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Suisse

Le centre géométrique de la forêt suisse s'est déplacé

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Le nouveau centre de gravité forestier se trouve sur l’alpage d’Älggi dans le canton d’Obwald, à moins de 300 mètres du centre géographique de la Suisse. (© Barbara Allgeier/WSL)

La surface de la forêt suisse n’augmente pas de la même manière partout. Son centre géométrique s’est déplacé de 460 mètres vers l’est-sud-est entre le 3e et le 4e Inventaire forestier national. Il se trouve désormais sur l’Alp Älggi à Sachseln (OW).

La surface forestière de la Suisse augmente, car l’exploitation agricole montagnarde a été abandonnée en de nombreux endroits. Le signe le plus clair de cette tendance est précisément le déplacement du centre géométrique de la forêt dans la direction est-sud-est.

C’est ce que confirme l’Inventaire forestier national (IFN), réalisé tous les neuf ans conjointement par l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) et l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Il enregistre l’état et l’évolution de la forêt suisse depuis pratiquement 40 ans, ont indiqué les deux institutions vendredi dans un communiqué commun.

Depuis le premier IFN (1983-1985), le centre géométrique s’est décalé de 3,2 kilomètres vers l’est-sud-est. L’évaluation du quatrième IFN (2009 à 2017) le situe désormais sur l’alpage d’Älggi à Sachseln.

Le nouveau centre de gravité forestier se trouve ainsi non loin du centre géographique de la Suisse, dans le canton d’Obwald. Une délégation de l’IFN y a enterré un acte vendredi.

Davantage de forêt dans les Alpes

La surface forestière a augmenté d’environ 300 kilomètres carrés dans toute la Suisse depuis le troisième IFN (2004 à 2006), ce qui correspond peu ou prou à la superficie du canton de Schaffhouse. Sur le Plateau et dans le Jura, elle n’a pas changé durant cette période: la loi sur les forêts veille à ce qu’elle ne soit pas grignotée.

Dans les Préalpes et sur le versant sud des Alpes, elle a un peu augmenté, mais c’est dans les Alpes qu’elle a le plus progressé, avec 5%. C’est donc là que sont apparus 70% ou 210 des 300 kilomètres carrés de nouvelles forêts.

C’est au-delà de 1400 mètres d’altitude, et pour moitié même au-dessus de 1800 mètres, que la forêt s’est principalement étendue, soit au niveau des alpages intermédiaires et supérieurs.

Terres abandonnées

Par ailleurs, le centre géométrique de la forêt s’est déplacé beaucoup plus lentement entre le troisième et le quatrième IFN que dans les périodes précédentes, à savoir seulement de 60 mètres par an, et non 130 mètres.

Au Tessin notamment, il n’y a plus beaucoup de zones ouvertes que la forêt puisse coloniser. Les agriculteurs y ont déjà abandonné depuis des décennies les terres difficiles d’accès et peu rentables.

Pour Christoph Fischer, responsable adjoint du programme IFN, le fait que la surface forestière du Plateau n’a pas changé depuis le premier inventaire, et plus précisément qu’elle n’a pas diminué, est très positif.

"Cette stabilité résulte de la protection stricte de forêt et constitue une vraie chance pour la population, car de cette manière, ces espaces de loisirs et de détente restent rapidement accessibles à toutes et à tous", conclut le spécialiste, cité dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Seuls 27% des parlementaires déclarent tous leurs revenus

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La transparence sur les revenus annexes stagne au Parlement, selon le nouveau rapport de Lobbywatch. (archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Près de la moitié des parlementaires suisses gardent le silence sur leurs revenus annexes. Selon un nouveau rapport de Lobbywatch, 44% des membres du Parlement ne déclarent pas les revenus de leurs mandats dans des entreprises ou des associations.

Seuls 27% déclarent tous leurs revenus annexes, selon le rapport de transparence 2025 de l'association Lobbywatch publié lundi.

Dans l'ensemble, la transparence stagne ainsi au niveau de la dernière enquête de début 2024: 42% des parlementaires ne déclaraient alors pas de revenus annexes.

Dans le nouveau rapport, Lobbywatch fait toutefois pour la première fois la distinction entre la transparence totale (tous les revenus sont publiés) et la transparence partielle (seules certaines rémunérations sont déclarées). La nouvelle méthodologie montre que seule une minorité est vraiment totalement transparente, écrit Lobbywatch.

Les Vert-e-s les plus transparents

Parmi les groupes parlementaires, les Vert-e-s font preuve de la plus grande transparence: 68% de leurs membres déclarent tous leurs revenus. Pour le PS, qui suit en deuxième position, c'est encore une bonne moitié (51%). Selon Lobbywatch, la transparence du PS et des Vert'libéraux a diminué.

En revanche, l'UDC est devenue plus transparente et se situe au même niveau que le Centre. Le PLR reste en queue de peloton: aucun membre ne publie tous ses revenus et seul un sur trois déclare une partie de ses rémunérations.

Les femmes plus que les hommes

Le Conseil national, avec 58% de membres partiellement transparents, est plus enclin à fournir des informations que le Conseil des Etats (48%). En ce qui concerne la transparence totale, les taux sont faibles dans les deux Chambres.

Selon le rapport, les femmes sont plus transparentes que les hommes: un tiers des femmes parlementaires publient toutes leurs rémunérations, contre seulement un quart des hommes.

Pour réaliser ce rapport, Lobbywatch a demandé, durant l'été 2025, à tous les parlementaires fédéraux de rendre publics leurs revenus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Au musée, le dernier chapitre des loups vaudois

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André Keiser, chef de l'atelier de taxidermie du Naturéum à Lausanne, termine la préparation d'un loup renversé fin décembre par une voiture. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Ici convergent les loups morts, accidentés ou tirés sur sol vaudois. A l'atelier de taxidermie du Naturéum à Lausanne, certains animaux sont destinés à être empaillés, et tous font l'objet d'une récolte de données. Chaque individu vient ainsi enrichir les collections scientifiques de l'institution.

"M236" et ses panneaux explicatifs trônent depuis un peu moins de deux ans dans les allées du Palais de Rumine non loin du tigre de Sibérie et de l'ours polaire. "Il louche, ce loup", remarque en souriant le taxidermiste du musée André Keiser, au moment d'évoquer les grands canidés accueillis entre ces murs. "Mais ça gêne peu de monde, la vitrine a du succès."

Le jeune mâle de 11 mois, issu d'une portée de cinq louveteaux nés au Marchairuz en 2021, a été abattu par un tir de régulation en mars de l'année suivante. Et il fait partie des loups qui ont été naturalisés - ou "empaillés" selon les pratiques d'autrefois - dans la capitale vaudoise durant les trois dernières années.

Dans un coin de l'atelier, qui jouxte l'entrée principale du bâtiment, un loup est couché sur son plateau de bois. Il s'agit de "Gros Pépère", le mâle reproducteur (M95) de la meute du Marchairuz. Ou, autrement dit, du père de M236, qui se trouve dans les salles d'exposition à l'étage. Plus loin, un autre loup: debout, cette fois, dans une position de "silhouette".

Les autres bêtes se dérobent. Plusieurs sont encore dans le congélateur.

Art de la conservation

"Nous n'avons pas le temps de tout taxidermiser", explique l'artisan, dont le métier tend à disparaître en Suisse. Car pour naturaliser l'animal d'une quarantaine de kilos, il faut compter entre deux mois et un an, entre le moment où le corps est réceptionné et celui où il est transformé.

Le résultat est l'affaire de quatre mains. André Keiser et son apprentie Céline Mouillé oeuvrent sur les spécimens qu'ils reçoivent, entre écorchage, tannage, montage et séchage. La partie la plus délicate? Les yeux, assurément, répond le taxidermiste.

Des yeux qui ne sont pas ceux d'origine, mais bien artificiels, comme le sont la plupart des éléments de la maquette finale. La mâchoire est trop fragile, la langue ne se garde pas et le squelette peut être prélevé pour être étudié. Seule la peau est réellement conservée.

Depuis le travail réalisé sur M236 - "le loup avec l'oeil qui part aux fraises" -, les deux naturalistes "sont montés en puissance". Techniques traditionnelles se mêlent aux plus récentes et forgent cet art d'apprêter et de conserver. Un animal taxidermisé aujourd'hui "est fait pour durer", rappelle celui qui travaille pour l'institution muséale depuis plus de 35 ans.

"Une avalanche de loups"

L'accord tacite qui existe avec la Direction générale de l'environnement (DGE) du Canton de Vaud "fait que l'on est prioritaire pour récupérer les carcasses" des animaux accidentés ou régulés sur le territoire, détaille Olivier Glaizot, conservateur en chef du Département de zoologie du Naturéum. Au moment de l'établir il y a près de trois ans, le Muséum cantonal des sciences naturelles recevait entre un et deux "Canis lupus" par année.

Depuis, "l'effet Albert Rösti" se fait sentir, constate le biologiste. L'entrée en vigueur de la loi fédérale sur la chasse révisée en 2023, qui autorise le tir de meutes entières, a provoqué "une avalanche de loups".

Selon un tempo qui est parfois difficile à déterminer, puisque les dépouilles transitent généralement par plusieurs endroits avant de se retrouver au musée. Elles passent par Berne et son Centre de médecine des poissons et des animaux sauvages (FIWI) afin d'être analysées, autopsiées et identifiées, relate le chercheur. Avant d'être, le plus souvent, renvoyées au service cantonal compétent.

Retracer le fil de l'histoire

Une fois à Lausanne, la mission est différente. Chaque vertébré qui passe les portes du musée intègre aussi ses collections scientifiques, fait savoir André Keiser. Prélever du matériel génétique sur l'animal, en l'occurrence un morceau de muscle, est partie intégrante du travail du taxidermiste. Les échantillons récoltés constituent une base de données centralisées, qui est mise à disposition de la recherche.

Il s'agit aussi de garder une trace "de ce qui est mythique dans le canton, à l'image du loup, mais aussi du chat sauvage ou du lynx", complète Olivier Glaizot. A terme, la volonté est de taxidermiser une meute entière, relève le conservateur en chef du Département de zoologie. "Mais on veut prendre le temps, surtout qu'on fait de la récupération, et aucunement des commandes de bêtes", continue-t-il.

Un sujet sensible

Parfois mal compris, le travail réalisé par l'institution se fait à la fois en marge et à travers les immenses débats politiques qui entourent le loup. "L'une des questions est de savoir si les musées devraient prendre position sur le sujet, ou simplement exposer les faits", évalue Olivier Glaizot.

"Ce sont de très belles bêtes. Une fois qu'on a la dépouille sur la table, on travaille de manière respectueuse", assure de son côté André Keiser. Le taxidermiste ne cache d'ailleurs pas la "forme d'émotion" qui se fait sentir à l'idée que Gros Pépère repose sur sa table, plutôt que de gambader dans le Jura vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé

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Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche. Il avait 75 ans (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 75 ans. Le premier écologiste élu au Conseil national et syndic de Lausanne de longue date est mort des suites d'un arrêt cardiaque, annonce sa famille.

"Son décès fait suite à un arrêt cardiaque soudain, alors qu'il était hospitalisé en néphrologie pour un problème rénal", indique son fils Alexandre, dans un e-mail envoyé à Keystone-ATS.

Il ajoute qu'un problème cardiaque avait également été diagnostiqué, mais qu'il avait été considéré comme "secondaire" à ce stade, une intervention étant prévue d'ici mi-janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Genève peut profiter des économies à l'ONU, dit sa présidente

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Genève n'est pas en danger en tant que site de l'ONU, a déclaré Annalena Baerbock, présidente de l'assemblée générale, dans un entretien avec le "SonntagsBlick". (Photo d'archives) (© Keystone/EPA EFE/ANDRE BORGES)

Les mesures d'austérité de l'ONU ne menacent pas la Genève internationale, estime la présidente de l'assemblée générale des Nations unies, Annalena Baerbock. "Genève est un carrefour de la diplomatie multilatérale et n'est pas en danger en tant que site".

Des villes comme Genève, Bonn ou Nairobi peuvent même profiter des mesures d'économie, ajoute l'ancienne ministre allemande des affaires étrangères dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. "New York est un endroit très cher. C'est pourquoi nous réfléchissons aux sites que nous pourrions délocaliser. La Suisse n'est pas vraiment bon marché, mais elle est tout de même très attractive".

Pour Mme Baerbock, les coupes dans l'aide au développement sont une erreur fatale. "Chaque réduction de l'aide au développement est une balle tirée dans son propre pied. Davantage de crises et de conflits augmentent la pression migratoire", indique-t-elle, soulignant que la coopération internationale est, in fine, profitable à tout le monde.

Mais le "plus grand danger pour la sécurité de notre siècle" est le réchauffement climatique, affirme l'ancienne élue écologiste. Avec l'ensevelissement du village de Blatten (VS) suite à l'effondrement d'un glacier à la fin mai, "le changement climatique n'est plus seulement une notion abstraite, mais est devenu très concret", estime-t-elle. "Si nous ne maîtrisons pas la crise climatique, nous verrons malheureusement partout des catastrophes comme celle de Blatten".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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