Suisse
Le robot Anymal de l'EPFZ maîtrise encore mieux le tout-terrain
Sols glissants ou éboulis, le robot Anymal de l'EPFZ surmonte tous les obstacles. Ses concepteurs l'ont doté d'un nouveau système de commande qui lui permet de se déplacer encore mieux qu'auparavant en terrain difficile.
C'est ce que rapportent les chercheurs en robotique de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) dans leur étude, publiée mercredi dans la revue Science Robotics.
"Pour les tests, nous avons reproduit des environnements difficiles, tels qu'on les rencontre par exemple après des catastrophes naturelles, où les débris peuvent continuer à se désintégrer lorsqu'on marche dessus, ou sur des chantiers, où les taches d'huile rendent les surfaces glissantes", explique Fabian Jenelten, premier auteur, interrogé par l'agence de presse Keystone-ATS.
Le parcours de test comprenait par exemple des poutres étroites, des caisses hautes, une plaque qui basculait vers l'avant lorsqu'on marchait dessus, une planche à roulettes, une plaque glissante et un bloc de mousse.
Selon les chercheurs, Anymal se déplaçait mieux qu'avant sur chaque terrain grâce au nouveau système de commande et, s'il trébuchait, il se rattrapait facilement. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs en robotique ont combiné deux méthodes de commande différentes.
Entraînés dans le monde virtuel
La première, appelée apprentissage par renforcement, peut être comparée à un enfant qui apprend par l'expérience, précise M. Jenelten. Pour ce faire, le robot se déplace dans le monde virtuel sur différents terrains. Chaque fois qu'il fait quelque chose de bien, il reçoit une sorte de récompense.
Pour obtenir plus rapidement une grande quantité de données, les chercheurs ont envoyé 4000 robots de ce type en parallèle sur un terrain virtuel pendant deux semaines, tous connectés au même "cerveau".
Dans le même esprit, la deuxième méthode est celle de la mère de l'enfant qui lui dit où poser le pied. Le robot établit ainsi une carte de son environnement, sur laquelle il voit où il y a des trous dans le sol et où se trouvent les marches d'escalier.
Mais dès que la visibilité est réduite, par exemple à cause du brouillard ou du sable, cette méthode atteint ses limites. C'est pourquoi les scientifiques ont décidé de combiner les deux apprentissages. Le robot peut ainsi planifier très précisément où il pose le pied, mais il sait aussi très bien se rattraper s'il glisse.
Inspiré du monde animal
L'équipe de l'EPFZ travaille depuis plusieurs années sur Anymal. Le robot avait déjà démontré ses capacités en 2022 en gravissant un parcours de 2,2 kilomètres sur l'Etzel (SZ), au-dessus du lac de Zurich, dans le temps imparti par les panneaux de randonnée.
L'engin ressemble à un chien et pèse 50 kilos. Il a été doté par les chercheurs de capacités haptiques - propres au toucher - et visuelles qui lui permettent de s'orienter tout en adaptant sa progression aux caractéristiques du sol, des propriétés inspirées du monde animal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 5, 6, 19, 29, 31 et 39. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 13 et le Joker le 791217.
Lors du prochain tirage samedi, 19,6 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.
https://jeux.loro.ch/games/swissloto/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Divorce entre la Fédération française de rugby et Le Coq sportif
La Fédération française de rugby a assigné en justice son ancien équipementier Le Coq sportif, lui réclamant 5,3 millions d'euros (près de 5 millions de francs) d'impayés, a déclaré mercredi à l'AFP le président de la FFR, Florian Grill.
La marque française, en difficulté financière, était l'équipementier de la FFR depuis 2018, et vient d'être remplacée par Adidas. Le Coq sportif équipait également la délégation française cet été aux Jeux de Paris.
La société de participation vaudoise Airesis détient une participation de 78% dans Le Coq sportif, selon le dernier rapport annuel.
"Ils nous doivent 5,3 millions d'euros au titre de contrat de sponsoring, de royalties non réglées, d'intérêts de retard", a expliqué Florian Grill.
Les représentants de la société sont convoqués le 27 septembre devant le Tribunal de Commerce de Paris.
"On a fait plusieurs plans d'apurement de la dette du Coq sportif", a ajouté le patron de la FFR. "Aucun de ces plans n'a été respecté et on arrive à un moment où on les assigne en liquidation judiciaire. S'ils veulent sortir de la liquidation judiciaire, qu'ils nous règlent."
"Quand on est arrivés à la fédération (en juin 2023, NDLR), on était déjà à plus de 4,6 millions d'impayés", a-t-il détaillé.
Comptant parmi les fournisseurs de la FFR depuis les années 1930, Le Coq sportif a notamment orné le maillot du XV de France de 1977 à 1986, avec deux Grand chelems à la clé (1977, 1981). A ensuite débuté une longue période de disette pour la marque française, qui a failli disparaître dans les années 1990 avant d'être rachetée en 2005 par la holding suisse Airesis.
"Joyau industriel" en quête de rebond
Ecarté au profit de l'allemand Adidas (1986-1998), puis Nike (1999-2011) et de nouveau Adidas (2012-2018), Le Coq sportif est redevenu équipementier de la FFR en 2018, sous la présidence du prédécesseur de Florian Grill, Bernard Laporte.
Sur l'exercice 2023, le chiffre d'affaires de la marque française a fondu de 20 millions d'euros à 121,442 millions d'euros, associé à une perte de plus de 28,25 millions d'euros que la maison-mère, Airesis, a imputé à un repositionnement dans le secteur des chaussures.
Airesis a affiché pour sa part une perte de 36 millions de francs en 2023.
"On a eu beaucoup de peine avec la chaussure les trois dernières années, ce qui a engendré des difficultés, des résultats un peu négatifs", a reconnu mercredi sur BFM Business Marc-Henri Beausire, le PDG du Coq sportif.
En mai, la firme de Romilly-sur-Seine (Aube) a bénéficié d'un prêt de 2,9 millions d'euros du Comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 pour "l'approvisionnement des équipements sportifs" pour la compétition, avait indiqué sa maison-mère dans un rapport financier révélé par le quotidien L'Equipe.
"Aujourd'hui, toutes ces catégories fonctionnent extrêmement bien", a ajouté le dirigeant suisse, expliquant sur BFM Business avoir une croissance sur le textile de 20 à 30% depuis les Jeux. "Qu'on attend même plus forte en 2025".
"Ils peuvent avoir vendu pas mal de choses, qu'ils reviennent vers nous", assène de son côté le président de la FFR, candidat à sa réélection lors du prochain scrutin pour la présidence de la Fédération le 19 octobre prochain, face à l'ancien international Didier Codorniou.
Dans une lettre au président de la FFR et à la totalité des membres du comité directeur de la Fédération, consultée par l'AFP, 16 membres de ce comité, opposés à Florian Grill, ont critiqué le choix d'assigner Le Coq sportif en justice.
Les signataires dénoncent notamment un "risque aussi infime soit-il de précipiter des centaines de familles de salariés dans la précarité en liquidant une société française exemplaire à bien des égards comme Le Coq sportif", qualifiant LCS de "joyau de notre patrimoine industriel".
"On fait ça pour préserver les emplois de la FFR et les clubs aussi", a répondu Florian Grill, défendant un acte de "saine gestion" dans une situation financière difficile pour la fédération.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Vaud
Un centre de santé pour les personnes précaires à Yverdon
En partenariat avec Médecins du Monde Suisse, Yverdon-les-Bains a ouvert un Centre d'accueil en santé et orientation. Ce projet-pilote vise à offrir aux personnes précaires et/ou vulnérables un accès gratuit à des soins et conseils. Le centre a ouvert ses portes mardi à la Maison Pré-du-Canal, dans le quartier des Moulins, pour une période-test de quatre mois.
Durant cette phase, il s'agira notamment de tester une gamme restreinte de prestations: soins infirmiers, accompagnement social et administratif, identification des besoins pédiatriques, prévention bucco-dentaire, ateliers de prévention et éducation à la santé.
Un infirmier responsable de projet, une infirmière ainsi qu'une intervenante sociale seront présents au centre tous les mardis (09h00-18h00) et les mercredis (13h00-21h00). Cette phase-pilote permettra d'étudier "la pertinence d'une telle offre, afin de pouvoir statuer sur une éventuelle mise en oeuvre pérenne", selon les autorités yverdonnoises.
Ce projet est évidemment accès sur la santé et les soins, mais également sur des offres sociales ou administratives :
A noter que cette expérience repose sur une collaboration étroite avec les Etablissements hospitaliers du Nord Vaudois, dont les médecins seront consultés pour tout avis médical nécessaire, initialement par téléphone. De quoi permettre "une évaluation rapide des besoins et une orientation appropriée vers les soins spécialisés si requis".
L'origine de ce projet remonte à janvier 2022 et à un postulat de la conseillère communale écologiste Céline Ehrwein. Celle-ci demandait d'étudier la possibilité de créer à Yverdon une telle structure, inexistante dans le Nord vaudois.
Suisse
Vif débat sur le budget de l'armée
Le débat sur le budget de l'armée est vif. Gauche et droite s'affrontent sur l'orientation de l'armée jusqu'en 2035 et le plafond des dépenses. Le National est entré en matière mercredi sur les deux projets ainsi que sur les crédits pour l'armée.
C'est ce dernier point qui a donné lieu aux plus vifs affrontements. Le Conseil fédéral a placé le plafond des dépenses pour les années 2025 à 2028 à 25,8 milliards. Le Conseil des Etats l'a augmenté de 4 milliards afin d'atteindre 1% du PIB d'ici 2030 et non 2035 comme le demande le Conseil fédéral. En compensation, il propose de couper 2 milliards dans la coopération internationale.
Sur le principe, le National est favorable à une augmentation du plafond des dépenses. Mais, a souligné Jean-Luc Addor (UDC/VS) au nom de la commission, "la question est de savoir comment financer".
Le National doit trouver une solution parmi pléthore de propositions entre compensations dans d'autres domaines ou fonds spécial temporaire et remboursable. Martin Candinas (C/GR) a parlé de "concours d'idées".
L'essentiel, selon lui, est que le budget de l'armée soit augmenté. "Notre pays a besoin de plus de moyens pour la sécurité de la population". Et Isabelle Chappuis (C/VD) de rappeler que "nous ne pouvons pas laisser une dette sécuritaire à la génération future."
Fonds ou compensations
"Est-il vraiment plausible que l'armée russe se retrouve à nos portes?", lui a demandé Priska Seiler-Graf (PS/ZH). Même le Conseil fédéral répond par la négative. Pour la gauche, la sécurité doit être comprise de manière globale et prendre en compte les autres menaces comme le terrorisme, les cyberattaques ou le changement climatique. Le parti socialiste est favorable à un fonds temporaire.
L'UDC y est clairement opposée. "Ce n'est pas sérieux de devoir rembourser", a critiqué Thomas Hurter (UDC/SH). Si cette solution est adoptée, le parti conservateur refusera le plafond. Il préfère clairement passer par des compensations.
Une solution également préconisée par le PLR. "Il existe des moyens de compenser l'augmentation du budget de l'armée. De nombreuses subventions peuvent être remises en question", a lancé Jacqueline de Quattro (PLR/VD).
Les Vert-e-s ont été les seuls à s'opposer à une augmentation du budget de l'armée. Le peuple doit pouvoir s'exprimer, a dit Marionna Schlatter (Vert-e-s/ZH). Un doublement des dépenses d'ici 2030 est "inutile" et "le résultat d'une propagande alarmiste de l'armée".
Orientation stratégique
Deuxième point de friction: l'orientation stratégique de l'armée. Cette orientation doit permettre d'éviter des lacunes de sécurité, a expliqué la ministre de la défense Viola Amherd. L'armée doit pouvoir répondre à différents types d'attaques.
Il s'agit pour le Parlement de définir "les capacités dont nous voulons doter l'armée d'ici 2035", a souligné M. Addor. Et Mme de Quattro de rappeler qu'il faut "rassembler nos forces pour atteindre l'objectif qui est de défendre notre pays et sa population".
Pour Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE), ce projet est "un grand bazar". Le Conseil fédéral a retenu un scénario qui permet de ne pas faire de choix et de "coller aux envies de l'armée". Cela lui permet de continuer à développer ses capacités conventionnelles et s'adapter aux menaces comme le cyberterrorisme, les ruptures de chaînes d'approvisionnement en énergie, etc., a critiqué le Neuchâtelois.
Cette orientation n'est "qu'une vague déclaration d'intention" qui ne prend pas suffisamment au sérieux les menaces réelles. "La sécurité de la Suisse ne doit pas être assurée uniquement par des chars, mais aussi par la diplomatie", a lancé Gerhard Andrey (Vert-e-s/FR).
La gauche souhaite orienter plus fortement l'armée sur les capacités de protection de la population ou l'aide en cas de catastrophes. Mais les partis bourgeois font barrage. L'armée doit pouvoir agir en cas de menace militaire à distance et de conflit hybride. L'UDC veut que l'exercice en vaille la peine et demande de tirer un bilan au terme de la période.
Au final, les députés sont entrés en matière par 129 voix contre 59. Seule la gauche était opposée au projet.
Le débat se poursuit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
HockeyIl y a 2 jours
Buteur patenté du LHC, Damien Riat en veut encore plus
-
FootballIl y a 3 jours
“Même dans les contes imaginaires ça n’existe pas"
-
Jeux olympiquesIl y a 2 jours
Champion olympique de poursuite en 1980, Robert Dill-Bundi est mort
-
Bons Plans LFMIl y a 2 jours
Cap sur l'Ouest revient à Lausanne pour une nouvelle édition
-
CultureIl y a 2 jours
Décès du guitariste Tito Jackson, membre des Jackson 5
-
PeopleIl y a 2 jours
Victoria Beckham plonge son visage dans l'eau glacée pour soulager ses gueules de bois
-
Le 16/19 LFMIl y a 1 jour
Remportez vos places pour aller voir Anthony Kavanagh et "Happy"
-
SuisseIl y a 1 jour
Migros ferme les boutiques en ligne de ses filiales