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Suisse

Le télétravail a eu un fort impact sur les déplacements

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Le télétravail a joué à plein son rôle pour freiner le trafic des pendulaires (image symbolique) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Avec la pandémie, les Suisses ont été obligés de pratiquer le télétravail et ont renoncé à une part de leurs loisirs. Début 2021, les distances parcourues en transports publics ont baissé de 52% et de 27% en trafic individuel motorisé.

Avec 50% des actifs en télétravail partiel ou complet début 2021, la Suisse s'est immobilisée. Le pourcentage est sensiblement plus élevé qu'une année plus tôt (38%).

Ces chiffres, publiés mardi, sont issus d’une analyse spéciale des données issues du microrecensement mobilité et transports (MRMT), réalisée conjointement par l'Office fédéral de la statistique (OFS) et l’Office fédéral du développement territorial (ARE).

Ainsi, les trajets quotidiens pour se rendre au travail ont diminué de moitié chez les personnes ayant la possibilité de travailler chez elles, passant de 18,3 km début 2020 à 9,5 km début 2021. Les trajets effectués par les autres actifs occupés pour se rendre au travail n'ont pas enregistré de recul significatif.

Un tiers de moins de kilomètres

Plus largement, les personnes interrogées début 2021 ont parcouru en moyenne 21,8 km par jour, seuls les trajets en Suisse étant toutefois pris en compte. La distance journalière moyenne par personne était donc de 9,8 km ou de 31% inférieure à celle parcourue au cours de la même période de l’année précédente (31,6 km).

C’est surtout chez les 18 à 24 ans que les distances journalières ont accusé une forte baisse, diminuant de 17,0 km (-39%). Ce recul s'explique sans doute notamment par la fermeture des installations de loisirs et l'obligation de suivre l'enseignement à distance.

Transports publics: deux fois moins de km parcourus

Les transports publics ont affiché une moyenne de 3,6 km par personne et par jour: ces distances équivalaient début 2021 à peine à la moitié (-52%) de la moyenne enregistrée au début de 2020 (7,5 km). En comparaison, les distances franchies en transports individuels motorisés (voitures et motos) ont accusé une baisse nettement moins marquée (-27%). Durant la période considérée, une voiture de tourisme transportait en moyenne 1,46 personne, contre 1,52 une année plus tôt.

Si les distances parcourues en transports publics et en transports individuels motorisés ont diminué au début de 2021, les déplacements à pied et à vélo n'ont pas enregistré de changement significatif par rapport à l’année précédente. La part de ces deux moyens de locomotion dans l'ensemble du trafic s'est donc accrue.

Déplacement pour les loisirs aussi en baisse

Représentant 38% des distances parcourues, les loisirs restent de loin le principal motif de déplacement durant la période étudiée au cours de la pandémie. Ce constat reste valable même si les distances parcourues pour les loisirs ont accusé une baisse tendanciellement plus forte (-34%) que celles franchies pour se rendre au travail (-29%), qui constituent le second motif de déplacement.

Parmi les déplacements pour les loisirs, les activités non sportives de plein air, en particulier les promenades, ont gagné en importance durant la pandémie: les distances parcourues dans ce domaine se sont accrues de plus de moitié, alors qu'elles ont diminué de manière significative ou ont du moins eu tendance à baisser pour la plupart des autres activités de loisirs.

Par contre, les trajets effectués pour les achats n’ont pas été significativement plus courts début 2021 qu'avant la pandémie, malgré la fermeture des magasins de biens non essentiels et l’essor, très médiatisé, des achats en ligne.

Compte tenu des données disponibles, la période d’observation se limite à huit semaines durant la pandémie et s’étend du 10 janvier au 6 mars 2021. Elle correspond donc à peu de chose près au deuxième semi-confinement. Les données ont été comparées avec celles de la même période de l’année précédente, alors que la pandémie de Covid-19 n’avait encore guère eu d’impact sur la mobilité en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les plages du Vengeron et de Pregny-Chambésy fermées

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Le public ne pourra pas profiter des plages du Vengeron et de Pregny-Chambésy durant le week-end (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les plages du Vengeron et la plage de Pregny-Chambésy (GE) sont temporairement fermées au public. Cette mesure est due au déversement d'importantes quantités d'eaux usées dans le cours d'eau du Vengeron, indiquent les départements du territoire et de la santé et des mobilités, vendredi.

Deux collecteurs défaillants sont à l'origine de l'incident. "Nous avons retrouvé du béton dans un collecteur qui a généré un bouchon", a expliqué Guillaume Marsac, directeur général adjoint de l'office cantonal de l'eau. Ce béton provient peut-être d'un chantier. Une enquête a été ouverte pour tenter d'établir les faits.

Le bouchon a provoqué un débordement d'eaux usées. Celles-ci se sont alors déversées dans le collecteur des eaux pluviales et ont fini ensuite dans le Vengeron, a relevé M. Marsac. Les Services industriels de Genève sont rapidement intervenus pour nettoyer les tuyaux et contenir le déversement.

Un suivi sanitaire de la qualité des eaux sera assuré ces prochains jours par l'office cantonal de l'eau. Lorsque la situation sera revenue à la normale, l'interdiction pourra être levée. "Ce sera le cas au début de la semaine prochaine, au mieux", a fait savoir M. Marsac.

L'ingestion ou le contact avec de l'eau usée comporte des risques pour la santé, rappellent les autorités genevoises. Les bactéries fécales peuvent provoquer gastro-entérites et infections de la peau. Les symptômes disparaissent souvent au bout de quelques jours. L'incident est sans conséquence sur les autres usages de l'eau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le danger des boutiques en ligne suisses "camouflées"

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Le renvoi des colis via ces sites "camouflés" est semé d'embuches et aboutit rarement à un remboursement. (Photo symbolique) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La fondation alémanique pour la protection des consommateurs (SKS) met en garde vendredi contre certaines boutiques en ligne qui se font passer pour des entreprises suisses. Bien que ces sites web aient l'extension ".ch ", ils vendent de la "camelote" chinoise.

En cas de problème avec la marchandise expédiée, les exploitants de ces boutiques ne réagissent pas aux courriers, dénonce la SKS dans un communiqué. Les données de contacts sont souvent fausses, tout comme les évaluations et avis des clients.

En plus d’être coûteux, les retours vers la Chine sont généralement bloqués à la douane. Le prix d'achat n'est donc pas remboursé. La protection des consommateurs suisses parle d'entreprises "camouflées" qui, selon le communiqué, sont actives notamment sur les réseaux sociaux comme TikTok et Instagram. Elles vendent par exemple des vêtements, des meubles et des objets du quotidien.

Sur son site Internet, la fondation a mis en ligne une liste de sites qui, selon elle, violent la loi contre la concurrence déloyale.

Plaintes déposées

La protection des consommateurs suisse est intervenue auprès de 17 exploitants de tels sites Internet. Neuf d’entre eux ont adapté leur site où l'ont retiré du réseau. Huit autres n'ont pas réagi à ces interventions, ce qui a poussé la fondation à déposer une plainte pénale contre eux.

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) doit maintenant agir contre ces fournisseurs illégaux et veiller à ce que les boutiques frauduleuses soient rapidement retirées du réseau. La protection des consommateurs suisses qualifie ce phénomène de "dropshipping".

Le Secrétariat d'Etat salue l'initiative

Interrogé vendredi, le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) a fait savoir qu'il saluait l'initiative de la protection des consommateurs suisses. Il dit aussi avoir connaissance de cas similaires de "dropshipping". "Le Seco suit de près ce phénomène", indique son service de presse.

Selon la loi fédérale contre la concurrence déloyale, la Confédération peut intervenir dans la mesure où des intérêts collectifs sont concernés, poursuit le Seco. "Les personnes concernées peuvent s'adresser également au Seco".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Verbier Festival: longer un bisse et s'offrir un concert

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Des musiciens de la Verbier Festival Academy ont joué vendredi sur la terrasse de la buvette du glacier du Trient dans le cadre du festival valaisan de musique classique. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Outre une soixantaine de concerts, le Verbier Festival propose des événements au grand air. Parmi ceux-ci, une balade musicale s'est déroulée vendredi au pied du glacier du Trient.

Depuis le col de la Forclaz, plusieurs dizaines de "mélomanes sportifs" ont pu suivre le tracé du bisse du Trient, entre forêts et panoramas grandioses, jusqu'à une buvette nichée dans la vallée.

Après environ une heure et demie de marche, le silence contemplatif des promeneurs face au glacier s'est mué en un moment d'admiration de plusieurs jeunes prodiges de l'académie du Verbier Festival. Un trio (violon, violoncelle, piano) offert plusieurs morceaux dans un décor loin des habituelles salles de concert.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

SolarStratos a volé autour du Cervin

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SolarStratos a poursuivi sa préparation vendredi avec un vol autour du Cervin. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'avion solaire SolarStratos a poursuivi vendredi ses vols préparatoires en vue de sa tentative de record d'altitude à 10'000 m. Parti de Sion et avec Raphaël Domjan aux commandes, HB-SXA est monté à plus de 4000 m.

L'avion a notamment effectué des passages devant le Cervin. De quoi revenir avec quelques photos emblématiques du vol, mais aussi de se préparer pour la tentative à 10'000 m, ce qui serait la plus haute altitude jamais atteinte par un avion solaire électrique habité.

Jusqu'ici basé à Payerne (VD), SolarStratos a pris ses quartiers pour l'été à l'aéroport de Sion. L'équipe dit désormais attendre "la première fenêtre météo favorable" pour monter à 10'000 m en profitant des courants thermiques estivaux.

L'été dernier, SolarStratos avait effectué une première tentative, s'arrêtant toutefois à 5963 m. Il n'avait ainsi pas battu le record d'altitude de 9235 m réalisé par Bertrand Piccard sur Solar Impulse.

Confiance

"Avec tout le travail accompli depuis l'été dernier, les enseignements récoltés, une capacité de batteries augmentée et la nouvelle hélice à pas variable plus performante pour les vols d’altitude, toute l'équipe est parée pour tenter de relever ce défi, dernier jalon avant le vol jusqu'à la stratosphère", affirme Raphaël Domjan, cité vendredi dans le communiqué.

Avec ce projet, l'aventurier neuchâtelois et son équipe veulent démontrer, notamment aux jeunes générations, que "les énergies renouvelables, dont le solaire, permettent de continuer à réaliser des rêves, comme celui de continuer à voler, même dans un avenir décarboné."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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