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Climat

Le paratonnerre laser dévie bel et bien la foudre

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Lors des tests menés au sommet du Säntis, les scientifiques ont constaté que la décharge pouvait suivre sur plusieurs dizaines de mètres le faisceau laser du "LLR" avant d’atteindre la tour de l’opérateur Swisscom. (© Xavier Ravinet/UNIGE)

Des essais menés au sommet du Säntis ont montré l'efficacité du paratonnerre laser développé depuis plusieurs années par un consortium européen comprenant plusieurs hautes écoles romandes. Il est capable de dévier la foudre sur plusieurs dizaines de mètres.

La foudre est l’un des phénomènes naturels les plus extrêmes. Brusque décharge électrostatique, de millions de volts et de centaines de milliers d’ampères, on peut l’observer au sein d’un nuage, entre plusieurs nuages, entre un nuage et le sol ou inversement, a indiqué lundi l'Université de Genève (UNIGE) dans un communiqué.

Elle provoque jusqu’à 24'000 décès par an dans le monde et cause des dégâts se chiffrant à plusieurs milliards de dollars, de la coupure de courant à l’incendie de forêt, en passant par divers dommages aux infrastructures. Depuis l’invention du paratonnerre de Benjamin Franklin en 1752 - un mât conducteur métallique relié au sol - les systèmes de protection ont peu évolué.

Le paratonnerre traditionnel demeure à ce jour la protection la plus efficace. Il protège une surface dont le rayon est environ égal à sa hauteur. Toutefois, la hauteur des mâts n’étant pas extensible à l’infini, ce système n’est pas optimal pour protéger des sites sensibles occupant un large territoire, tels qu’un aéroport, un parc éolien ou une centrale nucléaire.

Rendre l’air conducteur

Pour y remédier, un consortium piloté par l’UNIGE et l’École polytechnique (Paris) - en partenariat avec l’EPF de Lausanne, TRUMPF scientific lasers, ArianeGroup, la société AMC et la Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud - a développé un système de paratonnerre laser baptisé "Laser Lightning Rod" (LLR).

En générant des canaux d’air ionisé, celui-ci a permis de guider la foudre le long de son faisceau. Pointé dans le prolongement d’un paratonnerre traditionnel, il peut en augmenter la hauteur et ainsi la surface protégée.

"Cet air ionisé, appelé plasma, devient conducteur électrique", explique Jean-Pierre Wolf, professeur ordinaire au Département de physique appliquée l’UNIGE. Le chercheur travaille depuis vingt ans sur cet appareil "unique au monde", comme il l'a précisé à Keystone-ATS.

Le LLR est large de 1,5 mètre, long de 8 et pèse plus de 3 tonnes. Il a été testé au sommet du Säntis, en Appenzell, à 2502 mètres d'altitude, au-dessus d’une tour émettrice de 124 mètres appartenant à l’opérateur Swisscom, munie d’un paratonnerre traditionnel. Il s’agit de l’une des structures les plus touchées par la foudre en Europe.

Le laser a été activé lors de chaque prévision d’activité orageuse, entre juin et septembre 2021. Au préalable, la zone a dû être interdite au trafic aérien. L’objectif était d’observer s’il existait une différence avec ou sans le laser.

Efficace même à travers les nuages

Il a fallu près d’une année pour éplucher la quantité colossale de données récoltées. Cette analyse, publiée dans la revue Nature Photonics, démontre aujourd’hui que le LLR est capable de guider la foudre efficacement.

"Nous avons constaté, dès le premier événement, que la décharge pouvait suivre sur près de 60 mètres le faisceau laser avant d’atteindre la tour, faisant ainsi passer le rayon de la surface de protection de 120 à 180 mètres", se réjouit Jean-Pierre Wolf. "Et il n'y a aucun doute qu'on peut faire beaucoup mieux", dit-il.

L’analyse des données démontre également que le LRR, contrairement à d’autres lasers, fonctionne même dans des conditions météorologiques difficiles, en perçant littéralement les nuages. Ce résultat n’avait été jusque-là observé qu’en laboratoire.

Consommation "raisonnable"

En outre, la consommation de l'engin est "raisonnable", de l'ordre de celle d'une cuisinière électrique, note encore le Pr Wolf. S'agissant de flashes lasers très brefs, on peut atteindre avec peu d'énergie des puissances-crêtes très élevées, souligne le spécialiste.

Pour le consortium, il s'agit maintenant d'augmenter la hauteur d’action du laser. L’objectif, à terme, est notamment de parvenir à prolonger de 500 mètres un paratonnerre de 10 mètres.

Des essais grandeur nature devraient être menés en collaboration avec les partenaires industriels du projet, selon Jean-Pierre Wolf. Il évoque par exemple des aéroports spécialement concernés par le problème de la foudre, ou encore la base spatiale de Kourou, en Guyane française.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

L'ONU enlève Ian et Fiona de sa liste de noms d'ouragans

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Ian en septembre dernier au large de Cuba (Archives). (© KEYSTONE/EPA NASA/MODIS LAND RAPID RESPONSE TEAM, NASA GSFC HANDOUT)

Les morts et les destructions causés par les ouragans Ian et Fiona l'an dernier ont poussé l'agence météo de l'ONU à les retirer d'une liste tournante de noms attribués à des tempêtes, a annoncé cette dernière mercredi.

L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a indiqué que "Farrah" allait remplacer "Fiona", tandis qu'"Idris" prendra la place de "Ian", après une réunion de météorologues au Costa Rica où ceux-ci ont estimé que la réutilisation de ces noms à l'avenir pourrait provoquer la colère.

Fiona était un ouragan vaste et puissant de catégorie 4 dans l'Atlantique, qui a frappé les Antilles, Porto Rico et la République dominicaine, avant de s'abattre mi-septembre l'année dernière sur le Canada, une fois devenu un puissant cyclone post-tropical.

Il s'agit de l'événement météorologique extrême le plus coûteux jamais enregistré sur la côte atlantique du Canada. Au total, il a fait 29 morts et plus de trois milliards de dollars de dégâts dans le pays et dans les Caraïbes.

Ian était arrivé quelques jours après seulement, frappant Cuba puis les Etats-Unis en tant qu'ouragan de catégorie 4, un des plus puissants à jamais toucher ce dernier pays.

Il a fait plus de 150 morts aux Etats-Unis, quasiment tous en Floride (sud-est), où il avait touché terre le 28 septembre 2022.

Ian, qui a fait plus de 112 milliards de dollars de dégâts, est l'ouragan le plus coûteux de l'histoire de la Floride et le troisième de celle des Etats-Unis.

Il a rasé des quartiers entiers et coupé le courant à des millions de personnes. Des inondations et des cataractes d'eau ont même submergé des localités à l'intérieur des terres.

96 déjà retirés

Durant la saison des ouragans dans l'Atlantique, qui court du 1er juin au 30 novembre, les tempêtes sont nommées pour les rendre plus facilement identifiables dans les messages d'alerte.

Les noms sont attribués dans l'ordre alphabétique, alternant les masculins et les féminins.

Ils sont réutilisés tous les six ans. Si un ouragan est particulièrement dévastateur, son nom est retiré.

Au total, 96 noms ont été retirés de la liste depuis que le système a été instauré en 1953, alors que bien plus de tempêtes ont été meurtrières.

Des dizaines de cyclones tropicaux se forment chaque année à travers le monde. Durant le dernier demi-siècle, en moyenne, ils ont causé 78 millions de dollars de dégâts par jour et chacun a tué 43 personnes, selon l'agence de l'ONU.

Et la situation se dégrade à cause du changement climatique. Les scientifiques ont prévenu que la température de surface de la Terre, en hausse, amplifiait les événements météorologiques extrêmes.

Mais l'OMM souligne que le nombre de tués a drastiquement chuté, grâce à l'amélioration des prévisions météo, des systèmes d'alerte et de la réduction des risques.

Durant la saison des ouragans 2022 dans l'Atlantique, huit tempêtes sont devenues des ouragans. Fiona et Ian sont les seuls à être devenus des ouragans majeurs, avec des vents dépassant 178 km/h, selon les autorités américaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Onze morts et 67 disparus après un glissement de terrain

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La terre accumulée rend les recherches compliquées et les chances de trouver des survivants faibles. (© KEYSTONE/AP/Dolores Ochoa)

Les opérations de secours se poursuivent lentement dans la nuit de mardi à mercredi à Alausi en Equateur, où un glissement de terrain a fait au moins 11 morts et 67 disparus. L'espoir de retrouver des survivants s'amenuise plus de deux jours après la catastrophe.

Accompagnés de chiens renifleurs, des groupes de sauveteurs et des habitants fouillent prudemment les décombres, après qu'un énorme pan de montagne s'est détaché dans la nuit de dimanche à lundi dans cette ville de la province du Chimborazo, à quelque 300 km au sud de Quito.

"Il devient presque impossible de procéder à un enlèvement total (des débris) et ce que l'on trouvera, si on les trouve, ce seront des corps", explique tristement Adriana Guzmán, membre d'une équipe de pompiers.

Selon le dernier bilan officiel, le glissement de terrain a fait 11 morts et 67 disparus, et 163 maisons ont été touchées par la coulée de boue qui s'est abattue sur un quartier périphérique accroché à flanc de montagne. Sur place, les survivants ont assisté toute la journée de mardi, entre colère et impuissance, aux opérations de secours pour tenter de dégager leurs proches ensevelis.

Accumulation de terre

"Ici gisent ma fille, ma petite-fille, toute ma famille (...) Notre douleur est terrible", lance à l'AFP Carlos Maquero, le visage bouleversé par la douleur, et lançant de terribles appels à l'aide pour accélérer les travaux d'excavation. "Mes soeurs ont réussi à s'enfuir, grâce à Dieu (...) mais ma belle-soeur n'a pas réussi à sortir, elle a été enterrée là avec ses bébés", se lamente Carmen Quiroz.

Au fil des heures, les espoirs de retrouver des survivants s'amenuisent. Il y a une "accumulation de tonnes et de tonnes de terre" qui "rend difficile la survie des victimes", a indiqué à l'AFP Fernando Yanza, l'un des pompiers travaillant sur le site.

La terre accumulée "enlève le peu d'oxygène et c'est le principal problème" auquel sont confrontées les personnes piégées sous la coulée, a expliqué M. Yanza après avoir émergé d'une excavation de quatre mètres de profondeur sans trouver de signe de vie. "Plus on creuse, plus c'est dangereux" car le sol est instable, a-t-il ajouté.

"Aussi longtemps que nécessaire"

Venu sur place lundi soir, le président équatorien Guillermo Lasso a été accueilli par des huées et des cris d'hostilité: "Dehors Lasso!" "J'ai pu voir de mes propres yeux le travail de recherche et de sauvetage effectué par les secouristes", a-t-il commenté sur Twitter après avoir rencontré les autorités locales, assurant que ces opérations se poursuivraient "aussi longtemps que nécessaire".

Dans la zone sinistrée, quelque 600 maisons épargnées par la coulée ont été évacuées sur ordre des autorités. Le gouvernement a mis en place trois centres d'hébergement pour les sinistrés du glissement de terrain, qui s'est étendu sur 24,3 hectares.

L'histoire de Jacob, un labrador noir qui cherche désespérément ses maîtres sous les décombres, est devenue virale sur les réseaux sociaux: l'animal renifle, creuse, hurle... Selon les médias locaux, seuls deux membres de la famille qui l'accueillait ont été sauvés. Les voisins qui ont reconnu le chien l'ont habillé d'un T-shirt vert pour l'identifier.

En alerte depuis février

La zone où s'est produite la tragédie était en "alerte jaune" depuis le mois de février en raison des précipitations. En outre, les autorités avaient mis en garde contre un possible affaissement de la route dans ce même secteur.

Frappé par de fortes pluies qui ont provoqué de nombreuses inondations, l'Equateur a déclaré la semaine dernière l'état d'urgence dans 13 des 24 provinces du pays, afin de mobiliser les ressources nécessaires pour venir en aide aux personnes touchées. Avant la coulée de boue, l'Equateur déplorait déjà 22 morts et plus de 6900 habitations touchées par les intempéries.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Changement du climat: les arbres confrontés au gel sont mieux armés

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Avec le changement climatique, il fait souvent chaud plus tôt dans l'année. Mais, dans le même temps, le risque de gelées tardives devrait rester au moins aussi élevé (image d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les arbres soumis au gel parce qu'ils bourgeonnent tôt au printemps paraissent mieux armés pour faire face au changement climatique. Cette floraison précoce les a habitués à souffrir du gel et ils ont développé des moyens pour s'en remettre rapidement.

Selon une nouvelle étude de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), le changement climatique avance dans la saison le moment de la floraison des arbres. Mais le risque de gel tardif reste élevé.

Les essences qui se remettent rapidement des dégâts causés par le gel pourraient être avantagées à l'avenir, écrit le WSL mardi dans un communiqué. L'étude publiée dans la revue spécialisée Functional Ecology prouve que les arbres qui se remettent bien des gelées peuvent bourgeonner plus tôt dans l'année malgré le risque de gel existant.

Selon l'étude, cette capacité devient de plus en plus importante avec le changement climatique. Il fait souvent chaud plus tôt dans l'année, mais, dans le même temps, le risque de gelées tardives devrait rester au moins aussi élevé. Ainsi, les espèces tolérantes au gel pourraient à l'avenir s'imposer face aux espèces sensibles au gel, ce qui modifierait nos forêts à long terme.

Des arbres prêts à prendre des risques

Pour les arbres à feuilles caduques, choisir le bon moment pour l'apparition de ces dernières est une entreprise risquée. Trop tôt, et toute la production peut être victime d'un seul épisode de gel; trop tard, et des plantes voisines concurrentes peuvent déjà avoir fait main basse sur les ressources rares comme l'eau, les nutriments et la lumière.

Chaque arbre doit ainsi évaluer le niveau de risque à prendre pour faire ses feuilles par rapport à sa capacité à se remettre du gel. Au cours de l'évolution, chaque espèce a ainsi développé le moment optimal pour l'apparition des feuilles.

Pour cette étude, les chercheurs ont fait bourgeonner des arbres mis en pot dans une chambre chauffante, puis les ont exposés au gel dans une chambre froide. Il est apparu que les merisiers et les chênes pédonculés ont de bonnes stratégies pour résister au gel. Les nouvelles pousses des merisiers se forment depuis la base et les chênes ont de nombreux bourgeons de réserve.

En revanche, un charme étudié sur trois n'a pas survécu au gel. Les hêtres communs ont également souffert davantage: leurs feuilles étaient plus petites et leur couronne clairsemée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Sept morts et 62 disparus dans un glissement de terrain

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Depuis janvier, les fortes pluies ont déjà fait 22 morts et 346 sans-abri dans le pays. Plus de 6900 maisons ont été endommagées et 72 ont été détruites, selon les autorités. (© KEYSTONE/EPA/Jose Jacome)

Soixante-deux personnes sont portées disparues et sept autres sont mortes dans le sud de l'Equateur, dans un glissement de terrain provoqué par de fortes pluies dans la nuit de dimanche à lundi. C'est ce qu'a annoncé lundi soir le président équatorien Guillermo Lasso.

"Cinq (membres de ma famille) sont enterrés ici", explique à l'AFP Manuel Upai, un agriculteur et maçon de 40 ans, qui continuait lundi de chercher ses beaux-parents dans les décombres à Alausi, dans le sud de l'Equateur.

Plusieurs dizaines de maisons ont été ensevelies dans cette localité de la province de Chimborazo, à environ 300 km au sud de Quito, dans une zone andine frappée la semaine dernière par un tremblement de terre qui a fait 15 morts, dont un au Pérou voisin.

"Je déplore que sept personnes soient mortes et que 62 personnes soient toujours portées disparues", a déclaré lundi soir le président Guillermo Lasso à son arrivée dans la localité d'Alausi. "Nous continuerons de mener des opérations de sauvetage", a assuré M. Lasso. Dans la zone sinistrée, quelque 600 maisons épargnées par la coulée ont été évacuées sur ordre des autorités.

Les images diffusées par les médias locaux ont montré des dizaines de secouristes et de civils s'affairant autour des débris pour tenter de dégager des personnes ensevelies, dans un ballet d'ambulances à gyrophares et sirènes hurlantes. Une énorme coulée de boue brunâtre est descendue soudainement des montagnes verdoyantes qui entourent Alausi, où vivent quelque 45'000 habitants. Dans la zone sinistrée, les rescapés en larmes et aux visages éplorés attendent des nouvelles de leurs proches disparus.

"Nez du Diable"

Dès les premières heures de la matinée de lundi, des équipes de secours étaient à pied d'oeuvre à la recherche du moindre signe de vie sous les décombres. Le "bruit fatal" du pan de la montagne qui s'est détaché résonne encore dans l'esprit de Maria Villa, 46 ans, qui s'est échappée de sa maison par une fenêtre avec son mari et sa fille.

"J'étais en train de préparer à manger (...) et j'ai entendu un bruit", raconte-t-elle à l'AFP, apeurée. Son mari a aussitôt crié: "La colline est en train de s'écrouler". Maria reconnaît que les autorités avaient recommandé à sa famille de quitter la zone, celle-ci ayant été classée en "alerte jaune" en février en raison de risques de glissements de terrain après de fortes intempéries.

"Cette semaine, ils nous ont conseillé de partir, mais la vérité c'est que cela fait de la peine de laisser nos affaires derrière nous. Je sais que la vie a plus de valeur, mais c'est une douleur si forte", confie-t-elle. Les autorités avaient également mis en garde contre un possible effondrement de la route E35 dans le secteur de Casual, où une partie de la montagne s'était détachée.

Selon le Secrétariat national à la gestion des risques (SNGR), près de 500 personnes au total ont été affectées par la coulée. Le bureau du gouverneur de Chimborazo a indiqué qu'il préparait des centres de collecte de nourriture pour aider les personnes touchées. Les forces armées participent aux opérations de secours et à l'acheminement de matériel pour construire des abris temporaires.

De son côté, la Croix-Rouge locale a fourni des "soins préhospitaliers" aux victimes. Des habitants des villages voisins sont également arrivés dès les premières heures de la matinée pour participer aux opérations de sauvetage. La ville d'Alausi est connue dans le monde entier pour le "Nez du Diable", une pente abrupte par laquelle passe la ligne ferroviaire transandine de l'Équateur, un tronçon surnommé le "train le plus difficile du monde" en raison de sa dangerosité.

Depuis janvier, les fortes pluies ont déjà fait 22 morts et 346 sans-abri dans le pays. Plus de 6.900 maisons ont été endommagées et 72 ont été détruites, selon les autorités. Quelque 987 incidents ont été causés par les intempéries, tels que des inondations et des glissements de terrain. En février, les pluies ont entraîné une suspension de cinq jours du pompage du pétrole brut car un oléoduc menaçait de se rompre après l'effondrement d'un pont.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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