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Suisse

Le droit de timbre entrave l'innovation, selon un comité

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La suppression de ce prélèvement n'entraîne qu'une baisse modique de 250 millions de francs de recettes pour l'Etat, a noté le conseiller aux Etats Thierry Burkhart (PLR/AG). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La suppression du droit de timbre d'émission n'est pas un cadeau aux grands groupes industriels, selon un comité interpartis. Celui-ci a présenté mardi devant la presse à Berne ses arguments en faveur d'une modification de la loi, soumise au vote le 13 février.

Le droit de timbre d’émission est dû lorsqu’une entreprise lève des fonds propres, que ce soit lors de sa fondation ou de l'augmentation de son capital. Il s'élève à 1% des fonds levés dépassant le million de francs. Dénonçant de nouveaux privilèges aux grandes sociétés financières, la gauche a déposé le référendum.

Près de 90% des entreprises touchées par cet impôt sont des PME, a contre-argumenté le comité, qui a estimé que ce prélèvement fiscal affaiblit l'économie suisse. Il diminue les fonds propres, donc la substance et l'autonomie des PME. Il encourage aussi la levée de capitaux tiers et par conséquent l'endettement.

Encourager les start-ups

"Il faut cesser de pénaliser le travail et l'innovation", a déclaré Lars Guggisberg (UDC/BE). Et d'estimer que le droit de timbre d'émission renchérit les investissements et entrave les personnes qui souhaitent fonder ou étendre une entreprise.

"Les entreprises paient une taxe sur une transaction avant d'y avoir gagné le premier franc", a expliqué Fabio Regazzi (Centre/TI), président de l'usam et co-président du comité interpartis. Plus de 50'000 nouvelles entreprises ont été fondées en 2021, a poursuivi la conseillère nationale Judith Bellaiche (PVL/ZH).

Mais avant d'être une start-up "compétitive et apte à croître", il y a beaucoup d'obstacles à franchir. Le droit de timbre d'émission en est un, selon elle.

Sa suppression serait également positive pour les start-ups alors que la Suisse n'est plus complètement associée au programme Horizon de l'Union européenne. Des projets helvétiques ne peuvent donc plus bénéficier de bourses. "La Suisse a besoin de jeunes entrepreneurs inventifs", a développé la Zurichoise.

"Reliquat"

Le conseiller national bernois a trouvé cet impôt d'autant plus "absurde" en temps de crise, comme actuellement avec le coronavirus, parce qu'il frappe le plus durement les entreprises en phase de récession et quand celles-ci ont besoin de renflouer leurs fonds propres pour survivre. Les entreprises doivent payer des impôts lorsqu'elles font des bénéfices et non quand elles sont plongées dans une crise, a-t-il argué.

Ce prélèvement fiscal sur les fonds propres "est sans doute l'imposition la plus insensée que peut imaginer l'Etat", a encore dit le conseiller national tessinois. Il s'agit d'un "reliquat" de la Première Guerre mondiale qui n'a plus lieu d'être et qui existe toujours sous une forme comparable seulement en Grèce et en Espagne sur le continent européen.

"Baisse modique"

"La suppression de ce prélèvement n'entraîne qu'une baisse modique des recettes de l'Etat, soit d'environ 250 millions de francs", a pour sa part noté le conseiller aux Etats Thierry Burkhart (PLR/AG). "Environ 0,3% de la totalité des rentrées annuelles de la caisse fédérale", a complété M. Regazzi. Et de rappeler que les recettes de la Confédération provenant des impôts sur les entreprises ont massivement augmenté depuis la réforme.

L'Argovien a par ailleurs avancé que la suppression du droit de timbre d'émission renforcera la place économique suisse. L'OCDE cherche actuellement à instituer un taux d'imposition minimal aux multinationales, ce qui fera perdre à la Suisse un "important atout dans la concurrence économique internationale". Dans ce cadre, cette suppression permettrait d'offrir un autre avantage aux entreprises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Les loyers stables sur un mois en octobre

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La progression des loyers a marqué une pause en octobre. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La progression des loyers a marqué une pause en octobre, comparé au mois précédent. Sur un an, le coût du logement a par contre augmenté de 3,1%, avec de fortes variations selon les cantons et les villes.

L'indice des loyers, calculé par la plateforme immobilière homegate.ch en collaboration avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB), est resté inchangé à 131,6 points en octobre sur un mois, selon un communiqué publié jeudi.

Les loyers proposés ont cependant augmenté dans les cantons de Schwytz (+3,4%) et des Grisons (+2,1%), alors qu'ils se sont repliés dans ceux d'Obwald (-1,8%) et du Tessin (-1,5%). Quant aux villes, celles de Lucerne (+1,9%) a enregistré la plus importante hausse, à l'inverse de Lugano (-2,2%).

Si la progression atteint 3,1% sur un an, les loyers ont bondi de 15,6% sur dix ans et de 27,2% sur 15 ans.

Le ralentissement de la croissance de loyers s'explique, selon les auteurs de l'étude, par "la baisse de la croissance des salaires (qui) affecte la capacité de paiement des nouvelles et nouveaux locataires". Autre facteur, "le ralentissement de la croissance de l'emploi depuis le début de l'année freine l'immigration nette".

La construction de nouveaux logements sera certes positive, mais "l'effet de détente sur le marché locatif restera limité", a précisé Homegate.ch. D'après la ZKB, 47'000 logements neufs (+17%) devraient être construits en 2026 dans la Confédération.

Pour l'ensemble de 2025, les experts de l'établissement cantonal tablent sur une accélération des loyers de 2,5% en moyenne nationale et de 1,5% en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Guy Parmelin à Washington pour parler des taxes douanières

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Guy Parmelin s'est déjà rendu à plusieurs reprises aux Etats-Unis ces derniers mois (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Le ministre de l'économie Guy Parmelin est arrivé à Washington jeudi matin (heure suisses). Il doit y rencontrer le représentant américain au commerce Jamieson Greer afin de discuter des droits de douane.

Les entretiens auront lieu "en continu", a expliqué à Keystone-ATS son porte-parole Markuks Spörndli. Il est toutefois "plutôt improbable" qu'un accord sur les taxes douanières puisse être trouvé ce jeudi.

L'agence Bloomberg avait affirmé lundi que la Suisse était proche de régler son différend commercial avec les Etats-Unis. Selon elle, un accord se dessine entre les deux pays et pourrait être atteint dans les prochains jours ou les prochaines semaines.

L'entente pourrait réduire les droits de douane américains sur les produits suisses à 15%, comme c'est le cas notamment pour l'Union européenne, selon l'agence de presse économique. Actuellement, les marchandises helvétiques sont taxées à 39% depuis début août.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Equipe de Suisse: Michel Aebischer veut retrouver son ancien statut

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Michel Aebischer pourrait remplacer Remo Freuler samedi à Bâle. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Michel Aebischer a changé d'air, mais pas de cap. Le Fribourgeois, qui s'épanouit désormais à Pise, veut retrouver le statut qui lui avait permis de se révéler au grand public lors de l'Euro 2024.

Il ne faut pas l'oublier, Michel Aebischer a été l'un des grands artisans de la parenthèse enchantée de l'été 2024. En Allemagne, où l'équipe de Suisse avait atteint les quarts de finale, le Singinois avait été l'un des hommes les plus utilisés par Murat Yakin.

Alors qu'il ne comptait jusqu'alors qu'une poignée de titularisations sous le maillot helvétique, il s'était approprié le poste de piston gauche que lui avait confié l'industrieux sélectionneur. Buteur et passeur décisif contre la Hongrie en ouverture, auteur d'un autre assist face à l'Italie, Michel Aebischer n'avait manqué que la funeste séance de tirs au but contre l'Angleterre.

Deux trajectoires opposées

Le joueur formé au FC Heitenried était devenu le visage fribourgeois de la séduisante équipe de Suisse de Murat Yakin. Il n'a toutefois pas suivi la même trajectoire ascendante que son homologue vaudois et coéquipier à Bologne, Dan Ndoye.

Un an plus tard, ce dernier a profité d'une saison pleine, ponctuée d'un but victorieux en finale de la Coupe d'Italie, pour filer en Premier League, à Nottingham, devenant au passage le deuxième joueur Suisse le plus cher de l'histoire. Michel Aebischer, lui, a perdu sa place de titulaire chez les Rossoblù après une blessure aux adducteurs, et a dû se résoudre à rejoindre un club moins concurrentiel.

"Mon rôle à Bologne ne me convenait plus", explique-t-il depuis Lausanne, où la Suisse se prépare avant d'affronter la Suède dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2026. "Je voulais retrouver un statut plus important et accumuler les minutes. C'est pour ça que j'ai changé d'air."

Leader en Toscane

Ce nouveau rôle, Michel Aebischer l'a obtenu au Pise Sporting Club, promu cet été en Serie A. "Il y a beaucoup de jeunes autour de moi, à qui je peux apprendre des choses", apprécie le milieu de terrain de 28 ans, l'un des joueurs les plus expérimentés de sa nouvelle équipe.

Lorsqu'un journaliste lui demande si Bologne, qui jouait la Ligue des champions la saison dernière, n'était tout simplement pas devenu "trop grand pour lui", le Fribourgeois répond avec sérénité: "Je ne pense pas. Je vous rappelle que j'ai été capitaine. (réd: plusieurs matches lors de la saison 2023/24). Et puis il y a eu un nouvel entraîneur, Vincenzo Italiano, qui changeait les titulaires à chaque match."

A Pise, où son prêt pourrait devenir définitif si le club venait à se maintenir en Serie A, il regoûte à une certaine forme de stabilité. La formation toscane, qui a connu plusieurs faillites dans son histoire centenaire, a retrouvé l'élite du calcio pour la première fois depuis 1991.

Le remplaçant de Freuler ?

Michel Aebischer veut désormais aussi renouer avec son ancien statut en équipe de Suisse, et tout faire pour vivre un deuxième Mondial. "Il n'y a rien de plus gros que la Coupe du monde pour un footballeur. Tous les meilleurs y seront. C'était un rêve d'y aller la première fois. Désormais, c'est un objectif", assure-t-il.

Avec les nombreux forfaits qui ont miné le milieu de terrain helvétique, l'homme aux 34 sélections (2 buts) devrait avoir l'occasion de s'illustrer samedi à Genève. Il connaît mieux que quiconque le rôle de l'ombre du grand absent Remo Freuler, qu'il a longtemps côtoyé à Bologne.

Murat Yakin le tient en tout cas toujours en haute estime. La preuve, Michel Aebischer a été l'un des premiers remplaçants à entrer en jeu lors des deux victoires de la Suisse en septembre, contre le Kosovo et la Slovénie. Et son absence du cadre en octobre n'était due qu'à une légère blessure sans gravité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Parmelin en route pour Washington pour parler des taxes douanières

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Le ministre suisse de l'économie Guy Parmelin doit rencontrer jeudi son homologue américain Jamieson Greer (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le ministre suisse de l'économie Guy Parmelin va rencontrer jeudi le représentant américain au commerce Jamieson Greer afin de discuter des droits de douane. Il est en route vers Washington, a confirmé mercredi soir le porte-parole de son département, Markus Spörndli.

La secrétaire d'État à l'économie, Helene Budliger Artieda, fait partie de la délégation, a ajouté le porte-parole du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR). Il confirmait une information du portail ajour.ch.

La Suisse serait proche de régler son différend commercial avec les Etats-Unis, selon une information de l'agence de presse Bloomberg diffusée lundi. Mais ni le Conseil fédéral ni la Maison-Blanche n'ont confirmé l'information à Bloomberg.

Un accord, qui réduirait les droits de douane américains sur les produits suisses à 15%, devrait être conclu dans les deux prochaines semaines, précise Bloomberg. Des droits de douane de 39% sont entrés en vigueur pour la Suisse au début août. L'Union européenne (UE), en revanche, est soumise à des surtaxes douanières de seulement 15%.

"Aider la Suisse"

Evoquant la Suisse lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche lundi, le président américain Donald Trump a déclaré: "Nous travaillons à un accord pour baisser un peu leurs droits de douane". Il n'a toutefois pas voulu donner de chiffres précis, se contentant d'ajouter: "Nous travaillons sur quelque chose pour aider la Suisse".

Les droits de douane ont frappé la Suisse "très durement", a reconnu le locataire de la Maison-Blanche, qui souhaite que la Confédération "reste prospère". Et Donald Trump d'ajouter que la Suisse est toujours un bon allié des États-Unis.

Ce sont surtout les industries horlogère et médicale ainsi que celle des machines, des équipements électriques et des métaux qui devraient profiter de droits de douane plus bas, a indiqué UBS à l'agence de presse AWP. L'alignement des droits de douane avec l'UE devrait en outre réduire la pression exercée sur les exportateurs suisses et éviter qu'ils ne délocalisent leur production vers l'UE ou les Etats-Unis, a souligné pour sa part la Banque cantonale de Lucerne.

Plusieurs discussions déjà

Ce n'est pas la première fois que la Suisse négocie avec des représentants du gouvernement américain depuis l'annonce des surtaxes douanières de 39% par Donald Trump. Peu avant leur entrée en vigueur, Guy Parmelin et la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter s'étaient déjà rendus à Washington.

Une rencontre avec le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio n'avait toutefois pas permis d'obtenir de résultat concret. En septembre, le ministre suisse de l'économie s'est à nouveau rendu aux Etats-Unis et a mené des discussions au niveau ministériel, avait indiqué le DEFR.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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