matériaux pierreux et terreux et les décharges.
Le débat de première lecture aura lieu lors de la session de mars 2026. Quelque 160 amendements seront alors traités.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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