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Le festival du film suisse de Soleure ouvre pour une semaine

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L'ancien ministre de la culture Alain Berset ayant quitté ses fonctions, la tâche de représenter la Berne fédérale à Soleure est revenue cette année à la présidente du Conseil des Etats Eva Herzog. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les Journées de Soleure ont débuté mercredi pour 7 jours. Les cinéphiles pourront découvrir près de 200 films de production suisse. Parmi les moyens et longs métrages de fiction, un tiers vient de Suisse romande. La proportion atteint la moitié pour les documentaires.

Ce sont "Les paradis de Diane" de la Genevoise Carmen Jaquier et de Jan Gassmann, qui sont projetés en ouverture des 59e Journées de Soleure. Ce film concourt également avec six autres pour le Prix de Soleure.

L'ancien ministre de la culture Alain Berset ayant quitté ses fonctions, la tâche de représenter la Berne fédérale à Soleure revient cette année à la présidente du Conseil des Etats Eva Herzog.

"Depuis bientôt 60 ans, les Journées de Soleure font office de sismographe, à l'affût des moindres changements et bouleversements de notre société, a dit Eva Herzog devant près de 900 personnes. Selon elle, les espaces comme celui de Soleure sont indispensables pour que la Suisse puisse aussi se regarder de l'extérieur.

Des films qui nous confrontent

Pour le directeur artistique Niccolò Castelli et Monica Rosenberg, la directrice opérationnelle du festival, "il est important que les films nous confrontent. La politique propose parfois des solutions simples. Pas le cinéma."

Le c½ur du programme du festival réside dans "Panorama Suisse", la vitrine du cinéma suisse. Deux sélections donnent une touche compétitive au programme : le public choisit son film préféré parmi les ½uvres nominées. Et un jury décerne le "Prix de Soleure" à un film en prise sur la société sortant du lot. Le prix Nobel le Vaudois Jacques Dubochet fait partie du jury de ce prix.

Une costumière primée pour la première fois

Pour la première fois, une costumière reçoit le Prix d'honneur des Journées de Soleure, la Belgo-suisse Anna van Brée. Et Soleure donne un coup de chapeau au cinéma d'animation en invitant trois pionniers romands, Claude Luyet, Georges Schwizgebel et Daniel Suter, les fondateurs du mythique studio genevois GDS.

En collaboration avec les Journées littéraires de Soleure, des écrivains pourront pour la première fois venir présenter leur production lors d'une "pitching session" avec des producteurs de cinéma. Le festival, fondé en 1966, veut également renforcer son rôle pour les professionnels de la branche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Quatre jours pour découvrir la Croix-Rouge et ses valeurs

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Les valeurs humanitaires seront à l'honneur à Genève du 7 au 10 mai à l'occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Le mouvement a été fondé par le Genevois Henry Dunant (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Les valeurs humanitaires seront à l'honneur à Genève du 7 au 10 mai à l'occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (JMCR). Spectacles et visites guidées figurent au programme de ces quatre journées.

Le 8 mai est le jour anniversaire de la naissance du fondateur du Mouvement de la Croix-Rouge, le Genevois Henry Dunant. L'occasion, pour le comité de la JMCR, de mettre en avant les valeurs humanitaires ainsi que l'engagement de plus de 16 millions de volontaires dans le monde. Au vu des enjeux qui pèsent sur la Genève internationale, cette édition se veut aussi signe d'espoir.

Du mercredi au samedi, le parc des Bastions abritera un "village" où les différents acteurs du mouvement présenteront leurs activités sur des stands d'information. Contes, exercices de simulation cardiaque, jeu de piste ou encore démonstrations avec des chiens de sauvetage figurent parmi les animations qui seront proposées.

Sphère miroir

Le jeudi, le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR) organisera, dans ses murs, des ateliers et une visite de l'exposition temporaire. Le samedi, des visites guidées au centre-ville feront le tour des lieux où le plus grand mouvement humanitaire au monde a vu le jour et où le droit humanitaire international s'est développé.

Côté artistique, le parc des Bastions accueillera un spectacle de danse sur le thème de l'universalité, une pièce de théâtre de Serge Bimpage sur la vie d'Henry Dunant, incarné par Vincent Aubert, et un concert de la Fanfare du Loup. Et une sphère miroir de dix mètres de diamètre, créée par François Abélanet et reflétant les principes fondamentaux du mouvement, y sera installée.

Tous les événements sont gratuits, sauf ceux au MICR, et certains d'entre eux nécessitent une inscription préalable. A noter encore que le drapeau du mouvement flottera sur de nombreux édifices, que le Jet d'eau sera illuminé de rouge et que les statues des pères fondateurs du premier comité de la Croix-Rouge seront drapées pour la JMCR.

www.croix-rouge-ge.ch/nos-evenements

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grandson met en lumière ses liens invisibles avec le Japon

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Grandson accueille, du 28 avril au 28 mai, une série d'événements sur les liens entre le Japon et Grandson. (archives) (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

A découvrir jusqu'à la fin mai à Grandson (VD), "Yatagarasu Grandson-Japon, une histoire de corbeaux" propose un dialogue entre patrimoine suisse et culture japonaise. A travers des arts visuels, des conférences et des ateliers participatifs, la manifestation rend hommage au Yatagarasu, le corbeau mythologique japonais.

"Yatagarasu" propose un parcours immersif mêlant installations, photographies, calligraphies et empreintes naturelles. Ce projet s'inspire des similitudes entre le blason de Grandson et la mythologie japonaise, ainsi que par la forte présence du corbeau dans ces deux cultures.

Une rencontre littéraire avec Corinne Atlan, traductrice et spécialiste du Japon, sera organisée autour de son livre "Haïkus de Kyoto". Parmi les temps forts figurent également des échanges avec les auteurs Sophie Gallé-Soas, Guillaume Gagnière et Florence Marville.

Le public pourra prendre part à des ateliers de calligraphie, d'haïkus, d'origami et à une cérémonie du thé. De plus, un "popup store" sera dédié à l'artisanat japonais.

Patronné par l'Ambassade du Japon en Suisse, l'événement prendra place dans différents lieux à Grandson jusqu'au 28 mai 2025. Le vernissage de l'exposition est programmé le 1er mai à l'Ancien Couvent des Cordeliers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'UNIGE propose un nouveau festival culturel ouvert au public

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Une partie des événements du Carac Festival se déroulera dans le bâtiment d'Uni Mail (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.

Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.

Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.

L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français

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Le Tessinois Luca Brunoni a écrit son premier roman directement en italien (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tessinois Luca Brunoni continue sa route d'écrivain, même s'il est toujours professeur de droit à la HEG de Neuchâtel. Après le succès de "Les silences" paru en 2023 et traduit de l'italien, il vient de sortir "En surface", son premier roman rédigé directement en français.

"Mon premier jet était en italien. Ma langue maternelle permet à l'écriture de fuser et de donner un rythme et ensuite, lorsque l’histoire est en place, je retravaille le tout en français", a déclaré à Keystone-ATS Luca Brunoni.

Avec "En surface", son premier roman écrit directement en français le 2e publié par Finitude, Luca Brunoni décrit le réveil d'une femme endormie qui vivait en surface et qui se demande si elle doit livrer son fils à la justice. L'intrigue principale se passe autour du lac, non situé par l'auteur, mais qui pourrait correspondre à celui de la Vallée de Joux (VD).

Les traitements, infligés par le passé aux personnes déclassées par la société, hantent les romans du Tessinois. Dans "les silences", la thématique des enfants placés chez des paysans d'un village de montagne était mise en lumière et dans "En surface" est abordée la question des filles mères, dont on donnait les enfants à l'adoption.

Plusieurs solitaires ou marginaux gravitent dans le roman, dont certains logent dans un camping d'une petite station touristique hors saison. Le livre se lit facilement avec des dialogues bien menés, des personnages attachants et une intrigue qui donne envie au lecteur d'avancer dans l'histoire.

En lice pour plusieurs prix

Le roman a eu un bon accueil au Festival du livre de Paris. Il est en lice pour plusieurs prix littéraires.

Les livres de Luca Brunoni s’insèrent dans l’univers du roman noir, même si ce ne sont pas des thrillers et même s'ils ne sont pas forcément très sombres. Avant "En surface", l'écrivain a sorti "Indelebile", écrit en italien, qui évoque la situation de Lugano, au début des années 2000, où il y avait alors de gros problèmes de trafic de drogue.

La version originale de "Les silences", en italien, a gagné le prix Leggimontagna et a connu une certaine notoriété. Il a tapé dans l'oeil de l'écrivain Joseph Incardona, qui a proposé à sa maison d'édition Finitude, basée à Bordeaux (F), de le traduire en français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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