Suisse
Le Parlement se pare de vert
Le nouveau Parlement est plus vert, plus jeune et plus féminin. La mue annoncée le 20 octobre au National s'est confirmée au Conseil des Etats. Mais les équilibres des deux Chambres ne sont pas chamboulés.
Après les résultats des seconds tours dimanche au Conseil des Etats dans les trois derniers cantons, le visage du Parlement est désormais connu. Douze femmes accèdent à la Chambre des cantons, contre 6 en 2015 et 11 en 2003, précédent record. Les cantons du Valais et de Fribourg notamment envoient pour la première fois une femme dans cette Chambre.
La députation romande compte 9 nouvelles têtes, pour 3 sortants. Les 6 cantons envoient un ticket mixte. PLR, PDC, PS et Verts ont chacun 3 représentants, l'UDC aucun.
Vague verte confirmée
Les Verts quintuplent leur délégation. A la surprise générale, Céline Vara, à Neuchâtel, a pris le siège du PS le 20 octobre. Autre surprise à Glaris avec Mathias Zopfi, qui a évincé le ténor UDC Werner Hösli.
Lisa Mazzone (GE), Adèle Thorens (VD) et Maya Graf, qui a raflé dimanche l'unique siège de Bâle-Campagne, renforcent les rangs du Parti écologique. Leur progression s'est faite au détriment du PS. Quant à la présidente du parti, Regula Rytz, elle n'a pas réussi son pari à Berne.
Alors que le PS devait défendre 12 sièges, il ressort affaibli avec seulement 9 sénateurs, malgré les succès de Carlo Sommaruga à Genève et Hans Stöckli à Berne. La gauche se renforce cependant légèrement dans cette Chambre, avec un total de 14 sénateurs (13 lors de la législature précédente).
Le parti à la rose a également fait les frais de cette vague verte au National, perdant 4 sièges (39 élus). Mais, avec 28 Verts, 1 POP et 1 Ensemble à Gauche, le camp rose-vert (69) a fait tomber la majorité de 101 voix détenue par l'UDC, le PLR, la Lega et le MCG (84). Les Vert'libéraux ont aussi connu une progression spectaculaire au National, avec 9 mandats supplémentaires (16).
PDC et PLR en tête
Malgré la percée des écologistes, la Chambre des cantons reste un bastion du centre-droit. Le PDC y conserve sa place de premier parti avec ses 13 sièges. Mais il doit se trouver un nouveau chef de groupe, le Tessinois Filippo Lombardi ayant été évincé par la socialiste Marina Carobbio.
A National, les démocrates-chrétiens ont perdu trois élus. Mais ils peuvent compter sur le soutien du PBD (3 députés) et du PEV (3) auxquels ils se sont alliés pour former le "groupe du centre", qui sera composé de 31 élus au National et 13 au Conseil des Etats.
Le PLR aussi confirme sa deuxième position à la Chambre des cantons. Ils sont 12 à y siéger, dont Johanna Gapany qui a éjecté le PDC Beat Vonlanthen. A 31 ans, la Fribourgeoise devient la plus jeune sénatrice depuis la 2e Guerre mondiale.
En Suisse romande, Philippe Bauer a repris sans peine la place laissée vacante par Raphaël Comte à Neuchâtel. A Zurich, Ruedi Noser a été réélu sans surprise. Tout comme Thierry Burkart dimanche en Argovie.
Au National, les libéraux-radicaux n'ont plus que 29 sièges. Le parti perd notamment une figure de marque avec Hans-Ulrich Bigler, directeur de l'usam. Le groupe compte 41 élus.
UDC se maintient aux Etats
Mise à mal au Conseil national, l'UDC se maintient aux Etats. Le parti y envoie 6 sénateurs. Dans le canton de Berne, l'UDC a reconquis son siège perdu au profit du PBD grâce à Werner Salzmann. Marco Chiesa a dérobé le siège du PLR au Tessin. Et Hansjörg Knecht (UDC/AG) s'est adjugé celui du PS en Argovie.
Le parti conservateur n'a plus que 53 élus (-12) au National. A Fribourg, le sortant Jean-François Rime a vu son siège ravi par le candidat des Verts Gerhard Andrey. Le Neuchâtelois Yvan Perrin n'a pas réussi à conserver le fauteuil du parti, à la faveur des Verts là aussi.
L'UDC reste malgré tout le plus grand parti sous la Coupole, avec 59 élus au total. Il devance les socialistes (48 élus).
Au tour du Conseil fédéral
Les Verts profitent de leur victoire pour lancer Regula Rytz au Conseil fédéral. Le 11 décembre, ils veulent dérober un siège au PLR, selon eux surreprésenté.
Mais la bataille sera difficile pour la présidente du parti. Seul le PS la soutient. Les groupes libéral-radical, UDC et démocrate-chrétien ont annoncé qu'ils ne l'auditionneraient pas et qu'ils veulent réélire les ministres en place.
Suisse
Pas de nouveau millionnaire au tirage du Swiss Loto
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 11, 16, 20, 27, 35 et 42. Le numéro chance était le 6, le rePLAY le 4 et le Joker le 064438.
Lors du prochain tirage samedi, 2 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.
https://jeux.loro.ch/games/swissloto/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Parc solaire: Anniviers présente son projet à 20-25 millions
La commune d'Anniviers (VS) a choisi un secteur situé près du télésiège des Grands Plans à Grimentz pour son projet de parc solaire. Situé à 2450 m d'altitude, le périmètre jouit d'un ensoleillement favorable.
"La commune souhaite participer à l'approvisionnement en électricité du pays en s'associant aux mesures urgentes de la nouvelle loi sur l'énergie", écrit-elle mercredi, en marge d'une séance d'information à la population sur son projet de parc solaire.
Le territoire communal, gorgé de soleil en altitude, est "particulièrement propice à la production d'électricité photovoltaïque", relèvent les autorités.
Compatible avec le ski et le bétail
Après avoir évalué dix sites potentiellement intéressants, le Conseil municipal - en collaboration avec le comité du consortage, les remontées mécaniques de Grimentz-Zinal et les entreprises Oiken et Alpiq - a porté son choix sur un secteur situé sur les terres de l'alpage du Marais.
Ce site d'environ 130'000 mètres carrés est situé en dehors des zones protégées et bénéficie d'un excellent ensoleillement. L'installation ne perturberait nullement les activités déjà présentes dans la zone, à savoir les exploitations de l'alpage et du domaine skiable, précise la commune.
Le site permettrait de produire de 10 à 12 GWh d'électricité par année, dont la moitié d'octobre à mars. Les panneaux seraient montés sur des cadres, portés par des mâts à deux mètres du sol, de quoi permettre au bétail de continuer à paître.
L'installation serait démantelée à la fin de sa durée de vie (30 ou 60 ans), et le sol remis dans son état originel.
20 à 25 millions
Le projet est devisé entre 20 et 25 millions de francs, dont le 60% serait couvert par les subventions fédérales. Il est porté par différents partenaires locaux. L'actionnariat sera à 60% en mains valaisannes par le biais de la commune, d'Oiken et des remontées mécaniques de Grimentz-Zinal. Le solde sera détenu par Alpiq.
Pour finaliser le dossier, le comité de pilotage doit encore procéder à plusieurs études complémentaires, notamment.
Si le consortage et l'Assemblée primaire donnent leur feu vert, la mise en service pourra être faite en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Hausse de la production de Grande Dixence SA
La société hydro-électrique Grande Dixence SA a produit l'an dernier 2142 gigawattheures (GWh). C'est 39 GWh de plus qu'en 2021. L'année 2022 a été caractérisée par des apports en eau "exceptionnels", indique mercredi l'entreprise dans un communiqué.
Les températures et l'ensoleillement élevés de l'été ont entraîné une fonte glaciaire particulièrement importante. Au total, 604,5 millions de mètres cubes d'eau ont été amenés dans le lac des Dix. Il s'agit du deuxième résultat le plus élevé depuis la mise en service du barrage. Sur ce total, 58% ont été amenés par pompage.
Par rapport à la moyenne des dix dernières années, la production est en baisse de 5%. Ce recul s'explique notamment par le fait que certains volumes d'eau ont été réservés pour remédier à une éventuelle pénurie d'électricité au début 2023, explique Grande Dixence SA.
La société "a pu compter sur la flexibilité et la bonne performance de l'usine de Bieudron pour turbiner ces eaux". Après plus de six ans de travaux, les centrales de Fionnay et de Nendaz ont été partiellement remises en service au début de cette année.
Pour 2022, les actionnaires ont payé 162,5 millions de francs de charges, soit 7,59 centimes par kWh. Les collectivités publiques ont touché 45,8 millions sous forme de redevances hydrauliques ou d'impôts divers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Conseil d'Etat fait une offre concrète - Syndicats très déçus
Dans le cadre des discussions sur les salaires de la fonction publique vaudoise, le Conseil d'Etat a proposé mercredi une enveloppe financière globale de 47 millions de francs pour 2024, dont 15 millions pour "la vie chère". Insuffisant, clament les syndicats, déçus.
Une délégation de cinq ministres a reçu dans l'après-midi à Lausanne les représentants de trois syndicats durant environ deux heures. C'était leur deuxième rencontre après celle du 23 février. Les 47 millions mis sur la table, dont 32 millions pérennes, représentent une enveloppe supplémentaire englobant des mesures salariales pour le public et le parapublic ainsi que des mesures de renforcement structurel dans le secteur social et scolaire.
"C'est une approche globale, une valeur ajoutée et un engagement fort", a déclaré devant les médias la présidente du gouvernement Christelle Luisier à l'issue de la rencontre. Elle était entourée de ses collègues Nuria Gorrite (ressources humaines), Rebecca Ruiz (santé), Valérie Dittli (finances) et Frédéric Borloz (écoles).
Journée de mobilisation le 28 mars
Les syndicats ont au contraire parlé d'un "échec par rapport à ce qu'ils espéraient" et se sont retirés des discussions. "Insuffisant. Pas à la hauteur", ont-ils résumé, se montrant "très déçus". Le mouvement de contestation devrait donc se poursuivre avec une sixième journée de grève et de manifestation mardi prochain. Elle devait formellement être approuvée en soirée lors d'une assemblée générale de la fonction publique et du secteur parapublic.
Malgré ce retrait, le Conseil d'Etat dit ne pas vouloir revenir sur sa proposition et demeurer ouvert au dialogue, regrettant toutefois l'attitude des syndicats. Mme Luisier a bien souligné que ces mesures concernent 2024 et que le gouvernement ne reviendra pas sur l'indexation des salaires 2023 au renchérissement du coût de la vie.
Les représentants syndicaux ont aussi laissé entendre qu'ils ne fermaient pas la porte à des négociations. Aucune nouvelle date n'a été agendée à ce stade.
Supplément hors indexation 2024
Les 47 millions de francs visent concrètement "à la fois les salaires et l'amélioration des conditions de travail afin d'assurer la délivrance de prestations de qualité notamment dans plusieurs secteurs public et parapublic", indique le Conseil d'Etat.
Ils comprennent 15 millions de revalorisations salariales pour le secteur social parapublic (environ 300 francs de plus par mois par exemple pour une assistante sociale) et 5 millions pour le secteur sanitaire parapublic (environ 170 francs de plus par mois pour une infirmière).
Au titre d'un supplément salarial pour la "vie chère", le Conseil d'Etat prévoit 15 millions de francs pour la fonction publique et le secteur parapublic. Ce montant est indépendant de l'indexation 2024 et non soumis à la caisse de pension, a précisé Mme Gorrite.
Les modalités d'octroi devront encore être négociées. Cela pourrait correspondre entre 0,3 et 0,5% d'augmentation mensuelle si l'attribution est linéaire", a-t-elle évalué.
"Pas un geste fort"
C'est notamment ce volet qui insatisfait le plus les syndicats. "Cela représente une prime moyenne d'environ 15 francs par mois. Ce n'est pas suffisant, ce n'est pas un geste fort", a dit à Keystone-ATS David Jeanquartier de la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud).
Toujours sur les 47 millions, douze millions sont, eux, affectés à des mesures de renforcement structurel dans le secteur public. Cela touche l'encadrement scolaire dans le contexte de l'école inclusive (10 mio), la prise en charge et la prévention de la santé mentale des jeunes (0,8 mio) et la création de postes supplémentaires protection des mineurs (1,2 mio).
L'Etat dégagera aussi des moyens supplémentaires pour mener différentes actions de prévention des risques psychosociaux, la lutte contre le harcèlement, ainsi que la création d'un dispositif de protection des lanceurs d'alerte.
Des mois de grogne
Cette deuxième rencontre s'est tenue dans le contexte d'un mouvement de contestation de la fonction publique et du secteur parapublic qui demandent depuis plusieurs mois une pleine indexation à leurs salaires au renchérissement du coût de la vie.
A l'origine de la mobilisation, le Syndicat des services publics (SSP Vaud), la fédération syndicale SUD et la FSF Vaud jugent insuffisant le taux d'indexation des salaires de 1,4% dès le 1er janvier 2023, annoncé le 8 décembre dernier par le Conseil d'Etat.
Ils réclament une indexation correspondant au moins à la hausse de l'indice suisse des prix à la consommation entre octobre 2021 et octobre 2022 (+3%). La prime unique de 0,8% du salaire octroyée par l'Etat de Vaud aux salariés de classes 1 à 10 en janvier 2023 ne satisfait pas non plus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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