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Suisse

Le Bernois Werner Salzmann candidat pour succéder à Ueli Maurer

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Le conseiller aux Etats bernois Werner Salzmann est le premier à sortir du bois pour succéder à Ueli Maurer (Archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Werner Salzmann veut accéder au Conseil fédéral. Le conseiller aux Etats bernois de 59 ans a annoncé vendredi sa candidature sur Nau.ch. Il est le premier à franchir le pas et à briguer la succession d'Ueli Maurer, qui partira à la fin de l'année.

"J'apporte notamment une grande expérience de la conduite militaire et privée", a indiqué à Keystone-ATS Werner Salzmann. Le citoyen de Mülchi, dans le Mittelland bernois, veut s'engager pour l'indépendance, la sécurité et la neutralité de la Suisse.

Werner Salzmann, qui fêtera ses 60 ans le 5 novembre, a précisé être en contact avec le conseiller national bernois et ancien président de l'UDC Albert Rösti, également pressenti comme candidat. A ses yeux, ce dernier affiche lui aussi les "bonnes prédispositions" pour remplacer au 1er janvier 2023 le démissionnaire Ueli Maurer, 71 ans.

Expert fiscal

L'UDC du Mittelland Nord a donc annoncé Werner Salzmann au parti cantonal en tant que candidat officiel au Conseil fédéral. Celui-ci doit à son tour transmettre la candidature à la commission de sélection. Le dernier mot sur les candidatures au gouvernement reviendra toutefois au groupe UDC de l'Assemblée fédérale.

Werner Salzmann siège au Conseil des Etats depuis 2019 pour l'UDC bernoise. Auparavant, il a été conseiller national de 2015 à 2019. A la Chambre des cantons, celui qui colonel à l'armée préside la Commission de la politique de sécurité et est vice-président de la Commission de gestion.

Ingénieur agronome, il travaille comme expert en chef des impôts pour l'agriculture au sein de l'administration fiscale bernoise. Il est marié, père de quatre enfants et vit dans un petit village situé à la frontière avec le canton de Soleure. L'élu fédéral a présidé l'UDC du canton de Berne de 2012 à 2021.

En cas d'élection de Werner Salzmann ou d'Albert Rösti, encore indécis, pour succéder à Ueli Maurer, ce serait seulement la deuxième fois depuis la création de l'Etat fédéral en 1848 que le canton de Zurich n'aurait plus de représentant au gouvernement. L'UDC zurichoise a vu plusieurs candidats potentiels renoncer.

Pas un problème

Ainsi, la conseillère d'Etat Natalie Rickli, l'une des grandes favorites, s'est retirée de la course. Elle veut se concentrer sur les élections au Conseil d'Etat zurichois en février et défendre son siège. Le conseiller national Gregor Rutz a également refusé. Le parti national a encore reçu des renoncements d'autres cantons.

En cas d'élection de Werner Salzmann ou d'Albert Rösti, le canton de Berne disposerait alors d'un deuxième siège au Conseil fédéral, au côté de la socialiste Simonetta Sommaruga. La clause cantonale selon laquelle deux conseillers fédéraux ne peuvent pas être issus du même canton n'est toutefois plus en vigueur depuis 2002.

Selon l'ancien conseiller fédéral et figure de l'UDC Christoph Blocher, l'absence d'un Zurichois au Conseil fédéral ne constituerait pas un drame. "Nombre de politiciens UDC compétents ne veulent pas siéger en raison de leur engagement dans l'économie", a-t-il déclaré dans une interview vidéo accordée à Keystone-ATS.

Sur la ligne Blocher

Christoph Blocher, qui s'apprête à fêter ses 82 ans, a cité sa fille Magdalena Martullo-Blocher, qui est directrice du groupe de spécialités chimiques Ems, comme exemple. Personnellement, il souhaite toujours que l'ancien président de l'UDC, le St-Gallois Toni Brunner, siège au Conseil fédéral. Mais celui-ci n'est pas intéressé.

Quant au candidat Werner Salzmann et à l'éventuel candidat Albert Rösti, Christoph Blocher a déclaré qu'ils se trouvaient tous deux "sur sa ligne". "Il n'y a plus de luttes d'influence au sein de l'UDC", a affirmé le Zurichois, pour qui "le parti est le plus uni de Suisse".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le peuple dirait "oui" aux initiatives pour réduire les primes

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Les deux initiatives qui visent à lutter contre la charge croissante des primes d'assurance-maladie, soumises au peuple le 9 juin, seraient acceptées selon le premier sondage de Tamedia/20 Minuten (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les Suisses diraient "oui" à l'initiative d'allègement des primes de même qu'à celle pour un frein aux coûts soumises au peuple le 9 juin, selon un sondage. Près de deux tiers des Helvètes approuveraient également la loi sur l'énergie.

C'est ce que montre le premier sondage de Tamedia/20 Minuten publié mercredi. La part relativement élevée de personnes ayant répondu "plutôt oui" pour les deux initiatives relatives aux primes montre que la formation de l'opinion n'est pas encore terminée, précisent les auteurs.

L'initiative du PS, qui veut plafonner les primes à 10% du revenu disponible, dispose actuellement de 60% d'opinions favorables contre 36% d'avis défavorables. L'initiative du Centre, qui prévoit un frein aux coûts de la santé, serait quant à elle acceptée à 54%. La loi sur l'énergie récolterait une forte approbation (65%) tandis que le dernier objet soumis au peuple, l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique", serait rejetée (51%).

Ce sondage a été réalisé en collaboration avec l'institut Leewas. 12'395 personnes de toute la Suisse y ont pris part les 17 et 18 avril. La marge d'erreur est de 1,5 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Natacha Buffet-Desfayes candidate à la candidature pour le PLR

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Natacha Buffet-Desfayes estime que son expérience au Grand Conseil lui a permis d'avoir "une vision globale" sur plusieurs dossiers (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La PLR Natacha Buffet-Desfayes ambitionne de siéger au Conseil administratif de la Ville de Genève. La cheffe du groupe PLR au Grand Conseil a annoncé dans la Tribune de Genève être candidate à la candidature pour le PLR.

"J'ai toujours éprouvé un attachement pour la politique communale. C'est à ce niveau qu'on peut améliorer la qualité de vie des gens", indique-t-elle mercredi dans le journal genevois.

Avant d'être élue au Grand Conseil en 2018, cette enseignante au Collège et à l'Ecole de culture générale de 41 ans a siégé treize années au niveau municipal, à Corsier d'abord, puis en Ville. Elle avait déjà fait une tentative pour la Mairie de Genève en 2015.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Adam Yates: "Nous avons plusieurs cartes à jouer"

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Adam Yates pour un doublé au Tour de Romandie. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Adam Yates ne débarque pas sur les routes romandes dans les meilleures conditions. Mais le dernier vainqueur peut compter sur une solide équipe UAE avec notamment Jan Christen.

"L'année passée, ça s'est super bien passée, c'était génial de réussir à gagner la course. Cette fois, c'est un peu différent", confie Adam Yates lors d'une conférence de presse organisée dans un hôtel de Saint-Légier, où résidera son équipe tout au long de la semaine. Le grimpeur de 31 ans a en effet été pris dans une mauvaise chute au Tour des Emirats en février qui l'a tenu éloigné de son vélo durant près d'un mois.

De retour sur les routes lors du Tour des Abruzzes il y a deux semaines, où il a terminé au pied du podium juste devant le Jurassien Yannis Voisard (Tudor), le Britannique veut profiter de ce Tour de Romandie pour se jauger en vue de la suite de la saison. "Les deux contre-la-montre nous permettront de bien nous tester, cela devrait être une bonne semaine", lâche-t-il.

Parcours moins adapté

Il y a un an, Adam Yates avait assuré son succès en remportant l'étape-reine. "Le parcours me convenait davantage, avec ce contre-la-montre très difficile (réd: à Châtel-Saint-Denis). Celui de cette année n'est pas non plus tout simple, mais la bosse sera moins dure. La montée finale de samedi à Leysin est aussi plus longue et un peu moins pentue que celle de Thyon 2000 où j'avais gagné. Elle correspond moins à mon profil de grimpeur de 58 kg. Je préfère presque l'arrivée de la 2e étape", détaille-t-il.

Son expérience et son pedigree sur la course font de lui le leader naturel de cette formation UAE, certes privée de Tadej Pogacar mais malgré tout redoutable. "Nous avons plusieurs cartes à jouer avec notamment Pavel (Sivakov), Juan (Ayuso) et Jan (Christen) qui ont déjà gagné des courses cette année."

Difficile donc d'imaginer voir ses coéquipiers l'attendre en cas de défaillance. "Tant que tu as les jambes et une bonne condition, ton rang dans l'équipe importe peu. Si l'un d'entre nous a l'opportunité de gagner, toute l'équipe se mettra à son service", affirme Yates.

Même si les meilleures jambes sont celles d'un coureur de 19 ans comme Jan Christen ?"Je me vois plutôt dans le rôle d'équipier", répond le jeune Argovien. "Je vais essayer d'aider l'équipe cette semaine et j'espère que l'un d'entre nous sera sur la plus haute marche du podium."

"Je le laisserai partir"

Vainqueur de sa première course chez les professionnels lors de ce même Tour des Abruzzes, Jan Christen a montré qu'il pouvait être redoutable sur des profils accidentés. "Il court à un niveau très élevé. La façon dont il a remporté cette étape, ce n'est vraiment pas facile à réaliser", relève Adam Yates.

Jan Christen aura sans doute à coeur de faire bonne impression à domicile. "J'ai une étape en tête, mais cela dépendra de l'équipe et du déroulement de la course", glisse-t-il. "Il lui suffit de demander poliment", rigole son coéquipier britannique. "J'aurai besoin de son aide mais s'il veut y aller, je le laisserai partir."

C'est d'ailleurs ce qui s'est passé en Italie, où Christen s'est envolé vers la victoire. "Adam m'a dit que je pouvais gagner. Cela signifie beaucoup de choses que quelqu'un comme lui me dise cela et reconnaisse mes capacités", conclut fièrement l'espoir helvétique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Ducrot émet des réserves sur les négociations avec l'UE

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Le directeur des CFF, Vincent Ducrot, craint que le système cadencé ne soit mis à mal si des concurrents occupent un ou plusieurs sillons suisses (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le directeur des CFF, Vincent Ducrot, craint que le rail international ne prenne le pas sur celui suisse à l'issue des négociations avec l'UE. Cette dernière réfléchit à donner une priorité à l'international, dit-il. Or, tous les sillons sont occupés en Suisse.

Le mandat de négociations entre la Confédération et l'Union européenne prévoit l'ouverture des lignes ferroviaires internationales à la concurrence. Le problème, c'est que tous les sillons sont occupés, indique Vincent Ducrot mercredi dans Le Temps.

Sur le trajet Genève-Paris par exemple, pour lequel plusieurs compagnies européennes aimeraient proposer des offres, on devrait enlever un train, si on veut en faire passe un supplémentaire, explique-t-il.

Actuellement, la priorité est donnée au trafic national cadencé et celui international vient en dernier en terme de priorité, concède le Fribourgeois. Mais les négociations entre Berne et Bruxelles prévoient la reprise automatique du droit européen. Or, l'UE réfléchit à uniformiser le système en donnant une priorité à l'international, dit-il.

Risque d'"importer des retards"

"Le deuxième énorme souci qu'on a, c'est que le niveau de ponctualité du système international est totalement différent du nôtre", ajoute Vincent Ducrot. Des retards risquent donc d'être importés en Suisse.

Aujourd'hui, si un train allemand arrive en retard à Bâle, "pour prendre un exemple fréquent, on l'arrête et on fait partir un train de réserve CFF", affirme le directeur des CFF. "Si demain on ne peut plus le faire, ça signifie que le train en question accumule les retards, mais surtout qu'il met le système national en retard", précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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