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Suisse

Le premier Flixtrain arrive jeudi aux portes de la Suisse

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"Nous n'acceptons en Suisse que des entreprises avec une convention collective de travail (CCT)", prévient Giorgio Tuti, président du Syndicat du personnel des transports (SEV) se référant aux mauvaises expériences, notamment de sous-enchère salariale, faites en Suisse avec Flixbus. (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

Le premier Flixtrain arrive jeudi soir à la gare badoise à Bâle. La compagnie n'a pas déposé de demande pour circuler en Suisse. Le SEV a déjà annoncé vouloir traquer toute tentative de sous-enchère en terme de salaire, de formation et de conditions de travail.

"Ce sont des sous-traitants qui exploitent le train et toutes les prestations s’y rattachant", relève le Syndicat du personnel des transports (SEV). "Avec nos partenaires allemands de mobifair et du syndicat des chemins de fer et des transports allemand (EVG), nous allons examiner à la loupe les salaires, les conditions de travail et la formation des salariés concernés. Et nous combattrons toute tentative de dumping!", affirme Giorgio Tuti, président du SEV.

A l'instar du groupe Flixbus, actif dans les transports par route, dont il fait partie, Flixtrain propose des trajets à bas coût. Dans le sens du retour, le premier Flixtrain partira vendredi matin de la gare badoise de Bâle pour atteindre Berlin en fin d'après-midi.

Trois à quatre sous-traitants

L’offre Flixtrain entre les deux gares est concrétisée par l’entreprise Netzwerkbahn Sachsen (NES) GmbH, sise à Dresde. Selon son site internet, elle propose principalement des prestations de trafic marchandises, mais également une ligne Flixtrain entre Berlin et Wiesbaden.

Entre trois et quatre sous-traitants s’occupent de l’accompagnement de la clientèle, de l'offre de restauration dans le train ainsi que de son nettoyage et de son entretien, souligne le SEV. Dans ces entreprises privées, le personnel n’est que très rarement organisé syndicalement, ou représenté dans une Commission du personnel.

Contrats individuels

Il n’existe aucun contrat collectif de travail, seuls des contrats individuels sont conclus, relève Helmut Diener, président de l’association allemande mobifair. Celle-ci s’engage pour la défense des intérêts du personnel et des clients dans les secteurs des transports et de la mobilité. Elle collabore avec les syndicats EVG et SEV.

"Nous craignons en outre que des économies soient faites sur la formation", poursuit Helmut Diener. Et "aucun vrai contrôle étatique n’est effectué quant au respect de la durée du travail et des pauses".

"Pour éviter que le personnel ne paie le prix de ces offres à bas coût, il est vital que les gens s’organisent syndicalement", affirme Giorgio Tuti. En Suisse, Flixtrain ne pourrait exploiter des lignes longues distances qu’en coopération avec les CFF, ceci jusqu’en 2029, date de fin de validité de la concession actuelle. "Ce n’est pas imaginable", estime le syndicat.

"Agir préventivement"

L'Office fédéral des transports a confirmé à l'agence Keystone-ATS qu'aucune demande en ce sens n'avait d'ailleurs été déposée par Flixbus. Mais après 2029, c'est ouvert, souligne M. Tuti.

"Nous agissons donc aussi préventivement, pour dire clairement que nous n'accepterons jamais qu'une compagnie puisse rouler en Suisse aux mêmes conditions qu'en Allemagne. Concrètement, nous n'acceptons que des entreprises avec une convention collective de travail (CCT)", ajoute-t-il, se référant aux mauvaises expériences, notamment de sous-enchère salariale, faites en Suisse avec Flixbus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Lausanne: un espace de "crossfit" dans l'ancien Mövenpick

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Le futur espace dédié au "crossfit" sera voisin de l'édicule de la Riponne et sa terrasse de 125 m2 (archives). (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

Les anciens locaux du restaurant Mövenpick sur la place de la Riponne accueilleront un espace dédié au "crossfit" dès février de l'an prochain. Quelque 120 cours hebdomadaires y seront dispensés, avec une offre particulière pour les enfants, les adolescents et adolescentes et les personnes du troisième âge.

Le nouvel espace, baptisé "CrossFit Lausanne", sera situé dans les niveaux inférieurs du bâtiment Riponne 10, a fait savoir la Ville de Lausanne lundi dans un communiqué. Il se déploiera sur "deux étages et quelque 760 m2".

Des travaux seront réalisés, comme l’ouverture d’une dalle sur une surface de 30m2 pour obtenir une hauteur se prêtant à des exercices tels que cordes et anneaux. Des vestiaires, des sanitaires et des douches devront être installés, tout comme une salle polyvalente destinée au yoga, à des exercices cardio ou encore à l'organisation de séminaires.

"La Municipalité se réjouit d’accueillir à Riponne 10 une nouvelle activité qui contribue à enrichir la diversité du lieu, de façon conviviale et active", a déclaré la conseillère municipale Natacha Litzistorf, citée dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le Valais veut améliorer le soutien à ses remontées mécaniques

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Le remboursement n'est prévu que pour les sociétés de remontées mécaniques octroyant un dividende à leurs actionnaires, les autres sociétés en étant exemptées (archives / image symbolique). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le canton du Valais veut assouplir les règles en vigueur dans le cadre de la loi sur l'encouragement des remontées mécaniques afin d'attirer les investissements privés. La modification concerne le versement de dividendes. Seul le groupe socialiste a refusé d'entrer en matière sur le projet présenté lundi au Grand Conseil.

Depuis 2019, le Valais dispose d'une loi qui permet notamment à l'Etat d'octroyer des subventions d'un montant maximal de 4 millions de francs par projet. Une manne prévue pour la réalisation d'infrastructures exceptionnelles d'importance régionale ou cantonale qui permettraient notamment une liaison plaine-montagne ou la liaison de domaines skiables.

En contrepartie, si une société reçoit cette aide, et qu'elle décide de verser des dividendes à ses actionnaires, alors celle-ci doit rétrocéder un pourcentage équivalent de l’aide reçue au canton. Et ce durant dix ans. Cette disposition avait pour vocation à empêcher les sociétés percevant une subvention de distribuer parallèlement des dividendes élevés, rappelle le canton.

Disposition "confiscatoire"

Seulement cette disposition pèse sur les investissements, estimait un postulat en 2021, qui revient aujourd'hui sous la forme d'un projet du Conseil d'Etat. En discussion cette semaine, celui-ci veut réduire cette durée d'obligation de remboursement à trois ans. De son côté, la commission thématique propose de l'abaisser à cinq ans.

L'entier de la droite s'est dit en faveur de l'une ou l'autre modification. "Les investissements dans les remontées mécaniques sont coûteux et les bailleurs de fonds rares. Il faut donner un signal politique visant à faciliter la recherche d'investisseurs et stimuler l'actionnariat en main locale", ont estimé plusieurs députés du Centre en plénum. Cette disposition est "confiscatoire et dissuasive" pour les privés, a abondé l'UDC.

Pour le chef du département de l'économie et de la formation Christophe Darbellay, il faut éviter de donner d'une main et reprendre de l'autre. "Le compromis à cinq ans est quelque chose de minimaliste. C'est bien si vous choisissez cette option, mais le Conseil d'Etat aurait souhaité être de ceux qui donnent un signal clair et positif aux remontées mécaniques", a-t-il lancé en plénum.

"L'argent du contribuable"

Le groupe socialiste a lui refusé d'entrer en matière. "Actuellement, peu de remontées mécaniques versent des dividendes. L'exception qui frappe c'est Zermatt", a détaillé Doris Schmidhalter-Näfen. "Ce changement dans la loi sur les remontées mécaniques est une lex Zermatt", a-t-elle ajouté. Le présent projet propose en effet une prise en compte rétroactive et Zermatt fait partie des sociétés ayant reçu une aide.

La socialiste dit "se réjouir d'avoir en Valais une destination qui fonctionne aussi bien, mais Zermatt sur le plan touristique se trouve sur une autre planète. Elle n'a pas besoin d'aide ni pour les finances, ni pour se vendre. Rappelons-nous qu'il s'agit de l'argent du contribuable", a-t-elle souligné.

A noter que ce remboursement n'est prévu que pour les sociétés octroyant un dividende à leurs actionnaires, les autres sociétés en étant exemptées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le manque de durabilité des smartphones pèse sur l'environnement

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Près d'un habitant sur deux en Suisse laisse son ancien smartphone dormir dans un tiroir. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

En Suisse, près d'un habitant sur deux garde à domicile ses anciens smartphones, tablettes ou ordinateurs portables, constate l'Office fédéral de la statistique (OFS). Dans le secteur numérique, la durabilité n'en est donc qu'à ses débuts.

Selon les estimations, entre deux tiers et 80% de l'empreinte carbone du numérique provient des appareils des consommateurs, écrit lundi l'OFS dans un rapport sur l'équipement TIC (technologies de l’information et de la communication) et la durabilité. En Suisse, 8,2% de la consommation électrique est attribuée au domaine "médias de divertissement, information et communication".

Lors de l'achat et de l'élimination de smartphones, tablettes et ordinateurs portables, il conviendrait d'accorder davantage d'attention à la durabilité. La majeure partie de l'empreinte carbone est générée lors de la fabrication des appareils, et non lors de la période d'utilisation. Dans le cas des smartphones, la fabrication est responsable d'au moins 80% de l'empreinte carbone totale.

Le bilan des smartphones est aussi spécialement défavorable parce qu'ils sont utilisés pendant une période particulièrement courte: en Suisse, elle est estimée à deux ou trois ans.

Prolonger l'utilisation

Pour minimiser l'impact environnemental du numérique, il serait important de prolonger la durée d'utilisation effective des appareils via des réparations, des reventes ou des réhabilitations. En outre, le recyclage des matières premières qu'ils contiennent devrait être encouragé.

Or, selon l'OFS, 48% des internautes laissent dormir leur ancien smartphone dans un tiroir. Cette proportion n'est que légèrement inférieure pour les ordinateurs portables ou les tablettes (44%).

Le comportement est différent avec les ordinateurs fixes inutilisés: un quart des personnes les gardent à domicile, tandis que 45% les éliminent dans le cadre de la collecte de déchets électroniques. Les smartphones ne sont recyclés ou éliminés comme déchets électroniques que par un cinquième des personnes, les ordinateurs portables et les tablettes par 25%.

En comparaison internationale, la Suisse apparaît globalement comme "bonne élève". Mais l'enquête montre que la prise de conscience de la durabilité dans le domaine numérique reste encore très minoritaire dans la population, constate l'OFS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Des comptes bien meilleurs que prévu pour Montreux

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Les comptes 2023 de la Ville de Montreux surpassent largement les prévisions budgétaires (image d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

A Montreux (VD), les comptes de l'exercice 2023 se soldent par un bénéfice de 2,1 millions, surpassant de manière significative les prévisions budgétaires, à savoir un déficit de 6,6 millions. Cette performance est largement attribuable à des recettes extraordinaires découlant de l'exercice précédent.

Outre la rigueur dans la gestion des coûts exercée par la Municipalité, ce bon résultat s’explique par une restitution en 2023 des acomptes versés en 2022 pour la contribution communale à la cohésion sociale, explique la Ville de Montreux lundi dans un communiqué.

A cela s’ajoute une restitution des acomptes 2022 versés aux transports publics VMCV. Ils ont finalement terminé leur exercice sur un déficit moindre que prévu, ce qui a permis le versement de l’excédent aux communes concernées.

Pour la troisième année consécutive, la marge d’autofinancement de près de 9,9 millions permet le financement des investissements. Cette situation réjouissante permet de réduire l’écart entre la marge d’autofinancement moyenne et les investissements nets moyens.

Parmi les recettes récurrentes, l’impôt sur le revenu et la fortune est en dessous des prévisions de près de 4 millions. Cet écart s’explique par des prévisions budgétaires réalisées sur la base des chiffres 2021 comprenant des recettes extraordinaires de 4 millions.

La croissance des recettes de la taxe de séjour communale reflète, quant à elle, l’évolution positive de l’économie touristique.

La Municipalité affiche une "satisfaction mesurée", consciente que cette situation est imputable à des évènements antérieurs à l’année 2023. Sans cela, le résultat aurait été proche de l’équilibre, souligne-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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