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Suisse

Le National tient à un contre-projet à l'initiative sur les primes

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Le National veut une contre-proposition à l'initiative du PS pour réduire les primes d'assurance maladie des familles modestes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le système de réduction des primes maladie doit être amélioré. Le Conseil national tient à ce qu'un contre-projet soit opposé à l'initiative populaire socialiste visant à limiter les primes à 10% du revenu. La décision a été prise mardi par 106 voix contre 79.

"Au vu de la forte augmentation des primes et de l'inflation, il faut prendre des mesures", a déclaré Benjamin Roduit (Centre/VS) pour la commission. La population attend du gouvernement qu'il s'attaque au problème.

Le Conseil fédéral a concocté un projet de loi en réponse à l'initiative populaire du PS qui demande qu'aucun assuré ne doive payer plus de 10% de son revenu pour les primes d'assurance maladie. Le projet gouvernemental rappelle les cantons à leurs responsabilités.

Grandes différences

Car il y a de grandes différences entre cantons. Neuf d'entre eux dépensent moins d'argent en subsides de primes qu'il y a 10 ans, alors que les coûts de la santé ont augmenté durant cette période, a rappelé le Valaisan. Les cantons ne font pas leur travail, a renchéri Barbara Gysi (PS/SG). Cinq ont encore alloué moins de moyens cette année.

Tous les partis devraient être prêts à retravailler le système de santé vers un système plus juste, a lancé Pierre-Yves Maillard (PS/VD). Mais le message n'a apparemment pas la même résonance au Conseil des Etats. Celui-ci a en effet refusé en novembre dernier d'entrer en matière sur le contre-projet gouvernemental, par 22 voix contre 20.

Plusieurs élus ont indiqué ne pas comprendre cette décision. Certains ménages paient des montants de primes avoisinant 15% voire 20% de leur revenu. La décision des sénateurs est un "bras d'honneur" à ces familles, a lancé Raphaël Mahaim (Vert-e-s/VD). Les sénateurs ne prennent pas au sérieux la population, a estimé Melanie Mettler (PVL/BE).

Pas une solution

Seule la droite dure s'est alignée sur la Chambre des cantons. Elle refuse en effet autant l'initiative que le contre-projet. Pour Céline Amudruz (UDC/GE), la première est un "emplâtre sur une jambe de bois". Quant au contre-projet, il ne s'attaque pas aux véritables causes des coûts de la santé, selon Regine Sauter (PLR/ZH). Sans succès.

La majorité a appelé le Centre à convaincre leurs élus au Conseil des Etats pour soutenir le contre-projet gouvernemental. Cette solution offre la possibilité d'agir de manière nuancée pour augmenter les subsides aux familles. Car l'initiative traite d'un vrai sujet, mais elle mélange les compétences entre cantons et Confédération.

Le dossier repart au Conseil des Etats. S'il persiste à rejeter l'entrée en matière, le contre-projet sera définitivement abandonné. L'initiative populaire du PS pour un allègement des primes prévoit que la Confédération et les cantons contribuent davantage aux réductions de primes. La Confédération prendrait en charge deux tiers des dépenses, les cantons assumant le reste.

Plus de 2 milliards supplémentaires

Le contre-projet indirect prévoit que les cantons versent un minimum équivalant à 5 à 7,5% des coûts cantonaux de l'assurance obligatoire. La part fédérale reste quant à elle inchangée à 7,5%. Cela entraînerait des coûts supplémentaires de près de 493 millions de francs par année pour les cantons.

Lors de la première lecture, le National a retouché cette version en demandant une réduction plus importante des primes. Les frais s'élèveraient à 1,3 milliard pour la Confédération et à 906 millions pour les cantons. "Trop?", s'est demandé Benjamin Roduit. "Non, car il y a des citoyens tous assurés et contribuables qui sont concernés."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une initiative contre les nouvelles écoles spécialisées à Genève

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Les sept nouvelles écoles doivent accueillir entre 100 et 125 élèves de l'enseignement spécialisé (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Fédération genevoise des associations de personnes handicapées et de leurs proches (FéGAPH) va lancer une initiative cantonale pour combattre la construction de sept nouvelles écoles spécialisées. Ces structures doivent permettre d'accueillir jusqu'à 125 élèves.

"Les élèves en situation de handicap ne sont pas des sous-enfants" et ont les mêmes droits que les autres élèves, écrit l'organisation dans un communiqué diffusé vendredi soir. "Une scolarisation séparée doit donc être réservée à des situations exceptionnelles", ajoute-t-elle.

L'initiative sera lancée à la rentrée scolaire 2025, précise la FéGAPH. Le texte reprendra les éléments fondamentaux du projet de loi, "en tenant compte des remarques émises en commission". Il demandera que les élèves soient scolarisés près de leur domicile et dans des classes inclusives avec co-enseignement, tout en permettant des exceptions.

Le Grand Conseil genevois a accepté le 20 mai un crédit d'étude et d'investissement de 42,5 millions de francs pour réaliser sept nouvelles écoles spécialisées. Trois parcelles dans les communes de Vernier, d'Onex et du Grand-Saconnex doivent accueillir ces structures.

Ces écoles accueilleront entre 100 et 125 élèves de l'enseignement spécialisé et permettront d'absorber une partie de l'augmentation significative des effectifs. Elles offriront également la possibilité d'abandonner certains sites vétustes et exigus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 19, 27, 36, 45 et 49 et les étoiles 7 et 10.

Lors du prochain tirage mardi, 47 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'Université de Berne interdit un débat d'Amnesty sur la Palestine

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Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l'ONU, n'est pas autorisée à se présenter à l'Université de Berne. (archives) (© KEYSTONE/EPA RITZAU SCANPIX/IDA MARIE ODGAARD)

Le débat sur le territoire palestinien qu'Amnesty International prévoyait d'organiser lundi à l'Université de Berne tombe à l'eau. L'établissement s'est rétracté, retirant l'autorisation d'utiliser ses locaux, indique l'université vendredi.

La table ronde à laquelle la rapporteuse spéciale de l'ONU sur les droits humains dans la zone, Francesca Albanese, devait participer, affichait complet.

L'université avait dans un premier temps autorisé l'événement, à condition qu'il soit respectueux, équilibré et basé sur la science. Un contrôle a posteriori de l'autorisation donnée a montré que ces conditions n'étaient pas remplies, indique l'université dans un communiqué pour justifier sa décision, confirmant une information publiée sur le site de la NZZ.

"Aucune discussion ouverte possible"

Cette explication n'a pas convaincu Amnesty. Mme Albanese est une experte indépendante qui s'exprime clairement sur la situation dans les territoires palestiniens, a réagi auprès de Keystone-ATS son porte-parole Beat Gerber.

L'établissement a, à ses yeux, fait marche arrière sous la pression publique. "Apparemment, aucune discussion ouverte sur les violations du droit international commises par Israël à Gaza n'est actuellement possible dans cette université", a déclaré M. Gerber.

Accusation de génocide

Mme Albanese avait présenté l'année dernière un rapport au Conseil des droits de l'homme de l'ONU dans lequel elle accusait Israël de génocide. Le gouvernement israélien y voit une remise en question du droit à l'existence d'Israël.

Les rapporteurs spéciaux de l'ONU sont des experts indépendants. Ils sont nommés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU pour présenter des rapports sur des thèmes ou des pays spécifiques. Ils travaillent bénévolement et ne font pas partie des Nations unies.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un accord sur les biens culturels va être signé en Côte d'Ivoire

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La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider rencontrera le président ivoirien Alassane Ouattara ainsi que les ministres de la culture et de la santé Françoise Remarck et Pierre N'Gou Dimba au cours de sa visite prévue lundi et mardi. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Suisse veut avancer sur les oeuvres liées au colonialisme. La ministre de la culture Elisabeth Baume-Schneider se rend lundi en Côte d'Ivoire pour signer un accord sur les biens culturels, le premier de ce type conclu avec un pays de la région subsaharienne.

L'accord règle notamment les modalités de restitution de biens culturels importés illégalement ainsi que les conditions d'importation dans les deux pays, précise le Département fédéral de l'intérieur (DFI) vendredi dans un communiqué. Cette action s'inscrit dans la volonté du Conseil fédéral de renforcer la coopération avec les Etats africains sur cette question.

L'objectif est de lancer une dynamique dans la région subsaharienne, où il y a beaucoup de trafic illicite et où il n'y a pas encore de convention ou d'accord, a indiqué à Keystone-ATS le co-responsable de la communication du DFI Christian Favre. La Côte d'Ivoire, pays avec lequel la Suisse a de bonnes relations bilatérales et où les structures fonctionnent très bien, est un bon point de départ, a-t-il ajouté.

Le Bénin et le Nigéria ont été cités comme des zones particulièrement concernées, mais avec lesquelles la signature d'un accord est plus compliquée pour plusieurs raisons, selon M. Favre. Une recherche lancée en 2021 avait montré qu'une petite centaine d'objets béninois exposés dans les musées suisses provenaient d'un pillage.

En ce qui concerne les oeuvres ivoiriennes, il n'y en a sûrement pas des centaines dans les musées helvétiques, a indiqué M. Favre. Aucune information sur le nombre total d'oeuvres liées au colonialisme présentes en Suisse n'a été donnée.

Le Parlement a validé en mars la mise en place d'une commission pour gérer le patrimoine au passé problématique. Ce point figure dans le message culture 2025-2028.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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