Suisse
Le changement de système nécessitera une large information
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Après l'acceptation claire de la loi sur les transplantations dimanche, opposants et partisans réclament de l'Etat qu'il informe de manière large la population sur le principe du consentement présumé. Il s'agit d'éviter des prélèvements non consentis.
Le comité à l'origine du référendum regrette le résultat. Les tendances donnaient dès le départ le oui en tête. Mais plus les gens étaient informés, plus le camp du non gagnait du terrain, a indiqué à Keystone-ATS le co-président, Alex Frei. Selon lui, la population est mal informée sur le thème de la mort cérébrale et du don d'organes.
Aujourd'hui, l'Etat a pour mission de convaincre les 40% de "non" qu'il se tiendra aux garde-fous qu'il a prévus, à savoir l'écoute des proches et le professionnalisme du système, ajoute pour sa part François Bachmann, porte-parole du comité et vice-président du PEV.
Il s'agit de renforcer la confiance auprès de la population d'une part pour disposer de davantage de donneurs "éclairés" et afin d'éviter des prélèvements non consentis. Cela doit passer par un solide travail d'information sur un sujet encore tabou.
Dimension éthique trop absente
Personne ne nie la réalité du manque d'organes, mais la dimension éthique du don a manqué dans le débat, déplore pour sa part le conseiller national Jean-Luc Addor (UDC/VS), membre du comité contre la révision de loi. "Cela m'inquiète de constater que quelque deux tiers des Suisses sont prêts à abandonner leur liberté", a-t-il déclaré.
Le Valaisan attend désormais de l'Etat qu'il informe à intervalles réguliers de l'existence du futur registre pour permettre aux citoyens de consigner leurs volontés. Selon lui, on ne s'est pas assez demandé comment mieux convaincre les gens à faire don de leurs organes.
Pour la commission nationale d'éthique dans le domaine de la médecine humaine (CNE), le résultat net du vote sur les transplantations est le signe d'une confiance élevée dans le système de santé suisse. Il reflète la position de la population sur le don d'organes.
Cela ne doit cependant pas faire oublier que la solution du consentement présumé restreint sensiblement le droit à l'autodétermination, a indiqué sa présidente, Andrea Büchler. Il est important que "toutes les personnes soient informées et aient la possibilité de s'opposer au don d'organes". C'est la condition pour que la nouvelle règle soit éthiquement et juridiquement admissible.
Possibilité de changer d'avis
Stève Bobillier, membre de la commission bioéthique de la conférence des évêques suisses, rappelle que dans 60% des cas, la famille ne sait pas ce que le défunt veut. Or ceux qui ne se prononcent pas doivent être conscients qu'ils rentrent désormais dans le système du consentement présumé.
Il faut donc inviter la population suisse à parler à ses proches et à s'inscrire dans le registre, a-t-il indiqué sur le plateau de la RTS. Lui-même souhaiterait que ce type d'information figure sur la puce de la carte d'assurance, ce qui comme pour le registre, n'empêcherait pas de changer d'avis.
Vers un doublement du nombre de dons
Pour les gagnants du jour, le soulagement est de mise. Le directeur de Swisstranspant Franz Immer a salué un résultat clair. "Le peuple a montré qu'il était prêt à donner une chance aux personnes qui sont sur la liste d'attente - aujourd'hui plus de 1400 personnes, a-t-il déclaré à l'agence Keystone-ATS.
Avec ce changement de système, la déclaration de volonté de chaque personne reste la priorité absolue et le don d’organes demeure un acte volontaire. Même strictement encadré, il devrait permettre un doublement du nombre de dons, estime Swisstransplant.
Pour le comité interparti en faveur de la loi, le thème a fait l'objet d'un large débat et d'un bon travail d'information. "Mais il faudra continuer de convaincre et rassurer", a indiqué le conseiller national Michel Matter (PVL/GE), membre du comité.
Comme pour les directives anticipées
Le changement de paradigme exigera toujours de connaître la volonté de la personne décédée ou de consulter les proches. L'acceptation de la nouvelle règle est un soutien à toutes les professions qui s'occupent de transplantation, a ajouté le médecin de profession.
Pour les 40% de citoyens qui ont dit non, Michel Matter estime nécessaire de continuer d'informer dans les médias, dans les hôpitaux, chez le médecin de famille, le pédiatre, et pourquoi pas en pharmacie. Il faut que cette question devienne aussi présente que les directives anticipées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Orban dénonce "un échange organisé de populations" en Europe
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a comparé lundi la politique migratoire européenne à "un échange organisé de populations pour remplacer le socle culturel" du continent, dans un discours devant des militants de partis nationalistes européens réunis en France.
Se targuant d'avoir su "repousser les migrants" dans son pays, quitte à encourir des sanctions de Bruxelles, M. Orban - invité par le Rassemblement national - a clamé devant plusieurs milliers de personnes : "Nous ne les laisserons pas détruire nos villes, violer nos filles et nos femmes, tuer des citoyens pacifiques".
M. Orban s’est exprimé lors d’un meeting dans le Loiret, à l’invitation de Marine Le Pen et Jordan Bardella, en présence de divers partenaires continentaux des mouvements souverainistes. L'événement a été baptisé "La fête de la victoire": celle remportée ce 9 juin 2024, il y a un an pile, par le Rassemblement national lorsque sa liste est arrivée en tête du scrutin européen avec 31,37% des suffrages, à l'époque le meilleur score de l'histoire du parti lors d'un 1er tour.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Suisse
Les feux au Canada rendent trouble l'air des montagnes suisses
Dans les montagnes suisses, l'air n'est pas tout à fait clair en dépit du soleil. La cause en est la fumée des feux de forêt au Canada. Des vents en altitude ont transporté ces particules jusqu'en Europe, donnant au ciel une teinte laiteuse.
Sur le Jungfraujoch, dans les Alpes bernoises, la concentration de particules fines à Pentecôte était légèrement supérieure à la valeur limite, avec 57 microgrammes par mètre cube, a indiqué lundi sur X le service météorologique Meteonews Suisse.
La teneur élevée en aérosols est également visible sur les images satellites, a renchéri l'office fédéral de la météorologie MétéoSuisse sur X. Une légère réduction de la visibilité a aussi été constatée au Gemsstock, dans le canton d’Uri.
Au Tessin, le foehn a fait descendre les particules de suie jusque dans les couches d’air plus basses. À Locarno, la visibilité n'était par moments que de cinq kilomètres, selon l’Office fédéral de météorologie et de climatologie.
Selon MétéoSuisse, la fumée issue d’incendies intenses peut s’élever jusqu’à la haute atmosphère. De là, les particules en provenance du Canada sont transportées par le jetstream au-dessus de l’Atlantique jusqu’en Europe. Ces particules sont arrivées en Suisse dimanche.
La région alpine étant sous l’influence d’un anticyclone, les masses d’air sont descendues à grande échelle, entraînant avec elles les particules de poussière. A cause des aérosols, qui ont un impact sur la diffusion de la lumière du soleil, le ciel a pris lundi une apparence laiteuse et floue.
Selon le rapport national sur les incendies de forêt du Canada, il y a eu par moments plus d'une centaine de foyers d'incendie. Une sécheresse et des vents exceptionnels ont favorisé leur apparition et propagation. Jusqu'à la fin du mois de mai, plus de 17'000 personnes ont été évacuées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
Culture
L'Usine à Gaz à Nyon fête ses 30 ans le week-end prochain
L'Usine à Gaz à Nyon a 30 ans. Pour fêter cet anniversaire, l'institution organise un festival entièrement offert au public le week-end du 13 et 14 juin prochain. Au programme: performances artistiques, concerts et multiples activités.
Ce jubilé sera lancé le jeudi avec une partie officielle, orchestrée par la compagnie Delgado Fuchs. La ministre vaudoise en charge de la culture Nuria Gorrite ainsi que le municipal nyonnais de la culture (et député au Grand Conseil) Alexandre Démétriades y prendront notamment la parole, indiquent les responsables du lieu.
Témoin architectural du patrimoine industriel de Nyon, l'Usine à Gaz, construite en 1864, a été transformée en salle de spectacle et de concerts au début des années 90 et inaugurée en 1995. Cet espace culturel est depuis géré et animé par l'association de l'Usine à Gaz.
C'est la seule salle de spectacle et de concerts de Nyon à proposer une saison culturelle. Elle accueille depuis 30 ans des concerts, du théâtre et de la danse. Elle a été rénovée et agrandie en 2021, après deux ans de travaux.
La salle historique de concerts, avec ses 150 à 170 places, a été conservée, afin d'accueillir encore des soirées de musiques actuelles, ADN de l'Usine à Gaz. La nouvelle salle et ses 200 places sont, elles, destinées aux spectacles. D'un montant de 16 millions de francs, le projet a aussi offert un équipement scénique de pointe, une salle de répétition, une résidence d'artistes, deux bars, des locaux administratifs ainsi que des bureaux à louer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
L'essor du foot féminin limité par le manque d'infrastructures
A Genève, le foot féminin se porte bien, en hausse de 18% par rapport à 2022. L'association cantonale genevoise de football (ACGF) multiplie les actions pour développer ce secteur. Mais cet essor, qui sera amplifié grâce à l'Euro féminin de cet été, va se heurter au manque d'infrastructures disponibles.
Responsable du football féminin à l'ACGF depuis une dizaine d'années, Serge Zanicoli se montre "très optimiste" pour le football féminin. Les réticences encore présentes au début des années 2000 ont disparu. Le niveau des filles est en constante évolution, de quoi présenter un beau spectacle sportif à l'Euro féminin, a-t-il indiqué à Keystone-ATS.
Ce passionné du ballon rond se réjouit des cinq matchs qui auront lieu à Genève entre le 4 et le 22 juillet. Il espère un stade rempli et surtout que l'engouement soit au rendez-vous pour susciter des vocations.
A Genève, les 2316 joueuses licenciées, en grande majorité des juniores (1779), sont réparties dans 79 équipes. La proportion des femmes dans le football est de 10,3%, ce qui est dans la moyenne par rapport aux autres associations régionales romandes. "On est en progression à tous les niveaux", constate Serge Zanicoli.
L'ACGF ne mise pas sur un objectif chiffré en termes de développement, mais sur une évolution pyramidale solide et constante. "Chaque Euro booste l'arrivée des filles dans les clubs", relève M. Zanicoli. Or il manque des vestiaires et des terrains, un problème qui touche aussi le secteur masculin. "Si on veut évoluer, il faudra des solutions à l'échelle politique", souligne-t-il.
Commencer plus tôt
En attendant, l'ACGF poursuit ses efforts pour promouvoir le football féminin. Elle va se doter d'ici septembre d'un poste consacré exclusivement au développement du football dames. Une première au niveau suisse, selon M. Zanicoli, qui précise toutefois que le football féminin est plus développé côté alémanique.
"Si on veut créer la passion, il faut proposer des événements", ajoute le responsable. L'ACGF a ainsi organisé au printemps un tournoi pour les filles de 15 ans. Cette compétition a rassemblé seize équipes. Le développement du football féminin passe aussi par la création d'une catégorie interrégionale pour les jeunes de 17 ans pour la saison prochaine.
Il s'agit également de faire commencer les filles dès 6 ans, plutôt que 8-9 ans actuellement. Des cours d'initiation seront ainsi proposés dans les écoles. L'ACGF encourage aussi les clubs à proposer des équipes filles dès l'école de foot, si l'effectif est suffisant.
Représentation féminine
L'ACGF a aussi entamé au printemps une tournée des 17 clubs formateurs afin de cartographier le football féminin au niveau cantonal. Le contingent féminin de chaque club est répertorié, de même que le nombre de femmes dans les rangs des entraîneurs, des arbitres et des comités. Ces données seront accessibles d'ici fin juin sur le site internet de l'ACGF.
L'encadrement constitue un enjeu primordial pour le football féminin. Des cours d'animatrices, réservés exclusivement aux filles, ont ainsi été mis sur pied. La trentaine de jeunes qui ont participé ont obtenu un diplôme leur permettant d'encadrer les plus petites à l'école de foot, selon M. Zanicoli.
Une vingtaine de jeunes femmes pourront suivre cet automne une formation pour obtenir le diplôme C basic dans le cadre d'un projet de l'Association suisse de foot (ASF). L'ACGF mise aussi sur des cours d'arbitres pour les filles, dès les juniores. Enfin, des efforts de communication sont faits pour augmenter la représentation des femmes dans les comités des clubs, qui restent encore largement des bastions masculins.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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