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Culture

Le Grand Prix suisse de musique va au trompettiste Erik Truffaz

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Le trompettiste franco-suisse Erik Truffaz a souvent joué au Festival de Jazz de Montreux. Ici sur la scène du Miles Davis Hall en juillet 2011. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le trompettiste franco-suisse Erik Truffaz se voit décerner le Grand Prix suisse de musique 2023, doté de 100'000 francs. L’Office fédéral de la culture (OFC) récompense encore le travail de sept autres musiciens et de trois organisations culturelles.

Depuis la parution de l'album jalon "Bending New Corners" sur le label "Blue Note" en 1999, Erik Truffaz compte parmi les figures marquantes de l'histoire récente du jazz, écrit jeudi l'OFC dans un communiqué. Pour ses explorations musicales, il aime le collectif, travailler avec des musiciennes comme Sophie Hunger et embarquer des jeunes pousses de la scène suisse à l'instar du batteur genevois Arthur Hnatek.

Les amateurs de jazz ont pu voir jouer le trompettiste Erik Truffaz, qui partage la vie de l'actrice française Sandrine Bonnaire, en ouverture du dernier Cully Jazz Festival. Son album "Rollin'", dans lequel il reprend une dizaine de thèmes de musiques de films et de séries télévisées, vient de sortir début avril.

"Je suis très heureux de ce prix qui honore mon parcours, mais aussi celui des musiciens avec qui nous avons élaboré une musique qui nous a ouvert les portes des scènes internationales", a réagi Erik Truffaz, 63 ans, natif de Chênes-Bougeries (GE) et qui a grandi dans le Pays de Gex. Il salue encore "son management et l'ensemble des partenaires qui m'ont soutenu lorsque j'étais inconnu, à savoir Pro Helvetia et les petits clubs du bassin lémanique".

Une DJ genevoise

Parmi les sept autres musiciens, l’OFC récompense une autre Romande, Sonja Moonear, une pionnière de la culture club et DJ à Genève. "Cette distinction marque la reconnaissance de mon travail au sein d'un milieu relativement méconnu du grand public", a déclaré la Genevoise de 45 ans.

En plus de mener sa carrière de DJ, Sonja Moonear produit ses propres tracks, publie des remixes sur des labels comme Karat ou Rawax et travaille comme designer du son pour RTS TV. En 2017, elle est une des protagonistes du film documentaire techno : "Quand je pense à l'Allemagne, la nuit".

Sa carrière de DJ a démarré à partir de 2002 d'une façon fulgurante: DJ résidente au club Weetamix, elle se produit depuis dans des clubs et des festivals dans le monde entier.

Promotion des femmes dans le rock

Parmi les autres primés : Carlo Balmelli, un amateur de la musique de cuivre suisse (Arogno/TI); l'accordéoniste Mario Batkovic, un visionnaire aux multiples facettes (Berne); Lucia Cadotsch, une des voix marquantes du jazz européen (Zurich/Berlin); Ensemble Nikel, "un nouveau souffle pour la musique de chambre" (Suisse/Israël/Etats-Unis/Allemagne); Katharina Rosenberger, "la compositrice qui aiguise nos sens" (Zurich) et Saadet Türköz, une artiste de la voix de niveau mondial (Istanbul et Zurich). Chacun d'entre eux reçoit 40'000 francs.

Deux organisations culturelles et un rappeur reçoivent encore un prix spécial, doté chacun de 25'000 francs. L'association Helvetiarockt, qui se bat pour la promotion des femmes et des personnes non binaires dans le milieu de la musique actuelle, est l'une d'entre elles. Elle s'engage pour une promotion de la relève en structurant ce milieu et en offrant formation, réseau, visibilité et suivi.

Le Kunstraum Walcheturm de Zurich est également primé. Cette institution à but non lucratif, fondée dans les années 50 et dirigée depuis 20 ans par Patrick Huber, occupe une place importante dans le développement de la musique et de l'art expérimental en Suisse, écrit l'OFC.

Rappeur alémanique

Enfin le rappeur Pronto, qui chante dans un mélange de suisse-allemand et d'anglais, compte parmi les personnages les plus influents et les plus écoutés de la jeune scène suisse du trap. Ce jeune homme de 30 ans, né à Soleure et d'origine ghanéenne, a écrit des hits comme "Priceless", qui compte plus de 19 millions de clics sur les services de streaming comme Spotify.

Les Prix suisses de musique 2023 seront décernés le 8 septembre pour la première fois à Berne, dans la Grosse Halle de la Reitschule, en présence du président de la Confédération Alain Berset. Depuis la création du prix en 2014, l’Office fédéral de la culture (OFC) a déjà honoré 131 musiciennes et musiciens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Plus de 2500 festivaliers à la 8e édition de Prémices à Lausanne

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Un nouveau record de plus de 2500 festivaliers a participé aux quelque 40 concerts de cette 8e édition de Prémices festival. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plus de 2500 amateurs ont participé ce week-end dans plusieurs clubs de Lausanne à la 8ème édition du Prémices festival, un record selon les organisateurs. Plus de 40 artistes suisses et internationaux s’y sont produits, confirmant l'attrait du festival en tant que vitrine de la scène musicale émergente.

Au total, 44 concerts et DJ sets ont fait vibrer une scène musicale effervescente, révélant les talents émergents de demain. Le Romandie était enfin de retour parmi les scènes IN du festival, aux côtés de la nouvelle salle de La Brèche, et des autres lieux emblématiques locaux, dont les Jumeaux Jazz Club, La Datcha, ainsi que le Bourg pour les afters, écrivent les organisateurs dimanche dans un communiqué.

Les scènes OFF, gratuites et ouvertes à toutes et tous, telles que Les Arches, Le Bruxelles Café, le MSBWB et le Disc-à-Brac ont également attiré une foule enthousiaste. Forte de cette édition très réussie, l’équipe du festival se projette déjà vers la 9ème édition, prévue pour mars 2026, avec l’envie renouvelée de dénicher les pépites de la scène musicale émergente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Salon du livre a attiré 60'000 curieux sur cinq jours à Genève

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Le public a répondu présent pour cette 35e édition du Salon du livre de Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Salon du livre de Genève, qui a fermé ses portes dimanche, a attiré 60'000 visiteurs en cinq jours. Pour les organisateurs, le public "a confirmé son attachement" à cette manifestation qui a organisé plus de 300 événements depuis mercredi.

Ce succès "confirme que le salon est bien plus qu'un événement littéraire: c'est un rendez-vous culturel majeur, un espace de dialogue, d'éveil et de découverte, en phase avec son époque tout en restant fidèle à l'esprit qui l'anime depuis ses débuts", souligne sa directrice, Natacha Bayard, citée dans un communiqué.

L'édition 2025 a donné carte blanche à un trio d'invités d'honneur: la journaliste et autrice franco-suisse Maïtena Biraben, l'écrivain français Jérôme Ferrari, prix Goncourt 2012 pour son "Sermon sur la chute de Rome", et l'écrivain franco-belge Eric-Emmanuel Schmitt.

Leur présence "a contribué à la richesse des échanges, en offrant des perspectives variées sur la littérature, le monde et notre époque", estiment les organisateurs.

Comprendre le monde

Au total, plus de 600 plumes de la sphère francophone ont fait le déplacement de Suisse, de France, du Québec, de Belgique et de plusieurs pays africains. De nombreuses rencontres ont fait scène comble.

Parmi les nouveautés de cette édition, la scène "la fenêtre sur le monde" a permis des échanges nourris sur les conflits contemporains, la liberté d'expression ou encore les bouleversements géopolitiques. Ces rendez-vous ont confirmé une soif de compréhension de la part des publics dans un contexte mondial troublé, selon le communiqué.

La présence des médias a renforcé cette dynamique d'ouverture, tout comme celle d'auteurs africains, reflet de la relation profonde qu'entretient le salon avec les littératures d'Afrique.

Plusieurs prix

Plusieurs prix ont été décernés durant le Salon. L'autrice d'origine ivoirienne Véronique Tadjo a notamment remporté vendredi le prix Kourouma pour son roman "Je remercie la nuit". Une oeuvre qui dresse "un portrait poignant" de la jeunesse africaine, de sa vivacité, ses luttes, ses déceptions et ses promesses d'avenir. Le jury a notamment été sensible à la dimension panafricaine du roman et à son ancrage sur le continent, selon les organisateurs du prix.

Dans les genres de l'imaginaire (science-fiction, fantastique, fantasy), le Prix SFFF Suisse a récompensé Sara Schneider pour son roman "Places d'Ames". Le Prix Enfantaisie a été attribué à Pauline Pinson et Magali Le Huche pour leur album "Poisson-Fesse" ainsi qu'à Hannah Gold pour son roman "Rio et la baleine perdue".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Grand Récital, nouveau rendez-vous musical à Lausanne

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Martha Argerich est l'une des invitées de la première saison du Grand Récital à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

Un nouveau rendez-vous musical est lancé à Lausanne: le Grand Récital. Cette série de concerts réunira des pianistes prestigieux à partir de septembre prochain à la salle Métropole.

Le premier récital est fixé le 4 septembre avec un concert d'András Schiff, lequel sera suivi en décembre par celui de Nikolaï Lugansky. La saison se clôturera le 25 avril 2026 avec Martha Argerich, qui partagera la scène en duo avec Dong Hyek Lim.

"Chaque récital sera pensé comme une rencontre, notamment en proposant des rencontres exclusives avec les artistes, des avant-concerts avec apéritif musical et clés d'écoutes, ou encore des dîners d'après-concert dans les coulisses", expliquent les initiateurs du projet dans un communiqué.

Souhaitant allier "culture et engagement communautaire", le Grand Récital invitera des publics dits "empêchés" dans leur accès à la culture pour des raisons médicales, économiques ou sociales. Les organisateurs ajoutent qu'après cette saison inaugurale à la salle Métropole, ils comptent aussi investir les autres grandes salles de la ville. La billetterie est déjà ouverte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Quartz 2025: "Reinas" de Klaudia Reynicke meilleur film

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La réalisatrice Klaudia Reynicke, à droite, remporte le Prix du meilleur film de fiction 2025 avec le film "Reinas" au côté de sa productrice Britta Rindelaub, à gauche, lors de la cérémonie du Prix du cinéma suisse vendredi à Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le film "Reinas" de la cinéaste helvético-péruvienne Klaudia Reynicke a remporté le Prix du cinéma suisse 2025 dans la catégorie principale du "Meilleur film de fiction" vendredi soir à Genève. Le prix du meilleur documentaire revient à "Wir Erben" de Simon Baumann.

Dans "Reinas" de Klaudia Reynicke, une mère veut quitter Lima pour les Etats-Unis avec ses deux filles, en laissant derrière elles leur père, qui n'a pas grand-chose à leur offrir. Cette décision est motivée par la crise économique, les troubles politiques et le manque de perspectives dans le Pérou des années 1990.

"Wir Erben" (Nous les héritiers) du réalisateur bernois Simon Baumann remporte le Quartz du meilleur documentaire. Le paysan écologiste Ruedi Baumann, 77 ans, et son épouse, la socialiste Stephanie Baumann, 73 ans, ont été le premier couple à siéger au Conseil national dans les années 90. Leur fils leur consacre le documentaire, axé sur la question de l'héritage matériel et idéologique.

La remise des prix par l'Office fédéral de la culture s'est tenue vendredi soir à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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